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DVD A LA LOUPE


JOHNNY MNEMONIC - SUPERBIT

Lui écrire ninnin4

Johnny Mnemonic - Superbit DVD sorti le 22/01/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Columbia / Tristar
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Année de production : 1994
Durée du film : 1 h 33 min.
Acteurs: Takeshi Kitano Keanu Reeves

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Nombre de visites :
1189


   

Le Film : 0.5/10

Résumé : En 2021, transmettre des informations est devenu dangereux, tout est piratable. Johnny Mnemonic est un coursier du futur, il loue sa mémoire et véhicule des informations sans savoir à quoi elles servent et sans pouvoir les extraire lui-même de sa tête...

Avis :  Il est de ces films dont on se méfie par avance et dont on fait tout pour repousser leur visionnage tant les critiques qui ont pu être lues font craindre le pire sans créer de réelles menaces car classé dans la catégorie des blockbuster qui même du plus bas niveau qui soit finit toujours par attirer les plus cinéphiles d’entre nous pour se les mater secrètement, presque honteusement dirais je, bien tranquille sous la couette, les cerveau en mode veille, voire carrément débranché, les yeux certes cernés de fatigue mais qui se forcent à rester ouverts parce que y’a u gros son, y’a des gros seins, que ça va à 100 à l’heure, qu’on arrive à y regarder sans voir passer le temps et que le lendemain au boulot, on évite ainsi la honte de s’être couché à 20h. « Johnny Mnemonic » aurait pu être de cet acabit. Du moins l’emballage laissait croire à un de ces film qu’on voudrait bien voir mais dont on se méfie dans le même temps au plus haut point….et celui, je peux vous dire que je m’en suis voulu de l’avoir acheté, certes d’occasion et à bas prix (6€ pour une édition superbit, c’est vraiment donné au regard des prix pratiqués dans le commerce) mais maintenant, je comprends qu’on veuille s’en débarrasser le plus vite possible…..moi j’pense qu’il faudrait presque donner de l’argent à l’acheteur…..
J’aurais aimé faire une loupe assassine à la manière de Hotkiller sur « Alien Versus Predator » mais d’une part je n’ai pas son talent, d’autre part, je ne pense pas que ce navet mérite une telle diatribe et de passer autant de temps à la rédiger tant il sombre dans les abysses de ce ue le système hollywoodien a pu produire de pire.

Et pourtant, pourtant….y’avait un bon postulat de départ, du moins visionnaire pour l’époque (je rappelle qu’il est sorti en 1995). Cette histoire de monde hyper informatisé mais où toute donnée est plus que potentiellement piratable ce qui oblige à créer des cerveaux porteurs de données sur ce qu’on pourrait classer de coursier, y’avait d’l’idée là dedans !!!. mais pourquoi, vu es moyens mis en œuvre, ne pas avoir payer des bons scénaristes qui évite un script mou du genou et les clichés mille fois vu au cinéma (les yakusa au cheveux longs, les rebelles cyberpunk…). Les rebondissements sont téléphonés ¼ heure à l’avance et tout concours là dedans pour faire tomber le film dans le ridicule : des dialogues complètement abscons voulant créer un nouveau jargon informatique au personnages des plus stéréotypés qui soient, de la pseudo urgence à régler le problème (y faut se vider le cerveau avant 24h sinon y’aura surchauffe et liquéfaction des neurones…brrr !!!) au rebondissements milles fois téléphonés ou complètement incohérents, on sombre à de trop nombreuses reprises dans les abîmes du mauvais goût.

Et ceci, c’est sans compter sur la mise en scène qui méritait franchement d’être plus appliquée. Quelques idées avant « Matrix » mais bien après « Jack Burton dans les griffes du mandarin », Hollywood s’essayait à la sauce asiatique…pour notre plus grand malheur une fois de plus. Les combats sont mou, approximatifs et comme tout le film, il sont mal cadrés et horriblement mal montés. Pour vous donner un ordre d’idée, beaucoup de scènes d’action font penser à celle de l’inénarrable « Battlefield Earth » avec John Travolta avec des plans de course à pied penchés, un doublage pas réussi du tout avec des cascadeurs de bas étage et un chorégraphe n’ayant rien compris aux arts martiaux japonais ou chinois.
Les décors sentent le toc à plein nez. Cet univers n’est jamais crédible et el design général est complètement loupé. Les costumes fleurent bon les années 80 par leur ringardise et la B.OF finit d’alourdir un ensemble déjà bien indigeste et rappelle furieusement l’univers coloré façon néon fluo de « Heroic Trio » de Johnnie To. Et les effets spéciaux, à mon avis déjà dépassé à leur époque n’arrangent rien non plus.
On aurait pu pensé que les acteurs rattraperaient le truc mais leur jeu est des plus outrancier. Je n’attendais pas grand-chose du bovin Keanu Reeves dont l’œil inexpressif est comparable à celui de l’ineffable Ben Affleck et je dois dire qu’il ne pas surpris…dans le bon sens du terme. Bien habillé dans son costume 3 pièce tiré à quatre épingle, il est la cible, la victime, le héros, le sauveur, il est de tous les plans…bien malheureusement ! Mais quand même, on pouvait espérer de Dina Meyer, dont le rôle de soldat 2 ans plus tard dans l’extraordinaire « starship troopers » allait illuminé mes nuits post adolescentes…mais non…ils ont préféré l’habiller et la maquiller comme une pute de bas étage, lui donner un rôle secondaire dans le pire sens du terme…bref, de la ridiculiser comme rarement on peut le faire. Bon me direz vous, il reste Takeshi Kitano, LE Takeshi Kitano, Beat Takeshi qui en interprétant le big boss du mal pouvait donner un peu de piment au film, chose qu’il ne fera pas car il a l’air de s’en battre les couilles mais alors royal, la plupart du temps assis derrière un bureau et à donner des ordres sur un ton affable.

