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DVD A LA LOUPE


THE DESCENT

Lui écrire Hotkiller

The descent DVD sorti le 20/04/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Paramount
Distributeur :
Paramount

Date de sortie en salle : 12 octobre 2005
Nombre d'entrées en salles : 350.000 env.

Durée du film : 1 h 49 min.

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Nombre de visites :
1546


   

Le Film : 7/10

Résumé : Amatrices de sensations fortes, six femmes se lancent dans l'expédition spéléologique d'un gouffre des Appalaches. Les choses tournent mal lorsqu'un glissement de terrain les empêchent de faire demi-tour. Une seule solution : continuer d'avancer. Mais ce qui les attend au bout du chemin n'est pas un rayon de lumière salvateur : ça grouille et ça vit là-dessous...

Avis : Second film du réalisateur anglais Neil Marshall (après Dog Soldiers), ce Descent est la démonstration du renouveau du film d'horreur européen; la démonstration que le genre n'est plus la chasse gardée d'un certain cinéma américain qui au final se contente peu ou prou de nous offrir des succédannés de films pré-existants comme l'atteste le récent Fog sur nos écrans depuis quelques semaines.
Mais c'est aussi et surtout la démonstration qu'il est possible de réaliser un film original dans un genre qui ne l'est plus depuis bien longtemps, un film qui, malgré ses évidentes références au cinéma d'horreur possède sa propre originalité et donc sa propre personnalité.

Première originalité et non des moindres, une excellente introduction des personnages : en d'autres termes, le film prend son temps (il faut compter environ 45 mn avant d'apercevoir ce qui causera l'hécatombe de nos aventurières) et plutôt que de verser dans l'horreur absolue dès le début, le réalisateur préfère installer une athmosphère, une ambiance, un climat propice au développement méthodique et sans concession de l'inexorable cruauté du sort réservé à ses héroïnes. Néanmoins il n'oublie pas ses classiques et dès les dix premières minutes du film nous propose une scène terrible et tragique qui non seulement aura l'incontestable avantage de vous faire sursauter de votre siège mis surtout fixera définitivement le caractère du personnage principal qui finalement croira (et le spectateur avec) qu'elle a connu le pire alors que le pire reste encore à venir.

On se retrouve donc 12 mois plus tard et voici nos 4 amies flanquées de deux autres jeunes femmes décidées à se lancer dans une expédition spéléologique. Après la scène d'introduction des nouvelles venues au sein du groupe (scène assez maladroite parce que trop caricaturale avec cette femme qui a tout vu, tout fait, complètement accro à l'adrénaline) le réalisateur nous immerge rapidement dans ce qui fera le décor du reste de son métrage : un gouffre sans fond perdu parmi la chaîne des Appalaches. A partir de cet instant, il est évident que la peur que le réalisateur va imposer à ses personnages et au spectateur procède d'une triple nature : d'abord il y a incontestablement une volonté d'insufler un sentiment de claustrophobie, d'étouffement et de malaise. Pour celà le réalisateur immerge les personnages dans le noir absolu, l'éclairage se faisant plus restreint pour laisser place rapidement au seul rai de lumière en provenance des lampes frontales des six aventurières. Les espaces se réduisent, les conduits à travers la roche deviennent de plus en plus étroits jusqu'à la scène de l'éboulement risquant de coincer l'une de nos aventurières. Et finalement, c'est l'horreur du lieu, la peur d'être écrasé plus que celle d'un éventuel monstre sous-terrain qui met mal à l'aise le spectateur : le réalisateur multiplie assez bien les plans de travers en cadrant très près des visages et l'étouffement suggéré des personnages est assez bien retranscrit dans l'esprit du spectateur.

Puis, second volet de la peur que l'on peut trouver dans le film, celle à la fois simple et irrépressible du noir : être dans un lieu inconnu, baigné par les ténèbres ajoute une dimension un peu enfantine à la narration du film mais surtout permet au réalisateur de réveiller les vieux démons de ses personnages. Dans le noir, les vraies personnalités se dévoilent, confrontées qu'elles sont à des obstacles invisibles, des précipices sans fond et l'inconnu de l'environnement ajoute une sorte de peur primaire dans les relations des personnages. Il est à noter que c'est véritablement cette dimension dramatique qui donne sa vraie originalité au film : le noir, l'impossibilité de reculer, le confinement sont assez bien rendus pour le plus grand malaise du spectateur.

