DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


ALIEN : QUADRILOGY - COFFRET COLLECTOR / 9 DVD

Lui écrire Tyler

Alien : Quadrilogy - Coffret collector / 9 DVD DVD sorti le 03/12/2003


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Année de production des films :
- Alien : 1979
- Aliens : 1986
- Alien 3 : 1992
- Alien Resurrection : 1997

Durée totale des films en version longue : 8 h 29 min.
Réalisateur: James Cameron
Acteurs: Sigourney Weaver

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
6215


   

Le Film : 9.5/10

Résumé "Alien" : Sur le chemin du retour vers la Terre, le vaisseau Nostromo intercepte un signel de détresse venant d'une planète proche. Sorti de son hyper-sommeil, l'équipage va tenter de découvrir la source de ce signal qui s'avère être un avertissement...

Avis : 1979 : Ridley Scott lâche une bombe. 10 ans après 2001 l'odyssée de l'espace, son Alien renvoie à une conception "réaliste" de l'espace, comprenez qu'on n'y rencontre aucun Jedi et que voyager à vitesse lumière fait partie de la SF. Dans cet univers, on dort 2 ans le temps du voyage spacial, on transporte du minerais dans un énorme vaisseau-tanker qui traverse l'infini dans un silence de mort, et l'équipage fait même un peu de revendication syndical pour avoir la prime... rien de romantique en somme. Seulement voilà, quand une créature ignoble et indestructible s'en mêle, le voyage prend des allures de cauchemar claustrophobe. Scott, en metteur en scène diabolique fait monter la pression à des degrès insupportable : sa mise en scène, à la fois d'une grande sobriété et d'un foisennement esthétique totale, imprègne chaque image d'une terreur animale quasi infantile qui réveille chez le spectateur ses peurs les plus primaires (peur du noir notamment). En exploitant au maximum de ses possibilités le décor fabuleux qu'offre le Nostromo- gigantesque vaisseau au coins obscurs et à la crasse palpable- Scott fait sugir la peur dans le moindre bruitage, dans le moindre mouvement indistinct. Comme un caméléon mortel, l'Alien se fond constamment dans le décor et surprend d'autant plus quand vient l'attaque. La créature en elle même est finalement très peu montrée dans ce premier volet ce qui démultiplie la violence de chacune de ses apparitions. Créature dégoulinante de sécrétions, à la bouche mortelle, au sang acide et à la queue longue terminée par une sorte de dar, on ne peut cacher la dimension sexuelle de la bête... et d'ouvrir des interprétations freudiennes au film. Sans allez jusque là, Alien reste un sommet de SF, violent, choquant (la scène du repas), et totalement novateur dans sa réalisation (voir la course de Ripley dans les longs couloirs du Nostromo fameux mélange de plans chaotiques et d'éclairages agressifs). Un mot de ce director's cut présenté en salle il y a quelques semaines : une scène intitulée "Localisation du signal" (chapitre 06) a été rajoutée. Celle-ci n'apporte rien tandis que l'on peut enfin découvrir une autre "Vulnérable Ripley" qui montre Dallas agonisant dans le repair de la bête. Quelques plans ont été réintroduits mais ils ne changent que très peu la portée de ce film exceptionnel.


Résumé "Aliens" : Ripley qui fut la seule survivante du Nostromo, est retrouvé en hyper-sommeil 50 ans après son affrontement avec l'infernale créature. Elle apprend coup sur coup que non seulement la planète abritant les créatures a été colonisé, mais que le contact a été perdu avec cette colonie. Ripley est alors renvoyé sur la planète maudite avec une troupe de Marines de l'espace...

Avis : Avec James Cameron aux commandes, changement de ton radical. Le slogan du film est clair : "Cette fois, c'est la guerre". Et le moins que l'on puisse dire, c'est que pour une fois, la campagne du film se trouve à la hauteur de ce qu'on voit à l'écran. Ripley et l'équipage du Nostromo devait affronter un Alien dans le premier volet, les marines se battent contre mille d'où le titre AlienS. On l'aura compris, l'action est totalement mis en avant ici au point que l'on a souvent comparé le film à un rambo de l'espace avec sa profusion de flingues, mitrailleuses, explosions, courses poursuites halletantes. Ce que le film perd en subtilité, il le gagne en efficacité. Construit comme une sorte de jeu vidéo géant et jouissif qui place le plaisir du spectateur avant toute chose, le film de Cameron peut destabiliser d'autant que cinématographiquement, il ne ressemble pas du tout au film de Scott. Tourné en 1.85 (Alien était en 2.35 cinémascope), Cameron fait plus ici dans le spectacle BD que dans la SF métaphysique façon Sott. En tout cas, Aliens n'accuse pratiquement pas son âge et fera des émules dont les frères Wachowski qui pomperont des scènes entières pour leur Matrix revolutions (Les robots hydrauliques et les femmes rasées "vaquez" combattantes pour ne citer que ça). Cette version longue déjà présentée sur le coffret Legacy est intéressante à plus d'un titre. Elle renforce la psycologie des personnages dont celui de Ripley. Ainsi, on apprend qu'elle avait une fille et que celle-ci est décédée ce qui explique mieux la nature de ses rapports Mére-fille avec Newt. On comprend mieux donc son obstination à la sauver à la fin d'Aliens. Cette version longue supérieure à la version courte fait 2H28 soit 18 minutes de plus que la version cinéma.


