Présentation : 3
couples se retrouvent pendant une semaine de vacances dans une maison. 6
personnages aux caractères très différents et très affirmés. C'est donc l'heure
des médisances, des ragots et des affabulations sur les uns et les autres ;
tout se met en place pour le règlement de comptes général…
L'avis : Mis en scène par François Rollin cette pièce filmée au théâtre du
Splendid constitue un bon moment de détente.
Chaque personnage avec son originalité est un sketch à lui tout seul. On trouve
donc pêle-mêle : un vétérinaire obsédé par le temps (il faut une minute 32 pour
aller à la plage !) ; sa femme qui place ses enfants au-dessus de tout ; un
galeriste obsédé par son prénom et sa femme aux orgasmes à retardement (5
heures); enfin, une assistante dentaire délurée mais sympathique et son mari,
qui semble le plus sensé de la bande.
Tout ce petit monde parle, ragote dans le confinement de leurs chambres
respectives : bref tout le monde y passe. Et tout ça à cause de la mort d'un
chien, nommé pipeau…!
Le pièce est très bien jouée. Elle est au départ organisée comme une suite de
minis-sketchs : chaque couple passe sur scène dans une chambre différente à
chaque fois pour nous raconter sa journée de vacances ainsi que les problèmes
rencontrés avec les autres couples. Ces petits dialogues de 5 mn donnent un
rythme rapide et alerte à la pièce.
En fait, tout se prépare pour la dernière demi-heure de la pièce : nos 3
couples se retrouvent autour d'une table pour leur dernier repas. C'est l'heure
du bilan des vacances et de dire ses 4 vérités à chacun.
C'est une pièce qui ne vous fera pas hurler de rire, mais il y a quand même 2
ou 3 répliques bien senties et qui ne gâchent pas notre plaisir. On sourit, on
s'amuse de voir ces couples se critiquer les uns et les autres et on s'y
reconnaît un peu. Du point de vue du jeu des acteurs, pas de remarques
particulières : chacun joue très bien son rôle sans qu'un seul se démarque
forcément par rapport aux autres.
L'Image : 2/3
Détails techniques : Ratio :
1.85 - Format Vidéo :
4/3
Avis : Pas de commentaire particulier car
il s'agit tout simplement d'une pièce de théâtre récente. De bons contrastes
qui donnent une image très agréable à voir. Néanmois la jaquette indique le
plein écran 4/3 (1.33) alors que le format de la pièce est clairement un
1.85 (peut être même un 2.00)
On regrettera simplement alors qu'il faille zoomer sur une TV 16/9 et ainsi
forcément perdre en définition. Si seulement le programme avait été
transformé en anamorphique, cela n'aurait pas été le cas.
Avis : C'est un son stéréo en 2.0. Les
dialogues se dessinent parfaitement.
La musique (durant les changements de
"chambres des couples") ne donne pas vocation à faire trembler votre
installation. Encore une fois, c'est du théâtre.
L'Interactivité
: 1/3
L'ergonomie
des menus : Ce DVD issu de la collection coproduite par la chaîne Comédie commence
avec un gag dans le message légal (droits….). On est déjà dans le ton.
Le sommaire est sonorisé et l'accès aux chapitres donne lieu à une courte
réplique de la pièce.
Les vignettes des chapitres sont animées et sonorisées. C'est simple, mais
c'est bien fait et les couleurs vives utilisées sont dans le ton.
Les bonus :
Pas grand chose dans la partie bonus :
3 bandes annonces
Les bandes annonces de 3 autres pièces issues de cette collection : Les
copropriétaires, Sous les pavés, la plage et Théâtre des animaux.
On aurait bien aimé une petite interview des acteurs et/ou de François Rollin.
Dommage…
Les Visuels
: 0.5/1
La pochette
/ Le packaging
Avec un visuel commun à toute
la collection (fonds de rideaux rouges), la jaquette laisse apparaître
l'affiche de la pièce. Le boîtier Amaray étant transparent, la liste des
chapitres se trouve au verso de la jaquette. Rien d'exceptionnel, mais cela
permet, si on désire acheter toute la collection d'avoir une uniformité de
présentation.
La sérigraphie
La sérigraphie est très sobre et toujours dans ce même soucis d'uniformité
(fonds de rideaux rouges) ne présente que le titre de la pièce et différents
logos. Malgré un rond central imprimé, on reste un peu sur sa faim.