Alexis
| Immortel : Ad Vitam - Edition collector / 2 DVD |
DVD sorti le
27/10/2004 |
| Le Film :
7.5/10 |
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Résumé : New York 2095. Une pyramide flottante au-dessus de Manhattan. Une population de mutants, d'extraterrestres, d'humains, réels ou synthétiques. Une campagne électorale.
Un serial killer boulimique qui cherche un corps sain et un dieu à tête de faucon qui n'a que sept jours pour préserver son immortalité. Un pénitencier géostationnaire qui perd un dissident subversif congelé depuis trente ans et une jeune femme sans origine connue, aux cheveux et aux larmes bleus.
Trois noms : Horus, Nikopol, Jill. Trois êtres aux destins convergeants où tout est truqué: les voix, les corps, les souvenirs. Tout, sauf l'amour qui surgit comme une délivrance.
Avis : Enki Bilal est un artiste difficilement classable, il est connu dans le monde de la B.D. pour des oeuvres telles que "Le sommeil du Monstre", "Trente-deux Décembre" ou encore "Partie de Chasse". Du coté du cinéma on lui doit Bunker palace hotel et Tykho Moon tandis qu’Immortel, son troisième film, est l’adaptation par Enki Bilal himself sur pellicule de la trilogie "Nikopol" sur papier.
L’adaptation est quand même assez libre mais puisque c’est fait par l’auteur lui même, la liberté ne peut être qu’acceptée.
C’est une vision très spéciale de la science-fiction avec un mélange de mystique avec à l’instar de Stargate, une forte inspiration de l’Egyptologie. Néanmoins cela n’est pas dans un futur vieux (à l’instar des premiers Star Wars par exemple) dans lequel on nous plonge mais bien dans une vision futuriste. Un monde dans lequel la cybernétique est devenue la norme. Un malaise s’installe dès le début du film où l’on parle de grefes, de corps moitié humain moitié machine, d’acteurs en chair et en os (comme Linda Hardy, ex miss france sublime) et d’acteurs totalement en synthèse. Afin de renforcer ce sentiment Enki Bilal a choisi de traiter son long métrage comme un film quasi tout en images de synthèse. Il tient ainsi plus du film d’animation que du film de science fiction avec beaucoup d’images générées par ordinateur (encore plus qu’un Star Wars Episode 1 ou 2 par exemple). On regretera que le rendu n’est pas, sur toutes les scènes, parfait notamment le personnage asiatique et le sénateur. Ce mélange de vues réelles et de vues conçues sur ordinateur est assez impressionnant tout comme les personnages générés par rotoscopie (vrais acteurs sur lesquelles on ajoute du numérique). Néanmoins la texture de la peau des personnages est mal immitée et est trop lisse pour imiter un tant soit peu la peau humaine.
Le film possède quelques longueurs. A certains moments le film baisse de rythme et tend vers le contemplatif notamment tout de suite après l’heure de long métrage. La trame du scénario est assez simple. On est dans l’histoire moult fois utilisée du dieu qui doit, pour garder son immortalité, retrouver un corps jeune. On ne peut pas dire que c’est par cet aspect que le film brille. Ses atouts sont sans nul doute ceux expliqués plus haut et comme dans cette vision jouissive de New York de la fin du XXIème siècle pour toutes les amoureux de S.F. Il est clair que ce film n’est pas tout a fait accessible à tout le monde car un certain goût du déroutant doit faire parti des caractéristiques du spectateur. On ne peut pas s’empêcher de penser à Stargate (peut être plus à la série qu’au film) en regardant Immortel. Mais il est clair que ce dernier met beaucoup moins l’accent sur l’action et beaucoup plus sur l’aspect psychologique, romantique et poétique. En définitive, Immortel est un film difficilement “racontable”, l’importance du ressenti par le spectateur est tel qu’il faut le voir pour se faire sa propre idée.
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| L'Image :
3/3 |
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Détails techniques
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Format Vidéo : 16/9 – Ratio : 1.85
Avis :
Quelle image. Au cinéma les effets numériques étaient moins bien intégrés aux parties réelles. Sur cette copie numérique en DVD, c’est beaucoup plus net et fluide, l’expérience est même plus satisfaisante qu’au cinéma. La qualité de la définition est impressionnante mais ce qui frappe le plus est sans aucun doute la profondeur de champ qui est tout simplement exceptionnelle.
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| Le Son :
2.5/3 |
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Détails techniques
:
Dolby Digital 5.1 EX Français et Anglais – DTS 6.1 ES français– Sous-titre : français – français pour sourds et malentendants
Avis :
On ne peut pas dire au vue des codages utilisés que le film est très expressif du point de vue sonore néanmoins il fait partie des films qui utilisent très bien les effets d’ambiance. On notera aussi que le film a été tourné en anglais et que donc la VO est la piste anglaise qui a le mérite de coller plus au mouvement des lèvres des personnes 3D même si le doublage est de très bonne qualité.
On notera la présence de sous titres pour sourds et malentendants ce qui est assez rare. De plus dans le menu, on peut avoir un lexique des couleurs utilisées pour ce sous titrage spécifique.