Résumé "Alien 3" : Après s'être échappés de la planète abritant les aliens, Ripley, Newt et Bishop s'écrasent sur une planète. Mais cette fois, Ripley n'est pas la seule survivante de ce voyage : un alien était à bord de la capsule de sauvetage. La planète en question est Fiorina 161, une planète prison qui n'abrite aucune arme pour se défendre contre la nouvelle créature...

Avis : David Fincher, futur réalisateur de Seven et de Fight club pour ne citer qu'eux s'attaquent au troisième volet de la saga. dire que le film est une réussite est encore un bel euphémisme. Alien 3 marque un retour au source. Un retour au singulier jusque dans le titre : comme dans le film de Scott, une communauté non préparée va devoir affronter le pire des prédateurs. Fincher corse le tout d'un début d'une noirceur diabolique et marque une rupture totale avec le film de Cameron dès les premières minutes. Newt meurt, le caporal Hicks également, Bishop est dans une décharge et Ripley mal en point. L'environnement, une planète sombre et hostile habitée par des prisonniers à demi-fous, renforce la tension déjà à son comble par la présence d'un Alien plus redoutable que jamais. Se moquant des recommandations de la Fox, Fincher fit un film aux antipodes des conventions du blockbuster Hollywoodien type. Dans Alien 3, on autopsie en gros plans une petite fille morte de 10 ans, on montre un chien se faire éventrer par la bête, des personnages attachants meurent tandis que les plus fous survivent... et le happy end n'est pas vraiment happy. Voilà un film d'un courage et d'une authenticité artistique exemplaire (suicidaire commercialement). Sans aucun doute un top. Parlons maintenant de cette version longue. Il ne s'agit en aucun cas d'un director's cut puisque le film y est largement moins bon. Les 29 minutes supplémentaires développent une sous-intrigue pas franchement utile où le personnage de Golic libère l'alien d'un abri atomique car il est fasciné par ce dernier. Dans la version cinéma, les tentavives pour faire prisonnier l'alien en le cernant d'explosif échoue. Dans cette version, les hommes réussissent mais Golic ruine l'opération par sa folie. On y trouve un montage alternatif de la scène de l'enterrement-naissance (enterrement de Newt-Hicks/naissance Alien) où l'alien ne sort pas du chien mais d'une carcasse de vache morte. Moins brillante et forte, la scène est oubliable. Des scènes de dialogue ont été allongées ou rajoutées mais le film vivait bien sans. Comme on le remarque par l'extrême discrétion de Fincher sur les bonus d'Alien 3, voici une version intéressante mais qui ne saurait remplacer la version cinéma.


Résumé "Alien Resurrection" : 200 après s'être sacrifiée pour éviter que le gouvernement n'utilise l'alien qui était en elle comme d'une arme, Ripley se réveille, cloné d'après son ADN dont on a extrait les gènes aliens pour recréer une reine. Mais les gènes aliens n'ont vraisemblablement pas tous disparu du corps de Ripley qui devra se servir de ses "talents" pour affronter la nouvelle créature qu'a engendré la reine.

Avis : Après le final d'Alien 3, on ne voyait vraiment pas comment Jean Pierre Jeunet allait pouuvoir embrayer sur un quatrième volet qui ne soit pas une vraie fumisterie commerciale. Et bien, les septiques n'ont qu'à bien se taire car loin d'être une arnaque marketing, Alien ressurection poursuit brillamment la saga. Visuellement, le film est percutant. Savant mélange de l'esprit guerrier d'Aliens et de la noiceur divine du premier et troisième volet, le bébé monstrueux de Genet dévoile de sacrés atouts : des scènes d'action fortes et virtuoses (la scène sous-marine !), un rythme halletant, et un scénario malin qui voit Ripley à la fois humaine et monstrueuse développer un rapport troublant avec les créatures toujours aussi répugnantes. Magnifiquement appuyé par une musique somptueuse et une photographie époustouflante signée Darius Kondji le film est un belle réussite. La version longue n'apporte rien de significatif si ce n'est un générique alternatif vraiment marrant et un final légèrement modifié. Belle conclusion pour ce coffret génial qui nous laisse le choix entre version longue ou courte.


