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DVD A LA LOUPE - PITCH BLACK

Lui écrire surfeur51
Pitch black DVD sorti le 20/02/2001


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Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie en salle : 19 Juillet 2000
Nombre d'entrées : 49 000 env.

Durée du film : 1 h 44 min.
Acteurs: Vin Diesel

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Nombre de visites :
671


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : En s'extirpant de l'épave de leur appareil, des rescapés découvrent une planète déserte, brûlée par trois soleils qui semblent ne jamais vouloir se coucher. Autour de Fry, la jeune pilote, une poignée de civils, un chasseur de primes shooté et son redoutable prisonnier, Riddick. Tueur au regard insondable, capable de traquer sa proie dans l'obscurité la plus totale. Mais lorsque les ténèbres engloutiront les survivants, une menace plus effrayante encore verra le jour...

Avis : Film de science-fiction horrifique tourné avec des moyens très modestes, "Pitch Black" mérite largement mieux que son faible succès dans les salles françaises, peut-être plombé par la période des vacances et le succès de "Gladiator". Aujourd'hui ce film bénéficie d'une cote bien meilleure, sa sortie en DVD ayant permis à beaucoup de le découvrir, souvent après qu'ils aient vu en salles le film qui lui fait suite, "Les chroniques de Riddick".

La trame du scénario n'est pas d'une grande originalité, la découverte de monstres sanguinaires sur une planète éloignée faisant naturellement penser à "Alien" et aux nombreuses séries B qui se sont inspirées du chef d'œuvre de Ridley Scott. Mais David Twohy, le réalisateur de "Pitch Black", réussit à renouveler le genre grâce à un traitement graphique assez unique dans l'histoire du cinéma, et au caractère très charismatique de son héros, Riddick, personnage complexe difficilement classable dans la catégorie des "bons" ou des "méchants". Le scénario, bien que linéaire dans son déroulement, comporte de nombreuses surprises, dont une fin non conventionnelle qui pourra dérouter les spectateurs habitués aux dénouements hollywoodiens.

La photographie joue sur le contraste entre une planète écrasée par la lumière aveuglante de ses trois soleils, donnant des images surexposées à l'extrême dans les tons jaunes ou bleus, et la même planète soumise à une éclipse simultanée la plongeant dans les ténèbres, avec des images très sombres. Ce traitement graphique, associé à des jeux de caméra variant angles et focales, donne un cachet assez unique au film, et permet de compenser des décors minimalistes (le film a été tourné dans un désert du sud de l'Australie). Les personnages, peu nombreux, sont présentés de manière assez approfondie avec leurs qualités et leurs défauts dans la première partie du film, et cela permettra d'expliquer leur comportement individuel lors du morceau de bravoure constitué par la lutte pour la survie contre des créatures qui ne supportent pas la lumière mais qui vont profiter de l'éclipse pour fondre sur leurs proies. Le rythme est vif, d'autant plus que ces montres volants, genre de ptérodactyle à tête de requin-marteau, se déplacent à une vitesse phénoménale. C'est Vin Diesel, quasi inconnu à l'époque, qui tient la vedette dans le rôle de Riddick, un criminel nyctalope qui va utiliser toutes ses ressources pour tenter de sauver ses compagnons d'infortune. Avec lui, on notera Radha Mitchell dans le rôle de Carolyn Fry, la femme qui pilotait le vaisseau spatial lors de son accident, du à un impact de météorite, et qui rappelle par certains côtés la Ripley de "Alien", Cole Hauser, incarnant Johns, le chasseur de prime qui convoyait Riddick vers sa prison, et Keith David dans le rôle d'un imam escortant des musulmans dont la plupart sont morts lors de l'atterrissage catastrophique de la navette.

Même si certaines scènes sont assez gore, on baigne dans une atmosphère plus de tension que de peur. Certains effets font sursauter, mais ce sont les scènes spectaculaires que l'on retiendra en premier, et cela commence dès le début du film par le crash de l'engin spatial. Il s'ensuit une période plus calme destinée à situer les personnages, le scénario laissant croire à ce moment que l'action va être circonscrite aux conflits internes au petit groupe de survivants. C'est alors que la tension monte pendant que la nuit s'installe, pour réserver une deuxième partie de film haletante, qui joue plus sur les peurs du noir de l'enfance que sur le caractère monstrueux et implacable des "habitants" de la planète perdue. Au total, un film qui, sans être un chef d'œuvre, vaut réellement la peine d'être découvert et peut déjà être reconnu comme un classique du genre.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Qualité technique optimale pour une image très particulière, avec des scènes allant du blanc brûlé au noir intense. La gestion du contraste est optimale compte tenu de ces caractéristiques, la définition est excellente et la compression pratiquement sans faille. Par contre, les choix artistiques extrêmes de la photographie de David Eggby, avec beaucoup de filtres spéciaux, peuvent surprendre, mais c'est aussi ce qui fait en partie le charme du film.

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Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français, Anglais, Italien et Espagnol - Sous-titres : Français, Anglais

Avis : Quelques scènes qui mettent vraiment à contribution enceintes et caisson de basses, à commencer par le crash initial, et les attaques des monstres. Les effets, nombreux, sont bien spatialisés, la musique de Graeme Revell parfaitement répartie, et même si ce n'est pas un film de dialogues, ceux-ci sont correctement séparés. VO et VF se valent sur le plan technique.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le film se lance directement après le choix de la langue, les menus, fixes avec fond musical, en anglais, et d'un graphisme tristounet, devant être appelés à la télécommande. Le film est découpé en 18 chapitres, et on peut changer de langue et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Si, en quantité, les bonus peuvent faire illusion, on ne peut qu'être déçu par leur qualité.

  • Making of promotionnel de 5 minutes en 4/3 VOst, avec très peu d'images de tournage, bien trop court pour donner une bonne idée de la confection du film.
  • Commentaires du réalisateur et des acteurs Vin Diesel et Cole Hauser. D'une part ces commentaires ne sont pas sous-titrés, mais en plus ils sont décevants sur les informations apportées.
  • Commentaires du réalisateur David Twohy, du producteur Tom Engelman et du superviseur des effets spéciaux Peter Chiang. Ils sont aussi non sous-titrés, mais bien qu'il y ait trois intervenants, par ailleurs peu enthousiastes, il y a beaucoup de blancs. A réserver aux plus acharnés.
  • "Raveworld pitch black event" : documentaire musical sur les rave parties de 18 minutes en 4/3. Pas grand chose à voir avec le film, sinon quelques extraits, à réserver aux amateurs de musique techno.
  • Deux bandes annonces en 4/3 VOst, présentées à la suite l'une de l'autre dans un seul document chapitré.
  • Notes de production, et filmographies des cinq acteurs principaux et du réalisateur, le tout étant constitué de pages de texte N&B illustrées, malheureusement en anglais.

  • Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir, avec un dépliant quatre pages donnant la liste des chapitres. Le visuel minimaliste est cohérent avec le ton du film (il s'agit de la vision qu'ont les monstres), mais pas vraiment esthétique, alors que l'affiche, très différente, étaient beaucoup mieux réussie.



    La sérigraphie

    La sérigraphie est elle issue de l'affiche, mais bien qu'imprimée avec soin, elle est pénalisée par le rond central qui rogne une large part de l'image. Les logos et textes légaux, sans être démesurés ressortent beaucoup en blanc sur fond noir.


    Note Finale : (14/20)

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