neomatrix77
| Meurs un autre jour - Edition collector / 2 DVD |
DVD sorti le
20/05/2003 |
| Le Film :
10/10 |
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Résumé : Le dernier opus de la série des James Bond, "Meurs un autre jour", met en scène notre agent 007 (Pierce Brosnan) qui est, une fois n'est pas coutume, complètement abandonné par MI6 (Les Services Secrets de sa Majesté), le tout orchestré par une trahison à l’interne. En voulant se venger et retrouver ces traîtres, tout en étant démis de ses fonctions officielles, notre célèbre agent fera la rencontre de la belle et mystérieuse Jinx ( Halle Berry) et de Gustav Graves, un mégalomaniaque milliardaire, propriétaire d'un somptueux palais de glace islandais et d'une arme d'une puissance insoupçonnée, risquant d’anéantir le monde entier.
Avis : DIE ANOTHER DAY est officiellement devenu le film le plus rentable de la franchise James Bond. Sachez qu'au plan international, c’est plus de 425 millions de recette qu'il a amassé et c'est sans compter les ventes de cette édition DVD. Ce qui prouve bien en bout de ligne que notre ami James Bond réussit à tenir la route ramassant au passage la nouvelle génération de spectateurs et en prenant bien soin de garder les « vieux » fans de toujours. Car la concurrence est rude dans le domaine de l'espionnage au cinéma comme l'arrivée tonitruante de xXx avec un Vin Diesel bodybuildé et rebelle bouleversant toutes les caricatures de notre espion toujours en smoking et charmant toutes les filles avec ses gadgets plus farfelus les uns que les autres.
Le réalisateur Lee Tamahori, qui n'a pas une fiche impressionnante comme réalisateur, sa plus grande réussite reste à ce jour L'AME DES GUERRIERS,réussit néanmoins son coup avec ce nouvel épisode de 007. Le rythme est soutenu malgré un scénario qui n’a pourtant rien de bien original à sa base mais nous le savons déjà avant même la première seconde de visionnage du film comme pour toutes les aventures de l'espion le plus célèbre du monde. Un James Bond se savoure avec "un cerveau en mode veille" et le niveau sonore de votre amplificateur home-cinema à fond. Du pur divertissement avec de l’action et une belle "James Bond girl", en l’occurrence, la superbe Halle Berry dans le rôle de Jinx, rayonnante à l'écran de par sa beauté plastique.
Côté divertissement, tout y est, ou presque, pour faire de ce Bond le premier succès de la série de ce début de nouveau siècle. Toutes les scènes de combats ou de poursuites se construisent comme des niveaux de jeu vidéo: ici un corps à corps avec un gros costaud, au milieu de dizaines de rayons laser meurtrier à éviter; là une fuite éperdue à bord d'un dragster des neiges pour échapper à un rayon projeté par un satellite. Comme dans un jeu vidéo, les décors plus dépaysant les uns que les autres changent au gré du scénario, des méchants rencontrés, et les armes et véhicules utilisés diffèrent en fonction des situations. Un duel au sabre ? Une partie de surf pour se jouer d'une mort certaine ? Une fusillade à bord d'aéroglisseurs ? Tout comme le joueur, notre héros s'adapte. Même le duel final prend des airs de combat avec le boss final des jeux vidéo: il est puissamment armé et seule l'astuce du héros pourra avoir raison de sa force de frappe. En outre, les "gamers" remarqueront que l'on se trouveraient dans des trames d'histoires de hits de consoles tel que Metal Gear Solid ou Splinter Cell.
Pour le reste, les rituels répondent à l'appel : la traditionnelle scène de casino, où Bond humilie son adversaire au jeu, se tient ici dans une école d'escrime. Le fleuret remplace les cartes. JAMAIS PLUS JAMAIS avait tenté une variante dans laquelle Largo défiait Bond dans une partie de jeu vidéo, à l'époque du joystick. Les courses de bolides à grand renfort de cascades ne décevront pas les amateurs du genre car ceux-ci sont filmées de façon très spectaculaire. Quant à l'inévitable séquence avec Q et ses gadgets, elle se renouvelle ingénieusement : John Cleese invite son client le plus turbulent et le moins soigneux à une visite de son propre musée. On y retrouve divers accessoires lui ayant sauvé la vie lors de précédentes aventures. Aussi,les nostalgiques des premiers James Bond retrouveront avec joie les fous mégalomanes prêts à lancer le monde dans une guerre mondiale pour assouvir leur rêve de domination. Voilà l’essence du produit qui traverse le temps (40 ans déjà) et s’en tire superbement bien avec ce dernier chapitre.
