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DVD A LA LOUPE


A.I. INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - EDITION SPéCIALE / 2 DVD

Lui écrire surfeur51

A.I. Intelligence Artificielle - Edition spéciale / 2 DVD DVD sorti le 24/04/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie en salle : 24 Octobre 2001
Nombre d'entrées : 1 575 200 env.

Durée du film : 2 h 20 min.
Réalisateur: Steven Spielberg
Acteurs: Jude Law

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Nombre de visites :
3503


   

Le Film : 9/10

Résumé : Dans un futur proche où la fonte des glaces a submergé la majorité des terres habitables, les robots, communément appelés les mécas, font partie de la vie quotidienne des hommes. Les naissances étant sévèrement contingentées, le professeur Hobby souhaite créer un enfant robot capable de développer au contact des humains, un vaste répertoire d'émotions, de désirs et de souvenirs.

Avis : "A.I. Intelligence Artificielle" se présente sous la forme d'un film de science fiction où la technique permet de produire des robots ayant un comportement quasi humain. Mais ce thème n'est en fait que secondaire, et donne prétexte à une fable philosophique et poétique sur le sentiment de l'amour, en tant qu'attachement exclusif et indestructible d'un être envers un autre. L'amour dont il s'agit ici est l'amour filial, implanté dans la mémoire d'un enfant robot avec pour objet sa mère adoptive, et qui va guider ses gestes pour l'éternité. Servi par des effets spéciaux époustouflants et une image d'une très grande beauté, mais abordant un sujet difficile et quelquefois dérangeant, "A.I." est une oeuvre qui ne laisse pas indifférent, et s'il est considéré par certains comme le meilleur Spielberg, il est pour d'autres le moins réussi.

Ce film est adapté d'une nouvelle de Brian Aldiss, "Supertoys Last All Summer Long", et c'est Stanley Kubrick qui avait initialement travaillé sur ce projet avant de proposer à Steven Spielberg de le réaliser. Spielberg a gardé le travail initial de Kubrick (le scénario de la première partie du film), mais il en a changé la connotation en le rendant moins satirique et plus poétique (en particulier à travers le personnage de Gigolo Joe), et en revisitant l'histoire de Pinocchio. Le style du film emprunte aux deux réalisateurs, avec le rythme lent et la recherche graphique de Kubrick, et la sensibilité et la maîtrise des effets spéciaux de Spielberg. Le scénario tourne autour de l'histoire d'un robot ayant les traits d'un jeune garçon, David, fabriqué pour remplacer, au sein d'un couple déstabilisé, leur enfant Martin cryogénisé en attente d'un traitement médical. Mais quand ces parents, ayant retrouvé miraculeusement Martin, voudront se débarrasser du robot comme on se sépare d'un animal domestique au moment de partir en vacances, celui-ci n'en perdra pas pour autant son amour pour sa mère adoptive. Deux acteurs sortent du rang, le jeune Haley Joel Osment (David) qui confirme toutes ses qualités après sa découverte par le public dans "Sixième Sens", et Jude Law, dans le rôle de Gigolo Joe, qui, va aider David dans sa quête pour retrouver la fée bleue, seule capable de le transformer un vrai petit garçon, ce qui devrait lui permettre de retrouver l'amour de sa mère. Celle-ci, Monica, est interprétée par Frances O'Connor, qui fait également preuve de beaucoup de sensibilité.

La tonalité est triste, voire déprimante, avec des scènes très fortes comme la séparation de David et de sa "mère", ou le traitement réservé aux robots déclassés dans un cirque, la foire à la chair, symbole de la méchanceté des hommes mais aussi l'occasion d'une certaine prise de conscience par le peuple d'être manipulé. Le dénouement, dont on a du mal à dire s'il est heureux ou malheureux, résume toute l'atmosphère poignante d'un film qui demande à être vu avec un certain recul. Le traitement de la photographie, qui vient en soutien de l'ambiance, est très élaboré, usant d'effets spéciaux nombreux mais exclusivement au service de l'histoire (de ce point de vue, l'ours en peluche Teddy est un modèle du genre), et utilisant de façon quasi permanente des jeux d'ombres et de lumières, avec des couleurs chaudes correspondant aux moments heureux vécus par David, et des couleurs froides quand il est plongé dans une solitude infinie. Le spectateur oublie vite le caractère artificiel du robot, pour ne voir en lui que le "vrai" petit garçon qu'il aspire à devenir. Les humains paraissent alors, de manière paradoxale, des êtres dépourvus de cœur au contraire des mécaniques qu'ils ont créées et qu'ils ont dotées de sentiments humains, et toute la charge émotive du film est portée par ces créatures faites de ferraille et de fils de cuivre, et recouvertes d'une peau artificielle.

