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Titre
:
Aladdin - Edition collector / 2 DVD
Version :
Française
Auteur de la critique :
langeikki
Date de la critique :
07/11/2006
Cette critique a été
visitée
905 fois.
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Editeur : Disney Année de sortie au cinéma : 1992 Date de sortie du DVD : 06/10/2004 Durée du film : 87 minutes Acteurs: Robin Williams
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Résumé :
Il était une fois au pays des mille et une nuits, un jeune homme nommé Aladdin qui mène la vie insouciante d'un gamin des rues jusqu'au jour où il rencontre la princesse Jasmine. Il va alors se retrouver après maintes mésaventures en possession d'une lampe bien mystérieuse. En la frottant, il fera apparaître devant lui le génie le plus excentrique, le plus drôle, le plus puissant et le plus imprévisible de tous les temps qui lui proposera d'exaucer 3 voeux... Mais le grand vizir Jafar, dont l'ambition est de prendre le pouvoir, tentera tout pour s'emparer de cette lampe et obtenir ainsi le trône du Sultan...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
Quand on est fan de l’age d’or des studios Disney on a toujours un peu plus de mal a accrocher aux films réalisés après la mort du maître. Nostalgique, il m’a fallu du temps pour adhérer a ceux sortis au cinéma après ma naissance. Bien sur j’ai été élevé en mangeant du classique mais surtout en voyant Bernard et Bianca, Basil détective privé ou Robin des bois. C’est dans une indifférence et un mépris total que je snobais La petite sirène, La belle et la bête, le roi lion ou Aladdin. Des années plus tard, plus sage et plus ouvert je me décidait enfin à juger l’œuvre des héritiers... Cette adaptation très libre d’un conte des 1001 Nuits est un des premiers film du studio a s’aventurer hors des environnements propres a Disney (Angleterre ou Amérique) Ce qui est frappant au premier chef dans celui-ci, c’est la grosseur du trait des personnages et des décors. On apprendra dans le making of que cela se rapporte a la volonté qu'a eu l'équipe de reproduire le style d'écriture arabique et d'arrondir systématiquement les traits de chaque dessin. Désorienté, je me laissait donc embarquer dans cette aventure au son d’une tres bonne première chanson « Arabian Nights » Suivent les premières scènes avec un Jafar a la silhouette fidèle aux grandes « méchantes » Disney. La reine de blanche neige ou la sorcière de la belle au bois dormant ayant sans doute inspirés les créateurs de cet opus même si il n’en est fait aucune mention dans le making of... Son but ? Eh bien a l'image d'Iznogoud il voudrait bien devenir calife a la place du calife ! la seule différence est qu'ici c'est du sultan d'Agrabah qu'il s'agit. Comme la tradition le veut, le méchant est accompagné d’un loyal sujet qui servira sa cause tout en amusant la galerie : Iago, perroquet infâme qui a toujours quelque chose a dire et qui ferait presque passer son abject maître pour un saint tant il est agaçant... Cette paire est tres complémentaire et forme un couple parfaitement assorti. S’en suit la première séquence avec le jeune voleur Aladdin et son fidèle singe chapardeur Abu. Une course poursuite pas tres inspirée accompagnée d’une chanson minable commençaient à me faire douter de la qualité du métrage tout du moins dans sa version française... C’était sans compter sur l’apparition majestueuse d'une princesse Jasmine remarquablement dessinée et aprétée... Bien peu de petits ou de grands enfants pourraient résister a sa frimousse totalement craquante et a son caractère volcanique. Cette nouveauté chez les princesses Disney habituées à être plus douces et moins affirmées se confirmera dans les futures productions du studio (Pocahontas, Mulan etc…) Par la suite, le métrage va crescendo et on ne s’ennuie plus une seconde !! De la fugue de Jasmine jusqu’a la découverte de la caverne aux merveilles par Aladdin en passant par les complots de Jafar et la fuite en tapis volant (A noter des effets numériques pas tres convaincants lors de cette séquence) l’animé prend enfin son envol et le temps passe vitesse grand V. Le second gros point fort du métrage est bien évidemment l’apparition de l’omnipotent génie bleu guimauve aux yeux rieur et aux attitudes cartoonesques. Sans vouloir critiquer le personnage d’Aladdin on se rend bien compte que dans ce film le héros passe au second voire au 3ème plan derrière cette magnifique galerie de personnages haut en couleurs et forts en caractère mais pourquoi s’en plaindre ! Au contraire, c’est avec grand plaisir qu’on dépêche une partie de notre attention sur cette multitude de possibilités pour choisir notre héros favori. Aladdin transformé en prince on assistera aux 2 plus belles chansons du film, la tres rigolote et entraînante « prince Ali » qui accompagne l’entrée du prétendant dans la cour du sultan et « Ce rêve bleu » petit ode romantique pas tres bien interprété en VF mais mélodiquement en phase avec les superbes images qui défilent sous nos yeux lors du voyage en tapis volant. La suite nous conte en particulier la tentative d’assassinat d’Aladdin et la chute du grand Vizir. Il rebondira néanmoins presque instantanément en envoyant Iago voler la lampe magique a notre héros qui était en train de perdre son statut de « diamant d’innocence » Devenu grâce au génie le maître des lieux doublé d’un sorcier des plus maléfiques, Jafar soumis l’ex sultan et sa fille puis congédia Aladdin. Cette scène tres impressionnante nous replonge une nouvelle fois dans la grandeur de l’age d’or et des fameuses démonstrations de puissance des méchants style Disney. Le final dans la même veine sonnera le glas du tyran après un combat déséquilibré que le vaurien remportera grâce à sa malice et à la mégalomanie d’un Jafar aveuglé par sa soif de grandeur. Il aura prouvé en cette occasion sa valeur, conquis définitivement le cœur de Jasmine et de son père qui bravera la loi pour permettre leur union. Aladdin débarrassé de ses démons tenu sa promesse et libéra le génie de sa condition. C’est sur ce feu d’artifice empli d’amour et de bons sentiments que se termine le 37ème long métrage des studios Disney que n’aurait sans doute pas renié le maître. Il est tout de même honnête de constater qu’on aurait aimé plus de chansons impliquant Jasmine et qu’on aurait souhaité plus de variété dans les décors proposés… Mais sans faire la fine bouche, force est de constater que malgré ses quelques petits défauts qui n’en font pas un chef d’œuvre mais un divertissement puissance 1000, Aladdin reste un grand classique de l’animation des ces 20 dernières années a qui il n’aura pas manqué grand-chose pour obtenir ce statut.
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