En résumé, n'oublions pas qu'un James Bond reste avant tout un divertissement qui obéit à ses propres règles et qui ne souffre la comparaison qu'avec les précédents opus. Ceux qui ont toujours été allergiques au tueur en smoking armé de son Walther PPK (remplacé aujourd'hui par le Walther P99 plus moderne…) bouderont une fois de plus cette nouvelle aventure. Les inconditionnels comme moi ressortiront frustrés de devoir attendre plusieurs années avant de retrouver leur espion préféré.
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| L'Image :
2.5/3 |
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Détails techniques
:
Format Vidéo: 16/9 - Ratio: 2.35:1
Avis :
L’image est tout à fait remarquable, voire impressionnante de perfection. Que ce soit au niveau de la palette de couleurs, de la définition générale, de la profondeur des noirs (brillance), des dégradés ou du transfert numérique en tant que tel, certaines séquences sont "Top démo". L’image est tellement belle et précise que certaines scènes comme celle de l’immense vague où James surfe avec un parachute paraît mal faite tellement le reste demeure sans anomalie. Elle affiche son coté numérique de façon évidente et pour l'anecdote, le réalisateur récidive dans le style de séquences paraissant "copié-collé" numériquement sur ordinateur; souvenez-vous de la scène du crash de la voiture sur le pont au tout début du MASQUE DE L'ARAIGNEE avec Morgan Freeman...
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| Le Son :
3/3 |
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Détails techniques
:
Dolby Digital 5.1 EX en français et anglais - DTS ES en français - Sous-titres: français, anglais et hollandais
Avis :
Deux pistes sonores sont présentes sur cette édition avec un format Dolby Digital 5.1 EX et DTS 5.1 ES.
Alors que dans plusieurs cas on peut se questionner si une réelle différence est toujours perceptible entre une piste DD 5.1 et DTS 5.1, cette dernière, "étendue", (ES=EXTENDED) est de loin la plus performante. Elle est réellement enivrante et vous transporte littéralement au coeur de l'action. La séparation des canaux est précise et le champ sonore se déploie magnifiquement avec un réel effet enveloppant. Les scènes d’actions vous scotcheront à votre canapé et le caisson de basse fera décoller votre papier peint... On atteint par moment des fréquences très basses avec les graves. Cette piste est tout bonnement bluffante et spectaculaire.
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| L'Interactivité
:
3/3 |
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L'ergonomie
des menus :
Cette édition collector contient deux disques. Après un menu de sélection de langue du DvD (habituel chez MGM) et un second avec un choix ( obligatoire) d'activation du menu spécifique à tous les James Bond en DvD, nous atterrissons sur le menu principal de toute beauté mêlant image de synthèse et photos du film dans une ambiance ambivalente avec la présence de glace et de feu. Une réalisation quasi-parfaite dans l'ensemble.
Le premier disque contient le film divisé en 36 chapitres, permettant une recherche rapide et facile des scènes. Le second disque est exclusivement dédié aux nombreux bonus présents et tous en VO sous-titrés. Les menus interactifs sont très dynamiques et toutes les sections sont accompagnées d'extraits musicales rythmés tirés du film.
Les bonus :
Les bonus de cette superbe édition sont innombrables et très fournis en informations.Ils se répartissent sur les deux disques de façon inégale d'ailleurs, étant donné la place prise par le film avec ces 3 pistes sonores et son encodage de rêve.
Contenu du premier disque:
Intelligence audio: deux commentaires audio du réalisateur Lee Tamahori et du producteur Michael G. Wilson, et dans l’autre, avec les vedettes Pierce Brosnan et Rosamund Pike.Dans les deux cas, bien qu’on puisse penser avoir droit à des répétitions dans les suppléments par la suite, ces commentaires offrent tout de même son lot d’informations inédites à propos du tournage.
