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DVD A LA LOUPE


DANNY THE DOG

Lui écrire ninnin4

Danny the dog DVD sorti le 02/08/2005


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Editeur : Europa
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle: 2 février 2005
Nombre d'entrées : 747 000 env.

Durée du film: 1h 43 min.
Acteurs: Jet Li

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Nombre de visites :
2841


   

Le Film : 9/10

Résumé : Bart a élevé Danny comme un chien, dressé pour tuer. A 30 ans, il ne connaît de la vie que son maître, la pièce dans laquelle il est resté reclus et les combats sanguinaires pour lesquels il est entraîné. Après un règlement de compte, Danny se retrouve seul, perdu. Sam, doux, humain, artiste, et sa belle-fille mélomane le recueillent. A force d'amour, de patience et de gentillesse, Sam et Victoria vont défaire le long apprentissage de la violence qu'il a connu. Jusqu'au jour où son passé le rattrape...

Avis : Sorti tout droit de l’écurie Besson, ce film fait néanmoins partie du haut du panier de la filmographie du groupe Europa et marque une double deuxième collaboration : celle de Jet Li avec le producteur européen après le « Baiser mortel du dragon » et celle de Louis Leterrier avec The Big Luc après « Le transporteur », son premier long métrage où il avoue clairement qu’il n’officiait que comme Yes-Man. On peut donc considérer ce film comme son premier vraiment personnel et où il a voulu construire une sensibilité dans un film d’action qui aurait pu simplement être bourrin. Ce film, par la différence de ses qualité s intrinsèques est pour moi purement et simplement l’opposé du « Transporteur ».

Pour commencer par le meilleur, je parlerai de la partie comédie de l’œuvre. Alors que les véritables scènes de jeu du « Transporteur » tombaient plus ou moins à plat, Louis Leterrier a réussi le pari de faire de son deuxième métrage un véritable drame dans le noble sens du terme. En effet, toute la majestuosité et l’originalité du film vient de là.
Alors c’est sur, le trio d’acteur n’est pas étranger à cela, chacun s’étant surpassé pour l’occasion. Au risque de me répéter pour ceux qui suivent mes loupes depuis quelques temps, Jet Li explose une fois de plus son potentiel d’acteur et font de lui autre chose qu’un simple maître en arts martiaux qui s’adonne au vénal plaisir du cinéma. Toute les nuances qu’il a pu apporter à son personnage de simple d’esprit mais véritable bête à tuer qui s’éveillera à la vie et à l’amour sont là. Sa transformation tout au long du film est plus que crédible et il expose littéralement tout ce que n’importe quel grand acteur aurait pu apporter et même mieux puisque ses prouesses physiques complètent le tout. Allez, au risque de me faire conspuer par certains de mes collègues dvdpascheriens, on pourrait presque le cataloguer dans les acteurs oscarisables tellement il est bon. J’en veut pour preuve la scène où il explose de rage son punching ball et qu’il reste littéralement ébahi par la douceur du sable qui en sort. Cette image résume d’ailleurs tout à fait ce que j’ai pu ressentir au visionnage de ce dvd. Morgan Freeman quitte son rôle de flic bourru et rejoins par là un personnage tout en douceur et plein d’humour finalement proche de celui qu’il tenait dans le chef d’œuvre de ce début de siècle : « Million Dollar Baby ». Il confirme ainsi qu’il est un des plus grands acteurs de sa génération. Bob Hoskins, bien loin de la comédie qui l’a rendu mondialement célèbre : « Qui veut la peau de Rogger Rabbit » tient pour l’occasion le rôle d’un petit caïd survolté capables en quelques secondes de passer d’une compassion et d’un amour presque christique à une démence ultra violente et hystérique digne d’Al Pacino dans « Scarface ». Lui seul, à mon avis avait le talent pour jouer cette boule de haine aussi bien qu’il ne le fait. Un grand rôle qui marquera les annales de la criminologie cinématographique.
Ajoutez à cela dans cette partie décrite ce dessus une réalisation très douce, qui s‘attarde sur les regards tout autant que sur les petits gestes qui trahissent l’état d’esprit des personnages et vous obtenez un des plus grands drames qui existe. Les 4 personnages principaux sont suffisamment fouillés pour qu’on s’attache à eux même si les secondaires (et c’est une constante dans les films estampillés Besson) sont une fois de plus caricaturaux et inintéressants (je pense notamment au bras droit de Bart).