Arrive alors le troisième volet qui devrait constituer le point d'orgues de la montée en puissance de cette terreur souterraine : on sait depuis 1979 que "Dans l'espace nul ne vous entend crier" et Neil Marshal reprend ce message à son propre compte pour nous offrir un survival sous-terrain. Nous sommes depuis longtemps habitués au cinéma à voir des êtres humains se serrer les coudes afin de lutter contre un ennemi plus puissant, plus violent, plus implacable. En bon élève le réalisateur met donc en scène les attaques multiples d'êtres sous-terrains contre ses héroïnes. Cette partie du métrage n'est peut-être pas la plus aboutie (impression de déjà vu), mais reconnaissons quand même que le réalisateur, au-delà des simples plans d'horreur a réussi a bien doser les éléments d'un triptique simple : six femmes, un lieu clos et beaucoup de souffrance : son action est continue et la tension est palpable à chaque instant. Mieux, il réussit quand même à nous surprendre avec un ou deux plans bien sentis renforcant à la fois deux types d'horreurs : celle de ces êtres souterrains carnivores mais aussi et surtout celle des ces femmes dont la cohésion va voler en éclat au profit de l'explosion des personnalités intimes. En d'autres termes le trip des minettes qui s'éclatent en action extrême tourne encore plus vite au cauchemar quand il s'agit pour elle de sauver leur peau : plus de cohésion, plus de "on reste ensemble quoi qu'il arrive...", c'est chacun pour soi et finalement n'est-ce pas cette transformation des mentalités qui s'avère la plus effrayante ?

The Descent est donc un bon film d'horreur qui tient la route. Neil Marshall rend assez bien hommage aux classiques du genre (d'Alien à Carrie en passant même par X-tro) et signe dans un univers clos et étouffant un bon survival d'un incroyable pessimisme, ce qui, d'un point de vue artistique est assez peu commun dans le genre. Le casting est correct et avec la traditionnelle règle du "moins on en voit, plus on prend du plaisir", il réussit à mettre mal à l'aise son spectateur : l'effet escompté au départ est bien atteint.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Avec un sous-éclairage quasi-permanent et un éclairage à base de lampes torches ou de fusées éclairantes, on pouvait craindre le pire quant à la compression : il n'en est rien. Les contrastes sont très appuyés et les gros plans de visage dans la faible lueur ambiante présentent un piqué tout à fait correct. A noter également une très belle retranscription des couleurs lors des quelques scènes d'extérieur du début du film.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et en anglais - SOus-titres : français

Avis : Deux grosses pistes son en 5.1. Malheureusement le remixage n'est pas du tout à la hauteur du script. En clair, le scénario pouvait permettre des débauches d'effets sonores et malheureusement la spatialisation attendue n'est pas au rendez-vous si ce n'est pour la bande sonore quelque peu appuyée. Dommage même si pour autant l'ensemble est agréable à l'écoute avec des dialogues et des hurlements très clairs. Les sous titres français peuvent être enlevés au besoin.


L'Interactivité : 0.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus (16/9) sont à l'images du film, très sombres avec à chaque fois des gros plans sur les visages des héroïnes sans grande originalité. Côté chapitrage, il s'agit de vignettes animées qui n'appellent pas de commentaire particulier. Bref c'est du standard du marché, rien de plus.


Les bonus :

Rien, absolument rien d'intéressant. Où est passé le journal de tournage du Z2 UK ? Les scènes coupées, le bétisier ? Rien de tout celà : on nous propose une featurette d'une vingtaine de minutes bien promotionnelle et un teaser. C'est vraiment très pauvre.


Les Visuels : 0.5/1



La pochette / Le packaging

Simple boîtier amaray qui ne reprend pas tout à fait l'affiche du film. Néanmoins on retrouve le visage ensanglanté de l'héroïne principal et les infos au verso sont justes. Une édition tout ce qu'il y a de plus standard.



La sérigraphie

Dans les mêmes tons que le film, elle est très sombre et présente une très bonne qualité de définition. On retrouve les six héroïnes mais la mention "interdit à la location" est trop voyante par rapport au reste des autres logos. Celà reste correct néanmoins.


Note Finale : (12.5/20)

Commentaires concernant cette critique

- le 18/07/2007 à 18:05 par flo001fg : Je suis surpris que personne n'ait remarqué que le film ne durait que 95 minites et non 109, il s'agit d'une erreur sur la jaquette!
- le 03/05/2006 à 07:35 par ninnin4 : Je dois avoué que ta critique m'a quelques peu refroidi. j'ai envie de voir ce film depuis sa sortie cinéma et je m'attendais vraiment à une critique élogieuse (tu me connais, je ne remets pas en question la qualité de ton écriture une fois de plus remarquable). Mais si maintenant, tu le compares à l'extraordinaire Jeepers Creepers, ça change la donne...j'vais p'tête bien m'ruer d'ssus. Allez, @ + et encore bravo.
- le 02/05/2006 à 14:13 par Hotkiller : Merci à toi Baguette même si sur le fond je ne pense pas que celà soit un chef d'oeuvre, je trouve que dans un certain genre, c'est ce que j'ai pu voir de mieux récemment (comparé à Détour mortel par ex. ) depuis Jeepers Creepers.
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