DVD & Blu Ray Les blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


LA GUERRE DU FEU - EDITION PRESTIGE / 2 DVD

Lui écrire surfeur51

La guerre du feu - Edition prestige / 2 DVD DVD sorti le 23/01/2003


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : TF1 Vidéo
Distributeur :
TF1 Vidéo

Date de sortie en salle : 16 Décembre 1981

Durée du film : 1 h 35 min.

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
5556


   

Le Film : 9/10

Résumé : À l’aube de l’humanité, Naoh, Anoukar et Gaw partent en quête de feu, car leur tribu ignore le secret de l’origine du feu et ne sait que l’entretenir. À travers la steppe glacée ou la savane brûlante, ils affrontent le tigre à dents de sabre ou découvrent le mammouth laineux. Ils arrachent une jeune femme, Ika, des griffes d’anthropophages. Homo sapiens évoluée, Ika maîtrise l’art de faire du feu, technique à laquelle elle initie Naoh en frottant devant lui deux baguettes de bois. En sa compagnie, Naoh apprend également à rire et à aimer.

Avis : "La Guerre du Feu" est un film qui sort totalement de l'ordinaire, cherchant à reconstituer de manière réaliste une aventure à l'époque des hommes préhistoriques. L'introduction situe le film en 80 000 avant JC, mais le réalisateur Jean-Jacques Annaud précise dans son commentaire que les connaissances actuelles situeraient ce niveau de civilisation plutôt vers 250 000 avant JC. La recherche de réalisme a demandé beaucoup de préparation, les acteurs s'étant entraînés pendant plusieurs mois à la gestuelle particulière des hommes préhistoriques, ainsi qu'à la pratique du langage inventé pour la circonstance par le linguiste Anthony Burgess. Des maquillages élaborés (cinq heures de préparation chaque jour) permettent de donner aux acteurs une apparence la plus proche possible de ce que l'on pense avoir été nos lointains ancêtres. Quatre tribus sont montrées, avec des mœurs et des niveaux de civilisation assez différents. Si cela ajoute à l'intérêt de l'histoire, cela retire un peu d'authenticité au récit, car on ne comprend pas comment des races si différentes peuvent avoir vécu à la même époque et pratiquement au même endroit.

Le film montre la vie rude de ces premiers hommes, aux mœurs grossières, brutaux et frustes, mais capables d'aimer et de rire. Ils doivent se défendre contre les autres tribus, contre les bêtes sauvages, et contre une nature peu clémente. Le combat du début du film entre les Ulams (la tribu des personnages principaux du film) et les Wagabous (des néandertaliens) est particulièrement violent, avec des images à la limite du gore, suivies par le spectacle terrible des loups venant déchiqueter les cadavres.

La préservation du feu est le ressort du scénario, du à Gérard Brach et inspiré du roman de J.H. Rosny Aîné, avec la nécessité de partir à sa recherche le jour où les circonstances ont conduit à perdre la dernière braise utilisable. Les trois Ulams chargés de cette mission sont interprétés par Everett McGill, Ron Perlman et Nameer El-Kadi. Ces trois acteurs sont ceux qui se sont le plus investis dans l'apprentissage de la gestuelle et du langage des Ulams. A la fois crédibles et expressifs, ils portent une bonne partie du succès du film. Rae Dawn Chong est Ika, la jeune Ivak qu'ils arrachent des griffes des Kzamms anthropophages. Issue d'une tribu plus évoluée (jouée par une tribu Massaï du Kenya), elle va aider les Ulams dans leur quête du feu salvateur. La jeune femme était une actrice débutante, et Annaud raconte dans ses commentaires les difficultés qu'elle a rencontrées, devant vaincre à la fois sa pudeur et le froid, puisqu'elle n'est, la plupart du temp,"habillée" que de peintures corporelles à base de cendres et d'argile.