Ce qui m’a finalement le plus déçu dans ce film, ce sont les combats. Non pas qu’ils ne soient pas originaux et les chorégraphies superbes, que le talent de Jet Li soit surexploité ou la façon de filmer inadéquate mais plutôt dans le fait qu’on ne puisse pas croire en la réalité des coups portés.
En effet, à l’heure du retour au combat au corps à corps où les coups sont portés par de vrai mais subtilement amortis par celui qui reçoit (je pense notamment à « Ong Bak » où aux films de Bruce Lee récemment ressortis en DVD) je trouve dommage que cette veine réaliste et crédible n’ait pas été exploitée pour donner plus d’authenticité au film, comme avait su le faire la partie dramatique. Dans la même veine, bien que le montage soit plutôt correct, j’aurais largement préféré de plus longs plans à la place de ce côté trop cut de l’ensemble des combats (en opposition aux scènes de jeu). Associé à ce montage, je pense que le réalisateur aurait pu se passer de l’utilisation abusive des câbles surtout pour Jet Li mais surtout de ces effets de ralentis qui plombent littéralement la linéarité des séquences martiales.
Ceci est vraiment fort dommage car j’ai vraiment apprécier ce côté combat de rue que manie le personnage de Jet Li. D’une part, il correspond tout à fait au personnage (un art martial trop appliqué aurait était en contradiction avec ce qu’il devait dégager) et d’autre part, il apporte une certaine originalité à l’œuvre même si Jet Li avait déjà approcher ceci mais plus assimilé à la boxe dans un de ses meilleurs films : « Fist of Legend » (sorte de remake de « La fureur de vaincre » avec Bruce Lee). Pour continuer dans le positif, le côté sauvage, brutal et intransigeant l’éloignait de ses rôles presque trop sages d’auparavant, amplifiait l’opposition avec son côté mélomane qu’il découvre tout au long du récit et apportait un côté jouissif au tout. Enfin, comme je l’ai dit un peu plus haut, les chorégraphies avaient de quoi ravir n’importe quel admirateur du genre. Réalisées par le grand maître Yuen –Matrix, le maître chinois- Woo Ping, elles sont tout bonnement formidable et collent parfaitement aux personnages. De plus, par la diversité des adversaires rencontrées par Danny, elles offraient des spectacles variés : le combat du début dans le hangar, n’avait rien à voir avec celui de l’arène, celui de la bijouterie était complètement différent de la scène finale. Mais malheureusement, même si sonorement parlant on a mal à chaque pain (très bon travail sur le son), visuellement, ça ne marche pas à tous les coups notamment dans la scène de la bijouterie et de l’arène.)

Pour finir, je parlerai rapidement du scénario et de la BO. A propos du premier, faut pas s’attendre à des miracles….c’est signé Besson je vous le rappelle !!. Cela dit c’est quand même cohérent dans la narration et le développement des personnages est suffisamment détaillé pour que cela soit apprécié dans ce genre de production. A propos de la musique, là encore, c’est une bonne surprise. Moi qui ne suit pas du tout fan de Massive Attack et encore moins des groupes de rap que peut nous imposer Europa sur ses produits cinématographiques (Yamakasi, le remix pour Ong Bak…Aïe ! Aïe ! Aïe !) et ben j’ai été plus qu’agréablement surpris par tant de douceur et de subtilité. Un bon point !!!

Je conclurai donc en vous invitant d’urgence à découvrir ce petit bijou made par un petit frenchy bien prometteur. S’il a largement mieux réussi son récit et ses scènes de comédie que sur son premier film, « Le transporteur », les scènes de combat m’ont donné l’impression d’être moins brillantes même si les qualités de mises en scène semblent s’améliorer. Reste un film d’une grande beauté et d’une douceur rarement égalée, à l’interprétation principale exemplaire, le tout étant, à l’image du caractère de l’oncle Bart, entrecoupée de moments d’une rare violence. Une bonne surprise sur bien des points !


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35 : 1

Avis : Du très beau travail tant sur la compression que sur le rendu des couleurs, oscillant entre chaud (l’appartement de Sam) et froid (la cachette de Bart). Aucun dégât sur le master à signaler….c’est du tout bon !!


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français & anglais, DTS 5.1 (mi-débit) en anglais – Sous Titres : Français.

Avis : Ah !!!! quel dommage de ne pas avoir pu bénéficier du DTS en français car il est clair que le DD manque d’ampleur qui correspondrait tant au film. Doublage des ‘méchants’ est vraiment trop mauvais, Bob Hoskins en tête. Le film est donc à déguster en VO DTS !!! Conseil d’ami.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Avant d’arriver aux pages de Menus en 16/9ème, sonorisés et animés, il faut vous coltiner le rébarbatif clip sur le piratage et les BA en VoSt des prochaines sorties cinéma avec entre autres « Le transporteur II », « Fighter in the wind » et « Revolver » sans oublier pour la énième fois le logo EUROPA et la page réservée aux droits d’auteurs. L’organisation des pages de menu fait fortement penser à celle des dvd de la collection HK avec, dans un ensemble très lisible les titres en bas et le haut occupé par une scène d’entraînement. Très beau et très ergonomique !


Les bonus :

Répartis sur le seul disque du film, ce sont :

  • Un très bon making of, principalement centré sur les acteurs principaux et dont le lien entre chaque est le réalisateur qui commente son ressenti sur le travail de chacun d’entre eux. Qualité des images excellente sauf pour….celles du film, indignes d’une VHS !!!!
  • La Bande annonce du film
  • Très beau clip de THEA intitulé « Baby Boy » où la chanteuse à la voix unique est intégralement filmée dans la cage de Danny., le tout entrecoupé d’images du film (cette fois ci d’excellente qualité).
  • Versions intégrales de 4 scènes d’actions qui confirment la beauté des chorégraphies et des performances de Jet Li mais aussi l’impression constante des coups porté trop loin des acteurs rendant le tout peu crédible.
  • Pas si mal quand même pour une édition simple !


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Très beau surétui cartonné jaune mat avec les photos des 3 acteurs en noir et blanc et le « the dog » sur une tâche de sang. Peu de logos et de texte, juste l’essentiel. Mais malheureusement, ce très bel écrin ne renferme qu’un boîtier amaray, au design identique mais au couleurs beaucoup moins séduisantes car le jaune devient moutarde et le noir et blanc est beaucoup moins contrasté. Un grand dommage que Europa ne nous ait pas servi un coffret avec le cd de l’excellente BO comme « le baiser mortel du dragon » ou l’édition collector du « transporteur ».



    La sérigraphie

    Une sérigraphie sur le même fond jaune que le surétui mais qui ne veut, du moins pour moi, strictement rien dire car on a du mal à identifier à qui peut bien appartenir cet œil dans le coin. Néanmoins, les logos sont discrets et bien placé et le rond central est imprimé.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (17/20)

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