Données relatives MI6: cette option permet de visionner le film à lequel s’ajoutent des mini-documentaires tout le long du visionnement. L'originalité de cette option se résume en deux points; tout d’abord, pendant le visionnement normal du film, on a constamment de l’information sous la forme de vignettes beaucoup plus faciles à lire que si le tout avait été servi avec des sous-titres sous l’écran. De plus, le déroulement du film n’est pas stoppé lors de l’activation des mini-documentaires. Vous aurez alors droit à un écran "splitté" en deux images dont celle du film qui continue de défiler en bruit de fond.
Contenu du second disque:
Dans les coulisses de MEURS UN AUTRE JOUR: Cette section est sous-divisé en sept sections : Intro & Surf (11 minutes), la poursuite en Hovercraft (9 minutes), Cuba (8 minutes), Q.G (6 minutes), le palais de glace (8 minutes), la course-poursuite (13 minutes) et la Post-Production et séquence finale (24 minutes). Des suppléments des plus intéressants montrant notamment les difficultés de tournage avec la scène d’ouverture de surf. La longue partie sur la post-production est particulièrement intéressante également.
Mission déconstruction: ce documentaire est divisé en quatre parties succinctes:
Scène Evolution: Deux scènes (celle de l'Hovercraft et la course poursuite en voitures) sont montrées en comparaison avec leur story-board respectifs.
Séquences interactives: plusieurs scènes d’actions du film sont présentées ici avec le mode multi-angle. Cette option récurrente est toujours une curiosité intéressante.
Design du générique: présentation des différentes scènes et étapes de production du fameux générique d’ouverture (devenu un élément culte et faisant partie du cahier des charges de tous les films de l’agent 007). Notons que ce générique est probablement l’un des plus beau esthétiquement parlant de toutes les aventures de James Bond.
Etalonnage numérique: un court segment nous expliquant brièvement le procédé d’étalonnage numérique nécessaire à la production.
Infos Gadgets: un section d’exploration qui nous montre quelques équipements du film dont la planche de surf et la toujours célèbre montre de 007 sans omettre l'inoubliable Aston Martin Vanquisch.
Banque d'images: section contenant des centaines de photos dont la belle Halle Berry ous faisant un remake de la sortie de l'eau d'Ursula Andress, ex-James Bond girl.
Le ministèe de la propagande: section qui renferme essentiellement des éléments de promotion. Notons toutefois qu’en plus des traditionnelles bandes-annonces du film, d’autres productions de MGM et du jeu vidéo, vous retrouverez le vidéo-clip de Madonna ainsi qu’un petit making-of de ce dernier.
Exclusif à la zone 2: cette partie est inédite en DvD car même les Américains n'y ont pas eu droit.un documentaire de plus de 50 minutes intitulé "De l'encre à l'écran", nous décortique étape par étape l'évolution dans la construction d'un film comme un nouvel épisode de James Bond. Tout y passe, du script remanié par les scénaristes aux multiples réunions des équipes techniques, sans oublier une entrée gratuite au coeur des studios PINEWOOD, fief de toujours des films estampillés 007.
[ Voir
les Bonus Cachés pour ce DVD ]
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| Les Visuels :
0.5/1 |
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La pochette / Le packaging
Fourreau à image lenticulaire renfermant malheureusement qu'un boitier Amaray classique où les 2 disques y sont logés en quinconce sur leur attache. Le visuel de la pochette est quasi-identique à celui du fourreau. Un livret assez bien conçu se trouve à l'intérieur du boitier. A noter que la pochette est reversible afin de mettre le DvD à a suite des 19 autres dans la boîte métallique spécialement conçu à cet effet.
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le Top Packaging pour ce DVD ]
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La sérigraphie
Les 2 sérigraphies de très belles définitions avec une posture pour Pierce Brosnan et Halle Berry sur un fond très givré et bleuté. Côté logos, ils sont concentrés en bas au centre du disque et n'envahissent pas trop la sérigraphie. Les mentions légales sont quasi-inexistantes (à part le copyright sur le contour de la galette).
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