CRITIQUE DVD

Je dois constater que ce film m’a déçu, autant j’ai été enchanté par le premier film d’Eli Roth « Cabin Fever » autant celui là me laisse de marbre car force est de constater qu’il ne s’y passe pas grand chose, le film commence réellement qu’au bout d’une heure et les 29 minutes restantes ne parviennent pas à rattraper la lenteur et l’absence d’histoire du film.
Nous avons trois jeunes, deux américains et un islandais qui ont décidé de voyager en Europe pas pour les monuments mais pour les filles et le sexe, c’est alors qu’on leur conseil une destination de rêve ou toutes les filles sont belle et facile, ce pays c’est la Slovaquie, ils décident donc d’aller à Bratislava (et non Prague comme il est écrit sur la jaquette, qui est la capitale de la République Tchèque et non de la Slovaquie), en arrivant dans ce pays, où les enfants sont dangereux et les filles faciles, ils se retrouvent pris un à un dans une sorte d’association pour sadiques, qui aiment tuer surtout les étrangers et principalement les Américains, mais avec divers ustensiles, et avec l’appui et l’aide de la police et de ceux de l’auberge de jeunesse, de l’hostel.
Pourquoi avoir choisi la Slovaquie, qui sont ces gens ? Bonne question, à en croire le film, la Slovaquie serait un pays horrible avec que des usines en ruine, des rues crades et anxiogènes, des enfants délinquants, une dictature aimant torturer les étrangers pour leur plaisir, mais avec des filles faciles qui aiment le sexe et montrer leurs seins, car ils manquent d’hommes dans ce pays, très clichés et franchement très peu crédible, surtout pour nous européen.
A la limite prendre la Biélorussie, aurait été plus crédible sachant que c’est une dictature.
Non seulement il ne s’y passe rien mais les sensations fortes, promise ne sont pas au rendez-vous au bout d’une heure, en 29 minutes, on ne voit qu’un œil qui pend et que deux doigts qui tombent, pour une version non censurée, c’est un peu juste, la fin est également un peu trop facile et peu crédible.
Bref un film bien décevant et ennuyeux, pour les sensations fortes, préférez « Cabin Fever ».

L’image est correcte mais elle est un peu granuleuse et un peu terne.

Le son en 5.1, n’est pas aussi vif qu’il devrait l’être notamment pendant les dialogues et ils sont nombreux, le son n’est mis vraiment qu’à contribution que pendant la dernière demi-heure avec les cris.

Le menu est avec du sang et des cris, concernant les bonus, nous n’avons pas grand chose de vraiment palpitant à nous mettre sous la dent :
- 6 bandes-annonces
- commentaires avec les sous-titres
· Avec Eli Roth et les producteurs exécutifs Quentin Tarantino, Boaz Yakin et Scott Spiegel
· Avec le réalisateur, les acteurs Barbara Nedeljakova et Eythor Gudjonsson, les chefs monteurs et web author
· Avec le réalisateur, le producteur Chris briggs et le responsable de la documentation Gabriel Roth
· Et le commentaire seul du réalisateur Eli Roth
- Documentaires : dissection en trois parties, à voir séparément ou en intégrale, c’est le making-of mais pas forcément très passionnant voir même un peu ennuyeux, avec des blagues lourdingues du genre « qui a pété ? », on apprend que le film a été tourné à Prague et que dans les toilettes tu sens le fruit de nos entrailles toucher les fesses.
- Saccage : la scène du saccage de la voiture en multi-angle où l’on apprend qu’un acteur a faillit se prendre réellement une brique à la tête par un enfant, ça présente peu d’intérêt.

Boîtier amaray classique noir, contenant un feuillet avec le chapitrage, la sérigraphie imprimée reprend l’image du sur-étui, qui lui-même est imprimé avec une matière granuleuse qui rend bien.
A noter la grosse coquille, comme je disais dans le commentaire du film, Prague au lieu de Bratislava.
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