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DVD A LA LOUPE


MAN ON FIRE

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Man on fire DVD sorti le 13/04/2005


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 13 Octobre 2004
Nombre d'entrées : 377 000

Durée du film : 2 h 20 min.
Acteurs: Denzel Washington

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Nombre de visites :
3980


   

Le Film : 8.5/10

Résumé : Le Mexique est en proie à une vague d'enlèvements sans précédent. Face au danger, certaines familles aisées engagent des gardes du corps pour assurer la protection rapprochée de leurs enfants. C'est dans ce contexte que l'ancien agent de la CIA John Creasy se voit proposer un job inattendu : bodyguard de la petite Pita Ramos, fille de l'industriel Samuel Ramos. Mais Pita est kidnappée. Bien que grièvement blessé, Creasy se lance à la poursuite des ravisseurs. Inflexible, il remonte la piste, se jurant de venger sa protégée...

Avis :  "Man on Fire" est tiré d'un roman de A.J. Quinnell qui avait déjà été adapté au cinéma en 1987 avec Scott Glenn dans le rôle principal (l'action se déroulait en Italie avec la Mafia). Polar d'action pure dans sa deuxième partie, il commence par la rencontre entre Creasy et la jeune Pita, confrontation entre un ours alcoolique taraudé par les souvenirs de son passé et une gamine de dix ans intelligente, pleine de vie et de spontanéité. Si d'aucuns pourront trouver cette mise en route un peu longue, il est incontestable qu'elle est nécessaire pour comprendre les motivations de Creasy. En effet, sortant du coma après avoir vainement tenté d'empêcher l'enlèvement de Pita par des flics corrompus, il va apprendre qu'elle a été tuée par ses ravisseurs suite à une tentative ratée de remise de rançon. Sa vengeance implacable est émaillée de séances de torture et de meurtres de sang froid, qui ne font pas dans la dentelle et qui rappellent un peu les méthodes expéditives vues dans des films comme "Un Justicier dans la Ville" ou les "Inspecteur Harry". Si l'idéologie peut sembler discutable, il faut reconnaître au réalisateur Tony Scott et à son scénariste Brian Helgeland la capacité à nous faire admettre cette vengeance, compte tenu de la corruption généralisée dans les milieux chargés normalement de faire respecter les lois.

Denzel Washington porte l'essentiel du film, dans un rôle tout en nuance, avec trois étapes psychologiques successives: l'ex baroudeur suicidaire qui a sombré dans l'alcool, la résurrection morale auprès d'une enfant qui lui redonne goût à la vie, le fauve ivre de vengeance qui promet à la mère de Pita la mort des ravisseurs de sa fille. Son jeu est souligné par celui de la jeune Dakota Fanning, étonnante dans son appropriation du personnage et qui illumine la première partie du film. La jeune actrice dut s'investir dans son rôle par des cours de natation et de piano. Le spectateur ne peut que s'attacher à Pita, et en conséquence comprendre la violence des actes de Creasy. A signaler également Christopher Walken dans un rôle de gentil assez exceptionnel dans sa carrière (il incarne Rayburn, l'ami de Creasy), une très émouvante Radha Mitchell en mère éplorée, et le retour de Mickey Rourke, méconnaissable dans un rôle qui va se révéler particulièrement détestable.

Tony Scott a choisi de pousser encore plus loin le style graphique nerveux qu'il avait testé dans "Spy Game", avec un découpage ultra rapide de certaines scènes, et des séquences qui flashent dans des couleurs hyper-contrastées. Si ce style saccadé convient bien aux passages les plus tendus, son exploitation un peu trop systématique a tendance à fatiguer visuellement et à distraire le spectateur du fil de l'action. C'est le reproche principal que l'on peut faire à ce film dans sa forme, le fond oscillant entre humanisme rédempteur et auto-défense vengeresse, avec un risque non négligeable d'appropriation par des esprits peu critiques. La fin n'est pas vraiment celle que l'on attend (celle-ci figure en fin alternative dans les bonus), mais elle a tendance à atténuer la portée des excès auxquels s'est laissé entraîner Creasy. L'ensemble laisse une certaine impression de mélancolie malgré la dureté de certaines scènes. Au total, avec un rythme soutenu et une interprétation sans faille, "Man on Fire" ne peut laisser indifférent, et constitue certainement à ce jour, avec "USS Alabama" (déjà avec Denzel Washington), le meilleur film de Tony Scott.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.40:1