Au premier degré, "A.I." véhicule une certaine naïveté qui lui a été beaucoup reprochée, certains le voyant comme un film pour enfants assaisonné de futurisme, mais qui n'aurait pas su se mettre à leur portée. En fait, au-delà de la prouesse esthétique qu'il constitue, il est porteur de nombreux thèmes de réflexion (l'amour, la mort, les rapports entre l'homme et la machine...) qui interpellent nos sociétés, toujours à la recherche de solutions techniques à leurs problèmes, mais qui ne se posent que rarement les questions concernant les conséquences de leurs actes. Et il fait partie des films qu'il faut revoir plusieurs fois, pour en apprécier toutes les nuances.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : Malgré un grain assez net l'image est correctement définie, et se remarque principalement par ses couleurs vives et ses contrastes très marqués. La compression n'est pas toujours parfaite avec un peu de fourmillement, car le disque, avec ses trois pistes audio et son bonus est peut-être trop plein compte tenu de la longueur du film. La photographie de Janusz Kaminski est d'un esthétisme rare et fait beaucoup appel aux jeux de lumière. Les effets spéciaux supervisés par Michael Lantieri sont remarquablement intégrés à l'image et paraissent presque naturels

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français, Anglais et Italien- Sous-titres : Français, Anglais, Italien, Hollandais, Arabe, Espagnol...

Avis : Les pistes VO et VF sont très proches, et si elles ne présentent que peu d'effets spectaculaires, elles sont précises et créent une ambiance sonore dans toutes les directions, même si l'avant est très privilégié. Les dialogues sont clairs et la musique lyrique de John Williams, très réussie, est bien mise en valeur.

[ Voir le Top Son pour ce DVD ]


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Edition à deux disques, le premier étant essentiellement consacré au film, le second aux bonus. Le menu principal est animé et sonorisé, les autres sont fixes et muets. Le film est découpé en 32 chapitres et on peut changer de langue et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Nombreux bonus, tous en 4/3 VOst.
Sur le disque 1, en plus du film :

  • Le développement de A.I. : documentaire de 12 minutes, centré autour d'une interview de Spielberg racontant comment il a repris le projet commencé par Kubrick. Il y a aussi une présentation succincte de l'équipe technique.

  • Sur le disque 2 :
  • Série de 14 petits documentaires de quelques minutes, analysant chacun un aspect de la réalisation du film : les acteurs, les dessins, les décors, les éclairages, effets spéciaux, et la musique. L'ensemble constitue en fait un making of, et aurait certainement été plus agréable à suivre sous forme d'un seul documentaire chapitré. Le contenu est néanmoins à la fois complet et fort intéressant.
  • Steven Spielberg : notre responsabilité devant l'intelligence artificielle. Interview de deux minutes où le réalisateur fait part de quelques réflexions personnelles concernant le progrès technique. En parallèle, les crédits du DVD défilent à la manière d'un générique de fin.
  • Les archives de A.I. : Il s'agit de sept modules présentant deux bandes annonces du film, des extraits du story-board concernant trois scènes, des dessins de Chris Baker ayant servi de modèle pour sept objets ou décors, des dessins pour neuf scènes ou décors, des dessins ayant servi de modèle aux réalisations des effets spéciaux par ILM, une trentaine de photos du film et environ 70 photos de Spielberg sur le tournage, en train de donner des conseils ou de discuter avec les acteurs. Là aussi, si la quantité d'information est conséquente, la forme très dispersée de tous ces bonus est un peu lassante car elle oblige à jouer sans cesse de la télécommande au détriment du fond.
  • Filmographies des quatre acteurs principaux, du réalisateur et de la productrice.


  • [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Digipack à trois volets, inséré dans un étui cartonné, dont le visuel reprend l'affiche du film. La liste des chapitres est imprimé sur le premier volet, les deux autres supportant les alvéoles des deux disques. La liste des bonus est détaillée au verso du troisième volet.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    L'impression des sérigraphies est fine, et comprend le rond central. Les deux disques présentent des visuels très différents, le futurisme du disque du film s'opposant à la poésie du clair de lune de celui des bonus. Dommage que les logos soient beaucoup trop voyants.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17/20)

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