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DVD A LA LOUPE


ON NE VIT QUE DEUX FOIS - EDITION SPéCIALE

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On ne vit que deux fois - Edition spéciale DVD sorti le 07/11/2000


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
MGM

Date de sortie en salle : 20 Septembre 1967
Nombre d'entrées : 4 489 300

Durée du film : 1 h 52 min.
Acteurs: Sean Connery

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
2118


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : En orbite autour de la Terre, le vaisseau spatial américain Jupiter 16 et son équipage sont happés par un mystérieux engin qui se pose peu après dans la mer du Japon. Russes et Américains s'accusent mutuellement de cet acte de piraterie. Seuls les Britanniques suspectent une autre puissance, occulte celle-là, le SPECTRE. Ils dépêchent, à Tokyo, James Bond dont les journaux ont annoncé la mort à grand fracas. Bond prend contact avec Henderson, un agent de "M" qui est assassiné avant d'avoir pu donner la moindre piste...

Avis :  "On ne vit que deux fois", cinquième épisode des films de James Bond, voit apparaître un troisième réalisateur aux commandes, Lewis Gilbert succédant à Terence Young et Guy Hamilton. Il dispose pratiquement du même budget que Young pour "Opération Tonnerre", et d'un scénario qui, pour la première fois, n'est pas repris d'un roman de Ian Fleming, car si l'un d'entre eux porte bien ce titre, la trame du film, due à Roald Dahl, en est entièrement différente. Ces changements induisent une évolution du style, avec une intrigue moins élaborée et plus tournée vers l'action pure. Quelques autres détails anecdotiques soulignent l'originalité de l'épisode : on voit pour la première fois Bond dans son uniforme de Commander, Miss Moneypenny apparaît également en uniforme, et aucune scène ne se déroule à Londres dans les bureaux du MI6. Le succès en salle fut excellent partout dans le monde, mais, pour la première fois de la série, un peu en retrait par rapport au film précédent.

Ce film devait être, au moment où il a été réalisé, le dernier tourné avec Sean Connery dans le rôle titre, et si l'acteur réalise une performance correcte, elle n'a pas l'entrain et la spontanéité qu'on avait tant appréciés dans "Goldfinger" et "Opération Tonnerre", peut-être à cause d'une certaine démotivation. De nombreux points très positifs sont à souligner, et font que, pour certains, ce film se situe à un rang appréciable dans la série : le tournage au Japon, avec un accent mis sur la culture nippone, la beauté des décors naturels, ainsi qu'une sophistication des gadgets (la petite Nelly, un mini-hélicoptère doté d'une puissance de feu redoutable, fourni à Bond par Q) et une bataille finale spectaculaire dans l'antre du SPECTRE aménagée dans un cratère de volcan éteint. Vu sous un autre angle, ce film souffre d'un manque de réalisme évident, les scènes spatiales n'ayant fait l'objet d'aucun effort de crédibilité, avec un vaisseau russe très sommaire et un satellite du SPECTRE carrément risible quand on le voit se poser sur quatre pattes ridicules. Seule l'utilisation d'images de la NASA (une capsule Gemini en orbite, et les décollages d'une fusée Titan II et d'une Atlas Agena ) relève un peu le niveau de ces séquences. En outre, la possibilité pour le SPECTRE d'avoir aménagé secrètement une base d'une telle ampleur dans un pays comme le Japon est aussi le début d'une dérive concernant la solidité du scénario qui va se poursuivre dans les films suivants.

Cet épisode est le premier où l'on voit le visage de Ernst Stravo Blofeld, numéro 1 de l'organisation criminelle, dont on avait seulement entraperçu les mains caressant son chat persan dans deux films précédents, ce personnage étant joué par un Donald Pleasence au crane rasé et balafré. Si aucune des James Bond girls de cet opus ne passera vraiment à la postérité, on notera quand même la présence de la japonaise Mie Hama qui fait joli comme tout dans le paysage lorsqu'elle participe en bikini à la bataille finale (elle joue le rôle de Kissy, ce nom n'étant jamais cité dans le film, sinon au générique), et celle de la méchante Helga Brandt (jouée par Karin Dor), tueuse à la solde du SPECTRE qui, pour n'avoir pas réussi à se débarrasser de 007, finira, en guise de punition, dans l'estomac des piranhas élevés dans le bassin du sinistre Blofeld.