La terreur ultime prend forme grâce à ce coffret 9 DVD regroupant les 4 films et des journées entières de bonus ! 25 ans après la sortie du premier Alien, la fox fête dignement les qualités artistiques de cette saga par l'édition de ce coffret 9 DVD qui sera à présent une référence pour tous les fans comme pour les simples spectateurs.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format : 16/9 - Ratio : 2.35 (sauf Aliens 1.85)

Avis : Alien : ni meilleure, ni moins bonne que sur le premier coffret. La piste DTS ne semble pas avoir de conséquences fâcheuses sur la compression. D'une façon générale, l'image est parfaitement maîtrisée et ne souffre d'aucun défaut particulier y compris sur les scènes rajoutées pour la director's cut. Très peu de grain et une retranscription très pointue des scènes sombres qui constituent 90 % du film.

Aliens : il s'agit de l'image la moins belle du coffret. Comme sur la précédente édition, on note un grain parfois très présent qui vient régulièrement salir l'image ce qui en fera tiquer beaucoup. Pourtant, même avec ses limites posées, le DVD s'en sort bien pour un film qui se passe constamment ans le noir et éclairé par des sources lumières parfois agressives (le rouge).

Alien 3 : Une très belle image qui laisse songeur tant on se souvient du catastrophique Laserdisc pal qui avait longuement "détruit" le travail de Fincher et de son directeur de la photo. La granulosité est très faible, la compression maîtrisée et les contrastes impeccables. Même les scènes à dominante rouge ("Dans la fournaise" chapitre 40) passent bien. Un très bon travail. La remarque sur Alien reste valable ici, les scènes rajoutées présentent les mêmes qualités.

Alien resurrection : très peu de chose à dire ou à reprocher sur cette image impeccable qui rend honneur à la sublime photographie de Darius Kondji (Seven, The beach, La neuvième porte). Les contrastes sont saisissants et les noirs diaboliquement profonds.

A noter et c'est important que le procédé du Seamless branching (avoir la version courte et longue sur un même disque ET sur une même face) a causé quelques difficultés à mon lecteur (Peekton) qui marque un temps d'arrêt comparable à un changement de couche à chaque scène rajoutée.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 Anglais et français sur tous les films - DTS 5.1 français sur Alien & Alien Resurrection - Sous titres : français, Anglais

Avis : Alien : l'ajout de la piste DTS VF reste le moment fort d'un revisionnage. Celle-ci tient toutes ses promesses en terme de dynamique. A la fois puissant (l'explosion du Nostromo) et subtil (les gouttes "tombant" dans les surrounds au chapitre 23 "Jonesy"), le son participe énormément à la réussite du film et à son ambiance effrayante. Très belle retranscription de la magnifique musique de Jerry Goldsmith. Les pistes 5.1 ne sont pas en reste avec une belle exploitation de tous les canaux mais ces mixages (5.1 VO, VF) sont en deça de la piste DTS. C'est dommage car sur les scènes supplémentaires en VF, la voix des doubleurs changent ce qui est TRES perturbant. Artistiquement, on préfèrera donc la VO 5.1 sur lequel le problème n'existe pas.

Aliens : Puissant, démoniaque, le son d'Aliens avait déjà des qualités incontestables en salle sur la version 70 MM et ses 6 pistes magnétiques 6 voies (un 5.1 déjà méchant). Sur le DVD, les mixages VO, VF sont dignes des meilleurs films d'action actuels avec un petit reproche : le bruit des flingues des marines sont un peu aigus ce qui a tendance à devenir vite agressif. Gare à vos enceintes donc car certaines basses sont fulgurantes.

Alien 3 : En ce qui concerne le mixage, rien à dire c'est du tout bon avec ce qu'il faut de basse et d'effets arrières pour appuyer l'ambiance du film. On précisera également un très belle retranscription de la BO. Malheureusement, c'est sur la version longue d'Alien 3 que se présente le plus de problème sur la VF. Les doublages ne sont absolument pas les mêmes sur les scènes en plus. Perturbant et gênant car les voix ne sont pas du tout similaires ! Ainsi sur des scènes rajoutées, les voix changent d'une réplique à l'autre. Qui plus est, la nouvelle VF fait beaucoup de contre-sens ce qui devient vite agaçant. La VO est donc vivement recommandée.