Alors je vous en prie, évitez de voir ce machin dont le QI frôle le néant. Doté d’un scénario mou du genou, d’idées ramollies du bulbe, ponctué de dialogues pompeux et pseudo dialecto informato con, habité de personnages outranciers, dignes des pires clichés, de toute façon interprétés d’une façon nulle et inadéquate , il ne vous reste q’une solution, le fuir…ou l’offrir à votre belle mère. Quitte à voir un film cyberpunk tirant sur le Z mais avec toutefois de bonnes idées, préférez « Nirvana » de Gabrielle Salvatores, avec Christophe Lambert, qui lui s’est fait descendre par la critique alors qu’il ne le méritait pas complètement. Le demi point correspond à la présence de Takeshi Kitano au générique et qui est le seul à tirer à peu près son épingle du (mauvais) jeu


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format vidéo : 16/9ème- Ratio : 1.85 :1

Avis : Collection Superbit oblige, il n’y a rien à redire sur la compression ni la colorimétrie. Par contre, le travail sur le master aurait pu être un peu plus fin : il reste encore ça et là des tâches et des scories qui sont anormales sur une galette qui se veut à la pointe de la technologie.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 2.0 et DTS 5.1 en anglais, Dolby Digital 5.1 en Français - Sous Titres : Sans

Avis : Oubliez tout de suite la Vf tant le doublage est atroce et finit de rendre les acteurs ridicules, notamment les acteurs asiatiques. Celle-ci est certes très bien encodée, spatialisée mais de toute façon n’équivaut en rien la piste DTS de la Vo qui surpasse tout.


L'Interactivité : 0/3

L'ergonomie des menus :
Menus fixes, en 16/9ème, à la lisibilité certes excellente mais à l’austérité avérée.


Les bonus :

Néant, édition superbit oblige, la place est soit disant optimisée par l’image et le son…où comment vendre un produit plus cher avec moins d’investissements.


Les Visuels : 0.5/1



La pochette / Le packaging

Les boîtiers sont tout aussi austères que les menus mais l’effet de collection est assuré(du moins sur les premières éditions). Digipack gris métal deux volets découpé pour laissé entrevoir au travers le disque de couleur violette, avec surétui plastique qui est le seul à contenir les informations sur le film…..on aime ou on aime pas…moi, j’suis plutôt preneur même si je regrette l’absence de l’affiche originale.



La sérigraphie

es boîtiers sont tout aussi austères que les menus mais l’effet de collection est assuré(du moins sur les premières éditions). Digipack gris métal deux volets découpé pour laissé entrevoir au travers le disque de couleur violette, avec surétui plastique qui est le seul à contenir les informations sur le film…..on aime ou on aime pas…moi, j’suis plutôt preneur même si je regrette l’absence de l’affiche originale.


Note Finale : (5.5/20)

Commentaires concernant cette critique

- le 13/05/2006 à 21:12 par ninnin4 : Euh paycheck....j'mettreai quand même un poil de plus car John Woo (même si c'est le plus décevant de ses film, loin derrière le TV film Blackjack avec Dolph Lundgren et puis y'a la belle uma quand même
- le 13/05/2006 à 20:09 par Hotkiller : C'est marrant ça : visiblement, il ne fait pas bon faire des films sur le cocktail "mémoire+infos cachées dedans" becoz entre ce Johnny Mnemocybertechnicdufuturquarrachesaracedecoursierdelamort et l'effroyable Paycheck, visiblement ça n'engendre que des navets...! Merci ninnin4 pour cet excellent avertissement sans frais... (dommage encore un film que je ne verrai jamais !)
- le 13/05/2006 à 12:01 par brimborion : Je fais partie de ces personnes qui se sont débarrassés de ce Superbit le plus vite possible. Mais 0.5/10, c'est peut-etre un peu dur, non? Je pense qu'un 2/10 serait justifié. Merci en tout cas pour cette critiques sans détours.
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