"On ne vit que deux fois" perd un peu de l'homogénéité qui faisait la force des opus précédents, mais reste un spectacle dépaysant par son ambiance japonaise, et fort divertissant avec de l'action et un suspense soutenus. Il peut décevoir après trois films de haut niveau, mais reste supérieur à de nombreux futurs épisodes.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : Il est dommage que de nombreux défauts de pellicule viennent par moment altérer une image dont la définition est bonne, avec des couleurs vives et de beaux contrastes, surtout dans les scènes de jour, et même dans les scènes nocturnes, comme les vues de Tokyo éclairées par des néons. Seules les scènes dans le cratère manquent un peu de contraste. La compression est très correcte, et la photographie due à Freddie Young une des meilleures des premiers James Bond grâce à des décors naturels très recherchés (voir la scène du mariage japonais). Par contre les trucages concernant les scènes dans l'espace sont ratés au plan de l'intégration des maquettes dans l'image, sans même revenir sur l'aspect peu réaliste des engins eux-mêmes.


Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 1.0 en Français, Anglais et Italien- Sous-titres : Français, Anglais, Italien, Hollandais, Grec…

Avis : La bande son est mono d'origine, correcte du point de vue dialogues et musique, forcément sans relief d'ambiance, mais souffrant d'un peu de distorsion lors des effets spéciaux les plus forts (explosions, tirs).Les basses sont assez généreuses. John Barry est toujours le compositeur attitré, avec une partition agréable. La chanson du générique, excellente, est chantée par Nancy Sinatra.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, sur un modèle normalisé pour tous les films de la série. Celui-ci est loin d'être le plus réussi sur le plan esthétique, avec des transitions un peu longues. Le film est découpé en 32 chapitres, et on peut changer de langue (y compris les commentaires) et sous-titres à la volée .


Les bonus :

La nature des suppléments est presque identique aux titres précédents, sauf la galerie de photos qui disparaît.

  • Commentaires constitués par le montage d'interviews de plus d'une vingtaine d'acteurs ou de membres de l'équipe technique, et assemblés de façon à ce que les anecdotes rapportées soient en rapport avec les scènes à l'écran. Intéressant sauf qu'il n'y a pas de sous-titres et que cela prive beaucoup de gens d'en profiter.
  • Les coulisses de "On ne vit que deux fois". Making of de 30 minutes, en 4/3 VOst, constitué d'interviews assez récentes et de documents d'époque pris pendant le tournage. Quelques anecdotes sont les mêmes que celles du commentaire, et au moins celles-là, tout le monde pourra les apprécier.
  • Silhouettes, le générique de James Bond. Documentaire de 23 minutes en 4/3 VOst relatant principalement l'histoire de Maurice Binder, le concepteur des génériques des premiers James Bond. On évoque aussi les méthodes utilisées par Danny Kleinman qui a travaillé sur des films plus récents.
  • Séquence du story-board : un avion s'écrasant. Petit comparatif de 2 minutes, et qui donne la possibilité, à la fin, d'aller directement à la séquence correspondante du film.
  • Deux bandes annonce presque identiques, une publicité pour une séance double avec Opération Tonnerre, et un spot TV.
  • Sept spots radio, dont trois pour des séances double avec Opération Tonnerre.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir contenant un livret de 8 pages, illustré de nombreuses photos, contenant des anecdotes et la liste des chapitres. Le visuel est centré sur le visage de James Bond tenant son célèbre Walther PPK, avec en arrière-plan la silhouette d'un ninja sur fond de soleil levant. Ce visuel est réalisé dans un souci de cohérence avec le reste de la série, la tranche du boîtier étant conçue pour figurer un 007 suivi d'un pistolet sur l'ensemble des DVD.



    La sérigraphie

    La sérigraphie représente l'intérieur d'un canon de revolver, le rond central figurant la bouche, allusion évidente à la scène d'ouverture précédent le prologue. Le titre du film est indiqué dans les trois langues disponibles en audio, les textes et logos sont discrets. Ce graphisme est identique pour tous les disques de la série. La couleur dominante pour "On ne vit que deux fois" est le orange.


    Note Finale : (13.5/20)

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