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| L'Interactivité
:
3/3 |
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L'ergonomie
des menus :
Le menu débute par une intro de quelques dizaines de secondes. Une très large place est donnée à des images mystérieuses du même style que celles du générique. On note surtout que les éléments à sélectionner sont tout à gauche et écrit en tout petit. Tellement petit que sur un petit diffuseur (inférieur à 50 cm de diagonale) ils sont très difficilement déchiffrable. Néanmoins cela donne un look sympa. Le menu est animé et sonorisé sur les 2 disques. L’ergonomie n’est pas tout de suite facile à prendre en main car il faut comprendre que des éléments à cliquer sont parfois totalement à gauche ou à droite sur le premier DVD et sur le 2ème ; les élements des bonus disposés sur 3 des 4 écrans avec un premier menu d’accueil qui ne sert qu’à se diriger vers les autres menus. Le chapitrage propose sur toute la largeur 4 vignettes assez petites. Il faut là aussi comprendre que les petites flèches discrètes permettent de passer aux 4 vignettes suivantes.
Les bonus :
Une édition double avec un disque dédié au bonus qui nous plonge dans l’univers d’Enki Bilal et du processus de création. Une édition complète avec des bonus intéressant en pagaille.
DVD n°1
Bande annonce du DVD de bonus :
Inintéressant pour cette édition qui possède le second DVD.
Commentaires Audio d’Enki Bilal :
Réalisé sur la VF, il nous montre un réalisateur qui possède un certain recul sur son oeuvre avec un oeil critique (il critique notamment les personnages 3D). Il se place du coté du conteur laissant son film se dérouler et de le paraphraser en nous donnant sa vision des choses avec une somme non négligeable de détails en plus. Ce commentaire audio est presque indispensable à un vision complète du film.
lien internet vers le site de l’éditeur. Inintéressant.
DVD n°2
Le making of :
D’une durée de 36 minutes, ce reportage est généraliste (même s’il reste un peu technique) et donne un certain nombre d’information sur la genèse du projet. On apprend notamment la façon dont a été produit le film (celui ci ayant été fait en storyboard 3D avant la première image filmé).
Le making of Artistique :
D’une durée de 30 minutes, ce making of chapitré nous montre le travail colossal de 3 ans des studios Duran chargé de tout ce qui touche aux effets numériques du film. On détaille chacune des différentes techniques utilisées. Indispensable pour tous les interessés de la technique.
Discussion avec Serge Lehman :
Enki Bilal donne la parole au co-auteur du scénario d’Immortel pendant 40 minutes où les 2 personnes reviennent sur la façon dont a été perçu le film. On notera un discours intéressant sur la définition de la science-fiction et sur la position du cinéma français.
La musique d’Immortel :
Le compositeur Goran Vejvoda revient sur son travail sur la bande originale d’Immortel. Il est à noter qu’en plus de cette interview de 4 minutes, nous avons droit à plusieurs dizaines de minutes de musique inédites
Avants premières :
Petit documentaire de 8 minutes qui nous montre 2 discours d’avant premières (avec dialogues avec le public) séparés par la bande annonce du film.
Rencontres avec le public
20 minutes de montage de 2 masters class Fnac qui sont en fait une interview d’Enki Bilal (question à la fois du public et de journalistes de Ciné Live). On commence à ce moment des bonus à avoir un certain nombre de redondance avec les autres bonus. Néanmoins on apprend que l’idée de pyramide volante et donc de dieux egyptiens de Stargate vient de la BD de Bilal sorti avant.
Enki Bilal face à son atelier :
Bonus original où l’artiste filme son atelier fin 1999 sur lequel il commente les images. On peut aussi choisir de regarder les 8 minutes du reportage sans commentaire mais c’est beaucoup moins interessant car l’artiste explique ses doutes sur faire ou ne pas faire le film ainsi que sa façon de travailler.
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| Les Visuels :
1/1 |
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La pochette / Le packaging
Nous n’avons pas le packaging entre les mains (DVD de test obligent) mais d’après les photos, il est clair que nous avons à faire à un packaging digipack soignée.
[ Voir
le Top Packaging pour ce DVD ]
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La sérigraphie
Nikopol et Jill sont en gros plan avec des demi-visages d’une très bonne qualité d’impression. La définition est parfaite avec une absence de grain tout simplement impressionante. Les mentions légales sont bien positionnées et discrètes. C’est encore mieux pour les logos qui sont quasi absents.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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Commentaires concernant cette critique
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- le 13/04/2007 à 14:05 par flo001fg : Petite précision concerant la masterclass: la fnac a éditée au moment de la sortie du dvd, un dvd masterclass dont la durée est légèrement plus longue que le bonus inclus dans cette édition.
- le 03/11/2004 à 12:29 par Aérochouf : Citation : Immortel est un film difficilement “racontable”, l’importance du ressenti par le spectateur est tel qu’il faut le voir pour se faire sa propre idée.
Bon bin je ne suis pas fort avancé ;)
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