CRITIQUE DVD

L’amour peut-il engendrer la haine et la folie ? Si je dois en croire ce qu’il s’est passé dans mon immeuble une nuit de la semaine dernière, où un voisin voulait tuer à coup de sabre le nouveau copain de ma voisine par dépit amoureux, je dirais que oui.
Adrian Lyne nous offre un thriller machiavélique, ou ce qui n’était pour Michael Douglas qu’une partie de jambe en l’air et une faiblesse, est vu du coté d’Alex (Glenn Close) comme une promesse de mariage, ce qui commença par une attirance, montera crescendo jusqu’à la folie, le réalisateur à su s’entourer d’acteur mémorable dont Glenn Close inquiétante à souhait, modifiant l’image de la femme toujours douce et incapable de méchanceté.
Voici donc un film, dont la scène culte du lapin aura choquée toute une génération d’américain, ils auront tellement été choqués pendant le visionnage test, qu’ils voudront une fin grandiloquente à la Hollywoodienne pour se soulager, ce qui gâche hélas le film et est pour ainsi dire risible et ridicule.
Heureusement la fin alternative qui était présente à l’origine est présent sur le DVD, une fin machiavélique à souhait et noir, dans la constante du reste du film.

C’est un peu le strict minimum niveau image, pour une édition dite collector, il y a encore du boulot, l’image est granuleuse, terne, il y a la présence de poussière et de points blancs, à revoir.

Le son est plus correct que l’image mais c’est un peu le minimum syndical.
Le film est à voir en VO, le doublage français commence à dater, et la voix de la gamine est horripilante et mal doublé.
A noter la musique de Maurice Jarre, qui apporte beaucoup à l’ambiance du film.

Etant donné que c’est une édition collector, nous avons quelques bonus :
- A tout jamais fatale : Le Making-of en quatre chapitres, intéressant et complet avec notamment l’impact culturel que le film à eu dans la société.
- La fin alternative : Beaucoup plus noire et machiavélique que celle du film
- Le commentaire audio du réalisateur avec le sous-titre
- Et la bande-annonce en VO du film
Sur le menu nous avons un téléphone qui sonne avec une musique inquiétante.

Boîtier amaray classique noir, avec une jaquette ratée malgré la présence de l’affiche, la bande rouge et le terme « édition collector » sont en trop, en plus l’affiche est dans un carré et ne recouvre pas la jaquette entièrement.
La sérigraphie est imprimée mais le rond central ne l’est pas et il y a la présence de beaucoup de mention légale gâchant le tout.
A noter la présence d’un feuillet avec le chapitrage.
Pour une édition collector, c’est vraiment simpliste et minimaliste.

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