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Le pitch de base de ce film de Jean Rollin est assez simple : une jeune femme se retrouve isolée en pleine campagne et elle s'aperçoit assez vite que les habitants sont victimes d'une épidémie. Si le sujet est classique, le traitement l'est beaucoup moins. Comme à son habitude, Rollin nous donne un film particulièrement étrange, où l'aspect onirique est très présent. Seulement, par rapport à d'habitude, on constatera que les scènes de nu sont quasiment réduites au minimum. Par contre, on a droit à des scènes très gores, le film de Rollin, avec cette histoire d'épidémie et ses habitants défigurés, pouvant naturellement faire penser à la trilogie des morts vivants de Romero. Attention cepndant car, comme toujours chez Rollin, le rythme du film est très lent. Avec son histoire d'épidémie, Rollin en profite pour critiquer ouvertement le fait que l'on détruise la nature alors que celle-ci mérite d'être préservé.
On a donc droit à un film d'horreur assez lent mais onirique et pour le moins original.
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