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CRITIQUE DVD


MASTERS OF HORROR : LE CAUCHEMAR DE LA SORCIERE




Titre : Masters of horror : Le cauchemar de la sorcière

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 28/01/2007

Cette critique a été visitée 293 fois. Aide

 

Editeur : FIP (First international production)
Année de sortie au cinéma : 2005
Date de sortie du DVD : 03/10/2006
Durée du film : 60 minutes


Résumé : Walter Gilman, un universitaire étudiant une théorie sur des liens interdimensionnels, loue dans la vieille ville d'Arkham en Nouvelle-Angleterre, une mansarde dans un immeuble délabré. Hanté par des cauchemars terrifiants mettant en scène une sorcière, un rongeur à tête humaine et peut-être Satan lui-même, Walter commence à perdre tout contact avec la réalité...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7/10)

"Le cauchemar de la sorcière", le segment des "Masters of horror" de Stuart Gordon, marque les retrouvailles du réalisateur avec l'écrivain H.P. Lovecraft, après ses fameuses adaptations que sont "Re-animator", "From beyond" et le sous-estimé "Dagon", pour une histoire certes prenante et convenant parfaitement au format de l'anthologie, tout en restant assez superficielle.
Le script s'intéresse à un jeune étudiant qui vient de s'installer dans une "chambre de bonne" d'une maison vétuste, parmi d'autres locataires, dont sa jolie voisine, une fille-mère sans le sou. Mais bientôt, des cauchemars plus vrais que nature mettant en scène une sorcière et son favori, un rat à tête humaine, viendront perturber le jeune homme jusqu'à le faire sombrer.
S'attachant à nous décrire en profondeur ses personnages dans un espoir d'identification évident, Stuart Gordon nous livre un début de métrage qui aura bien du mal à passionner, même si quelques éléments assez étranges viennent quand même animer un peu l'ensemble ( le vieillard et ses "délires", les bruits dans les murs ), avant que l'épisode ne prenne vraiment son envol après une première apparition de ce rat à visage humain, pour faire se succéder une série de situations assez folles ( le "rêve" érotique avec la sorcière ) qui en plus de jouer sur la panoplie traditionnelle du genre, se permettront d'effleurer une première fois un des tabous ultimes, avec la tentative de sacrifice du nourrisson, avant d'accéder au final, bien glauque, méchant et saignant, même si toute dernière bobine dans l'asile, pourtant porteuse d'un gore appuyé, dénote étrangement avec le reste du métrage, en visant à conforter le personnage principal dans ses croyances, alors que le réalisateur les a instaurées quasiment dès le début comme un fait établi.
Mais surtout, ce qui fait le charme de cet épisode, c'est le plaisir de retrouver le style de son réalisateur et son goût immodéré pour le mélange des genres, en parvenant par le biais d'une histoire somme toute assez classique à y mêler une fois encore un érotisme volontaire ( mais bref ) et des plans sanglants plus que démonstratifs ( les yeux crevés ), tout en s'accaparant plusieurs éléments classiques du genre ( l'étoile à cinq branches "griffées" dans le dos du personnage principal ), sans oublier quelques clins d'oeil à son écrivain fétiche ( l'université "Miskatonic", la présence du "Nécronomicon" ). Mais en plus, Stuart Gordon fait ici preuve de pulsions macabres terriblement visuelles ( les petits squelettes ) et ose montrer l'inmontrable avec la mort du bébé.
Mais on pourra quand même regretter l'aspect superficiel de l'ensemble, ne développant pas assez certains aspects du métrage ( la sous-intrigue mettant en scène le vieillard aurait mérité que l'on s'y attarde, ce qui aurait renforcé l'effet dramatique produit par ses aveux et son dénouement ), tout en laissant beaucoup de zones d'ombre autour de la sorcière.
L'interprétation est correcte, malgré la présence d'un Ezra Godden peu impliqué et inexpressif, et la mise en scène du réalisateur est plutôt posée en demeurant classique. Les effets spéciaux du métrage sont réussis, aussi bien lorsqu'ils versent dans un gore franc que pour des maquillages souvent bluffants.
Donc, pour son segment des "Masters of horror", Stuart Gordon a su dépasser un script d'apparence basique pour nous offrir une fois encore quelques instants mémorables !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image connaît juste de petits soucis de compression lors de certaines séquences se déroulant dans l'obscurité.

La bande-son est cohérente, avec une partition musicale de richard Band plus qu'appréciable et collant parfaitement au style du métrage.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un bon graphisme. Les bonus contiennent un petit reportage sur l'oeuvre de Stuart Gordon faisant intervenir les principaux interprètes de ses films, une interview du réalisateur qui revient sur sa carrière et décortique largement son épisode des "Masters of horror", l'analyse d'une séquence réussie du film, un making-of plutôt insignifiant, et en bonus caché un très court bêtisier et l'analyse d'un des effets visuel incorporé au métrage.

Tout en reprenant les couleurs de la collection, l'affiche a du mal à avoir de l'effet, le verso est classique mais comporte des photos intéressantes. L'intérieur du digipack retrace la carrière du réalisateur, tout en l'agrémentant de quelques éléments propres au segment dans ses dessins. le disque se contente de réintroduire la traditionnelle éclaboussure de sang de l'anthologie.


Note finale :

  (13.5/20)


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