Avis : L'encodage en numérique des images saccadées et très contrastées du film n'était certainement pas évident. On hérite néanmoins d'une qualité excellente, avec des noirs profonds et des couleurs vives et bien saturées. L'image présente un léger grain, et la définition souffre un peu dans les scènes les plus rapides, par contre la compression numérique est quasiment exempte de défauts. Sur le plan artistique, on peut regretter un appel un peu trop systématique à des séquences traitées comme des clips vidéo, et, à l'inverse, souligner le rendu visuel de l'ambiance chaude et glauque de la capitale mexicaine, une grande partie du film ayant été tournée en décors naturels. Les effets spéciaux sont quant à eux très réussis, donnant du réalisme aux scènes les plus violentes.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais, DTS en Français - Sous-titres : Français, Anglais, Arabe

Avis : Une des bandes son les plus exceptionnelles parmi ce qui est actuellement disponible en DVD. L'utilisation de toutes les voies et un appel permanent au caisson de basses pour souligner les moments de tension dramatique permettent un spectacle sonore d'une grande intensité. La musique de Harry Gregson-Williams retrouve les accents grandioses de celle de son maître Hans Zimmer, soulignés par la voix de Lisa Gerrard. Les dialogues sont néanmoins bien séparés dans ce déluge sonore. VO et VF sont équivalentes en dynamique et en ressenti spatial.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Menus animés et sonorisés, les transitions du menu principal donnant une idée du style des scènes les plus "clipesques". Le film est découpé en 28 chapitres, ce qui est approprié à sa longueur. On peut changer langues et sous-titres à la télécommande, y compris les commentaires du réalisateur.


Les bonus :

Bien que peu nombreux, les suppléments présentent un intérêt certain, avec des infos sur le tournage en commentaires et des scènes coupées pour une fois assez notables. On peut regretter l'absence du making of qui a été tourné, puisque présent sur l'édition Zone 1.

  • Commentaires du réalisateur Tony Scott, en VOst. Assez fournis, on apprend pas mal de choses sur la réalisation du film, le choix des acteurs et surtout de nombreux détails techniques concernant le tournage. Le réalisateur révèle également ses trucs destinés à provoquer l'émotion chez le spectateur.
  • Quinze scènes coupées (30 minutes en 4/3 VOst, format cinéma respecté), dont une fin alternative. Pour une fois il ne s'agit pas de la même fin montée différemment, mais bien d'une nouvelle version, qui est d'ailleurs celle à laquelle on s'attend en regardant le film pour la première fois. Ces scènes coupées peuvent être commentées ou non par le réalisateur, qui explique pourquoi il ne les a pas retenues, mais avec quelques regrets. Le film est déjà long, mais certains passages pourraient justifier une version director's cut.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray transparent inséré dans un étui en carton à texture satinée. La possibilité d'imprimer la liste des chapitres au verso de la pochette n'est malheureusement pas utilisée. Le visuel reprend strictement l'affiche utilisée lors de la sortie en salles, montage qui ne correspond d'ailleurs à aucune scène. La page des données techniques restitue également assez bien l'ambiance du film.



    La sérigraphie

    Pas beaucoup d'efforts pour cette sérigraphie, dont le visuel n'évoque pas grand chose, et avec un rond central non imprimé. Par contre l'impression est fine et textes et logos sont assez discrets, sauf l'affreux "Interdit à la location".


    Note Finale : (16/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 18/09/2005 à 12:43 par Aérochouf : Visionné "Hier soir"...la bande son en DTS est d'une clarté et d'un Punch extra, j'ai vraiment aimé beaucoup ce film, la gamine joue vraiment bien, Denzel est vraiment au TOP.
    - le 30/06/2005 à 11:58 par Aérochouf : Merci pour cette loupe ;o) je possède le DVD pas encore visionné, je l'ai acheté pour l'acteur que j'apprécie beaucoup "Denzel Washington porte l'essentiel du film <== ta citation", comme souvent d'ailleurs ....

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