Il n’est pas évident d’être la fille d’un immense réalisateur (qui vient d’ailleurs d’obtenir enfin un oscar plus que mérité), et de devenir à son tour réalisatrice mais en ce démarquant des films de son père et en ayant son propre style.
Dès son premier film, elle marque un grand coup, Virgin suicides est un film subtil, dont on suit une famille américaine où en apparence tout se passe bien, avec leurs 5 filles, toutes plus belles les unes que les autres, surtout Lux (Kirsten Dunst), mais dès le début du film, on ressent un malaise dans cette famille a l’apparence parfaite.
Puis au fil du film, on comprend assez vite que l’on va assister à une catastrophe annoncée, le malaise se fait de plus en plus pesant, la pression sociale des parents envers leurs filles engendre cet immense désespoir que personne n’a pris l’intention de voir ou de comprendre, sauf la bande d’adolescent qui essaye de comprendre leur coin de mystère, qui n’est qu’en réalité le mal de vivre.
Sofia Coppola a su s’entourer de très grands acteurs, comme James Wood, excellent dans ce rôle du père oppressant et à la fois dominer par sa femme, et que dire de la prestation de Kirsten Dunst, ma chouchoute, ce film a permis de la révélée après « Jumanji » et « Entretien avec un vampire ».
Un film intimiste, que l’on soit fille ou garçon, ce film nous marquera à jamais, un grand film, et une grande réalisatrice, cette « marque » de fabrique de film tendre, intimiste et subtile, seront repris dans ses deux autres films « Lost in translation » et « Marie Antoinette » qui sont également des petits bijoux.
Mon seul regret sur ce DVD, c’est d’être tombé sur un défectueux, il me manque deux minutes du film.
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