Le film a entièrement été tourné en décors naturels, au Canada, en Ecosse, sur l'île de Vancouver et au Kenya. L'équipe de tournage dut affronter à la fois l'eau glacée et les pierres brûlantes (les acteurs marchent bien sûr pieds nus), Annaud devant ainsi limiter au maximum le nombre de prises pour une même scène. Des éléphants furent transformés en mammouths et des ligres (lions-tigres) en tigres à dent de sabre. Même un ours, des loups et des vautours furent utilisés pour le tournage. Tout cela, associé à la logistique nécessaire et aux nombreux lieux de tournage posa de nombreux problèmes de financement qui conduisirent le réalisateur à quelques choix cornéliens, malgré un budget conséquent de 12 millions de dollars. "La Guerre du Feu" n'a pas vieilli, bien que tous ses trucages soient des plus classiques, et cette remontée du temps, à la recherche de nos ancêtres les plus lointains, demeure une expérience cinématographique absolument unique en son genre.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : L'image a été restaurée avec soin et ne présente (au contraire de la bande annonce fournie en bonus) pratiquement aucun défaut de pellicule. Les couleurs sont vives, les contrastes très corrects, malgré quelques scènes nocturnes qui manquent un tout petit peu de lisibilité. Le transfert numérique est excellent. La photographie bénéficie à la fois de décors naturels magnifiques et de la qualité des grimages des acteurs.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et DTS en VO (langage spécifique) – Une piste audio est réservée aux mal voyants, avec une voix off (un homme et une femme en alternance) décrivant tout ce qui se passe à l'écran.

Avis : Le remixage en 5.1 permet de donner du volume à la musique originale de Philippe Sarde. Il y a cependant très peu d'effets sonores, ce qui est assez normal avec un film réalisé en stéréo il y a 25 ans. Quant aux dialogues, s'ils sont peu compréhensibles, ce n'est pas la faute à la qualité de la bande sonore…


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Possibilité d'un menu audio spécifique pour malvoyants. Sinon, les menus sont animés et musicaux. Le film est découpé en 15 chapitres.


Les bonus :

Edition à deux DVD très riche en bonus, passionnants pour la plupart.

Sur le disque 1:

  • Commentaires de Jean-Jacques Annaud. Ce réalisateur est toujours très prolixe, et il ne s'interrompt jamais durant toute la durée du film. Lieux de tournage, anecdotes, difficultés financières, préparatifs, costumes et grimages, relations avec les acteurs, tout est abordé avec beaucoup de transparence. Vraiment intéressant, surtout sur un film aussi atypique.
  • Possibilité de visionner le film avec le story-board en vignette. L'intérêt est très anecdotique pendant la vision du film, d'autant que cela occulte une partie de l'image. Cette option est toutefois superposable au commentaire du réalisateur, et c'est ainsi qu'elle est la plus intéressante.
  • Lien Internet, sans intérêt comme d'habitude.

  • Sur le disque 2:
  • Galeries de photos et dessins. L'écran est au format 16/9 et les documents en occupent la moitié sur un fond issu des décors du film. 151 photos, dessins, affiches sont présentés par thèmes, promotion, casting, costumes, maquillages, tournage, design, repérage et mammouths.
  • Interview de Jean-Jacques Annaud, en 4/3, qui revient pendant 33 minutes sur de nombreuses anecdotes lors de la préparation, les repérages et le tournage du film. Alors que dans son commentaire il explique les scènes à l'écran, dans cette interview, il s'attarde plus sur des souvenirs en marge du tournage, quelquefois très personnels.
  • Filmographies, en texte fixe, du réalisateur et des quatre acteurs principaux, et biographie du compositeur Philippe Sarde sous forme d'un texte déroulant
  • Story board : 27 dessins originaux sont présentés
  • Making of de 26 minutes, au format 4/3. On voit en particulier le linguiste Anthony Burgess parler de ce que l'on sait du langage des hommes préhistoriques, on assiste aux répétitions de la gestuelle par les acteurs, aux séances de maquillage, et on pénètre dans l'ambiance du tournage, avec ses problèmes de logistique, de froid et de fortes chaleurs.
  • Bande-annonce, en16/9. La pellicule est dans un état déplorable, avec beaucoup de rayures et de nombreux points de poussières.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Digipak inséré dans un boîtier cartonné, avec un petit livret qui donne les clés du langage des Ulams, et un feuillet donnant les caractéristiques techniques du DVD. Le visuel reprend la très esthétique affiche du film, réalisée par le dessinateur de bandes dessinées Philippe Druillet. Le titre du film est en relief.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Les deux disques sont sérigraphiés avec une impression fine et soignée, incluant le rond central, à partir de photos figurant pour chaque disque un personnage (Naoh pour le disque du film et Ika pour celui des bonus). Les textes sont discrets, et aucun logo disgracieux ne vient gâcher l'image.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (18/20)

    Commentaires concernant cette critique

    il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2018