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DVD A LA LOUPE


QUI A TUé BAMBI ?

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Qui a tué Bambi ? DVD sorti le 07/05/2005


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Aventi
Distributeur :
Aventi

Date de sortie en salle : 24 Décembre 2003
Nombre d'entrées : 134 000 environ

Durée du film : 2 h 01 min.

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
2319


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : Isabelle, une jeune fille vive et jolie, suit des études d'infirmière dans un hôpital. C'est là qu'elle fait la connaissance du docteur Philipp, un chirurgien respecté. Elle est d'abord intriguée par sa froideur. Puis persuadée qu'il cache quelque chose, elle le soupçonne d'avoir un rapport avec des accidents inexpliqués survenus dans l'hôpital…

Avis : Premier film de Gilles Marchand, "Qui a tué Bambi ?" est un thriller noir qui se déroule en milieu hospitalier, tourné à l'hôpital Trousseau de Tours. Le réalisateur joue sur l'ambiance froide et clinique du lieu pour distiller une angoisse certaine, augmentée par la présence du matériel habituellement utilisé en chirurgie, seringues, scalpels et anesthésiants dont on n'aime jamais trop voir l'utilisation. Bien que présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 2003, le film n'a connu qu'une fréquentation en salles assez modeste, un peu décevante compte tenu de qualités bien présentes d'ailleurs saluées par la critique.

Les débuts d'Isabelle en tant qu'infirmière stagiaire se passent sans problèmes, d'autant plus que sa cousine Véronique travaille déjà dans le service, mais suite à des vertiges, elle va faire la connaissance du docteur Philipp, dont la prévenance envers elle cache mal une certaine froideur. C'est lui qui va la surnommer Bambi, car "elle ne tient pas sur ses pattes". De nouveaux évanouissements ne vont rien arranger, et Isabelle va être amenée à soupçonner le beau docteur d'abuser de ses patientes lorsqu'elles sont endormies. Pourtant la réputation de celui-ci est intacte et la jeune femme se demande elle-même si elle n'est pas en train de délirer, tout en s'interrogeant sur les incidents ayant entraîné la disparition de deux patientes…

Isabelle est interprétée par la jeune Sophie Quinton, lumineuse, dont c'est le premier rôle au cinéma et qui tire très bien son épingle du jeu, car elle porte l'essentiel du film, avec en face d'elle Laurent Lucas en docteur Philipp, d'autant plus inquiétant qu'il présente initialement une allure plutôt avenante. L'affrontement apparaît comme inégal entre la jeune fille inexpérimentée, handicapée de surcroît par ses problèmes d'oreille interne qui la conduisent à des évanouissements, et le praticien reconnu qui semble manipuler les personnes aussi bien que les flacons d'anesthésiants. L'atmosphère s'alourdit peu à peu, sans que l'on sache exactement, au début, si l'homme que l'on voit se livrer à des attouchements sur des patientes endormies correspond à la réalité, ou aux obsessions fantasmées d'Isabelle pendant ses pertes de connaissances. Le reste du casting est éclipsé par les deux personnages principaux qui occupent presque toujours le devant de la scène. On citera néanmoins Catherine Jacob (Véronique, la cousine d'Isabelle), et Yasmine Belmadi (Sami, son petit ami).

Gilles Marchand réalise donc un film sur un scénario écrit en collaboration avec Vincent Dietschy, après qu'il ait été le scénariste d'un autre thriller angoissant, "Harry, un ami qui vous veut du bien". Sa mise en scène est sobre et maîtrisée, il joue sur les couleurs blanc et bleu largement dominantes pour donner une tonalité froide à l'image en concordance avec l'ambiance recherchée, et utilise largement les travellings pour donner du mouvement aux prises de vues dans le milieu confiné des longs couloirs de l'hôpital. Le soin apporté à l'image et aux effets sonores servent à crédibiliser un scénario plus subtil que ce que l'on pouvait soupçonner au premier abord, la situation devenant de plus en plus ambiguë et malsaine jusqu'au retournement final, dans les toutes dernières secondes du film, que chacun appréciera ou non, selon sa sensibilité.

Ce film est à conseiller à ceux qui aiment les films d'ambiance, sachant que tout reste feutré, sans scène violente ni spectaculaire, et que tout repose plus sur les dialogues que sur l'action. Le rythme s'essouffle d'ailleurs un peu vers le milieu du film pour réserver un final en forêt assez déroutant, et l'on peut se demander si ce thriller n'aurait pas gagné à durer un petit peu moins longtemps. Il s'agit néanmoins d'une première œuvre plutôt réussie par son scénariste-réalisateur, et que l'on peut découvrir à moindre frais en DVD, dans une édition simple à faible prix.


L'Image : 1.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Si les couleurs froides voulues par le réalisateur sont bien restituées, avec des contrastes bien marqués, la définition est moyenne, avec beaucoup de grain, surtout dans les scènes sombres. De plus la compression est souvent en défaut. Il est dommage qu'un peu plus de soin n'ait pas été apporté au transfert numérique, car la photographie de Pierre Milon est assez léchée.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et stéréo en Français.

Avis : La piste 5.1 est évidemment à privilégier si l'on dispose de l'installation adéquate, car elle fournit une ambiance enveloppante, avec des bruitages assez bien spatialisés. La musique, due à plusieurs compositeurs différents présente des tonalités assez diverses, du mélancolique envoûtant à un style plus enlevé. En général, la musique reste bien en accord avec la tonalité des scènes correspondantes.


L'Interactivité : 0.5/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et musicaux. Le film n'est malheureusement découpé qu'en 12 chapitres, insuffisants pour retrouver facilement une scène.


Les bonus :


Les Visuels : 0.5/1



La pochette / Le packaging

Boîtier amaray noir Le visuel reprend exactement l'affiche du film, avec Isabelle qui se retourne dans un couloir comme si elle sentait venir une menace.



La sérigraphie

La sérigraphie reprend l'image de la jaquette. L'impression comprend le rond central, les logos et textes légaux sont assez discrets.


Note Finale : (12/20)

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