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Titre
:
Kiki la petite sorcière
Version :
Française
Auteur de la critique :
Vance
Date de la critique :
27/08/2006
Cette critique a été
visitée
445 fois.
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Editeur : Miramax Année de sortie au cinéma : 1989 Date de sortie du DVD : 24/03/2005 Durée du film : 103 minutes Réalisateur: Hayao Miyazaki
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Résumé :
Kiki est une petite sorcière sympathique de 13 ans. Comme le veut la tradition, elle doit quitter sa famille dans l'année et s'installer seule, dans une ville de son choix, pour exercer son métier. Un beau jour, elle se décide enfin à partir. Sa mère lui offre un balai volant, flambant neuf, et la jeune sorcière s'envole avec son fidèle compagnon, le chat Jiji. Après un voyage tourmenté par les intempéries, Kiki atterrit dans la ville portuaire de Kolico, et décide d'y prendre ses quartiers. Malheureusement, les habitants ne prêtent guère attention à elle. Alors qu'elle n'a aucun endroit pour dormir, Kiki est recueillie par une boulangère compatissante. Pour rentabiliser son balai magique de compétition et conquérir le coeur des habitants, Kiki décide d'ouvrir un service de livraison postale...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8/10) |
Seconde vision en DVD, toujours autant de poésie et de magie. Certes, il n'arrive pas à captiver autant que Mononoké ou Chihiro, à émouvoir autant que Totoro ou le Château dans le ciel, mais il demeure sensible et touchant. Le cadre est typique chez Myiazaki : une Europe traditionnelle hésitant entre les années 20 et 60 ; on sait qu'il y a la TV mais les téléphones et les véhicules viennent clairement d'avant-guerre, de même que le gigantesque dirigeable. D'ailleurs, ce dernier, les costumes des policiers et les caractères gothiques des enseignes de magasins laissent à penser que ça pourrait se passer dans le nord de l'Allemagne (présence aussi de la mer).
L'une des particularités est cet aspect fantastique latent : l'apparition de la jeune sorcière en ville fait tourner les têtes, mais les personnes âgées ne sont pas étonnées outre mesure. C'est un peu comme si, face à la technologie, la magie avait cédé du terrain, mais sans disparaître totalement. Du coup, le propos se rapproche beaucoup plus de celui de Totoro, voire Mononoké.
Les cyniques du XXIe siècle que nous sommes pourront trouver cela niais et futile ; c'est pourtant rafraichissant. Comme d'habitude chez le réalisateur, le noeud de l'histoire se situe dans la relation qu'aura Kiki avec un garçon fasciné par elle, relation qu'elle refuse d'abord et qui va influencer sa jeune carrière de livreuse.
Ca aurait pu être cucul et pourtant c'est remarquablement touchant, élégant et stylé. La fin procure même une certaine tension, davantage que dans Totoro. Comme souvent, le générique de fin montre, par quelques séquences supplémentaires et images fixes, ce qui se passera après la fin. Agréable moment.
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