Alien Resurrection : l'ajout de la VF DTS est une bonne initiative qu'il faut saluer. Le spectacle acoustique est à la hauteur de ce qui se passe à l'écran. La VO et VF 5.1 ne démérite pas avec des basses tout à fait meurtrières et des effets arrières nombreux. Vos enceintes et caisson de basse vont aimer et ce d'autant plus que la BO est très belle et finement retranscrite.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Un mot tout d'abord sur les menus qui sont un peu moins beaux que sur le précédent coffret : Legacy. Présenté dans un quasi noir et blanc et pratiquement identique pour tous les films ou disques de bonus, ils sont néanmoins animés et sonorisés.


Les bonus :

Vous êtes prêts ? vraiment ? Parce que l'intéractivité de ce coffret est proprement énorme.
Les bonus pour chaque film sont divisés en 3 grandes catégories : pré-production / production / post-production.

  • Alien : La pré-production d'Alien est constituée de nombreux reportages qui s'intéressent à l'élaboration du scénario, à la direction artistique donnée au film, au disign à donner à la créature. On y trouve également et c'est très intéressant un essai de Sigourney Weaver devant la caméra de Ridley Scott.
    La production explore les affres du tournage : on y trouve plusieurs making of intéressants qui montrent l'importance du décor (le nostromo), les dessins de la créature ainsi qu'une séquence en multi-angles de l'éclatement de la poitrine.
    La post-production s'intéresse à tout le travail de perfection et de construction cinématographique : son, montage, effets spéciaux. On y trouve également 7 scènes inédites (!), des galeries de photos et un reportage très intéressant et original intitulé "Le cauchemar devient réalité : réaction au film" qui montre l'impact du film sur le public. Sur le disque un, on trouve également le commentaire audio de Ridley Scott qui explique à quel point 2001 : l'Odyssée de l'espace lui a servit de référence cinématographique.
  • Le principe et la construction des bonus reste les même pour les autres films avec des commentaires audios sur le film (on retiendra particulièrement celui de James Cameron et de Jean Pierre Jeunet tout en déplorant l'absence de David Fincher sur Alien 3) et la séparation Pré-production (préparation de l'intrigue, du design du film et de son ton, travail sur les story boards) / Production (série de making of montrant le tournage, ses difficultés, ses particularités) / Post-production (effets spéciaux, montage, son, musique).
  • A l'exception d'Alien 3, les films commencent par une petite introduction du réalisateur qui explique la raison des versions longues : Jean Pierre Jeunet y est d'ailleurs désopilant avec son accent french à couper au couteau.
  • Dans cette profusion de bonus, on se penchera plus particulièrement sur l'intéractivité d'Alien 3 qui évoque sur honte les fluctuations et problèmes de production du film qui voyaient des désaccords importants entre Fincher et la Fox. Dans un documentaire culloté intitulé "Post-mortem : réaction au film", tout le monde rend hommage au travail de Fincher et pointe les lacunes d'un public américain qui est passé complètement à côté du film. On aurait voulu entendre le studio qui vend un film qu'il n'aime pas. Cameron avoue lui même ne pas avoir aimé le film de Fincher qui nie tout ce que Aliens a cherché à construire.
  • Chaque film comporte son disque de bonus (4 films, 4 DVD de bonus). Le neuvième disque comporte de longs et passionnants documentaires intitulés "Evolution Alien", "Expérience de la terreur" et "Les fondements d'Alien". On y trouve également des archives de l'édition spéciale, des bandes-annonces de tous les films et de nombreux spots TV. Le tout en VOST.


  • Voilà, j'aurais voulu être plus exhaustif mais vous en avez pour des jours à explorer les tréfonds de ces 9 DVD ! Petite déception, le contenu du 5eme disque du coffret Alien Légacy n'est pas présent dans ce coffret. C'est un info peut être importante avant de vendre votre exemplaire d'occasion.



    [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Impressionnant à tenir en main, le coffret force le respect. Pas d'affiche tapageuse, pas de montage maladroit des 4 affiches cinémas des films mais un oeuf d'alien en relief sur le point de s'ouvrir. Au verso, un alien effrayant en position de foetus. Excellent. A l'intérieur de ce fourreau à la fois esthétique et pratique (il ne semble pas fragile et résistera au temps), une illustration d'Alien ressurection. Les 9 DVD sont empilés sur le principe du coffret 24 heures chono : Des intercallaires en plastique maintiennent les DVD solidement accrochés.

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    Les sérigraphies sont plutôt belles mais le rond central n'est pas imprimé et sur les disques de bonus, les logos sont trop voyants. L'ensemble reste très beau et fera la joie des collectionneur de beaux objets.


    Note Finale : (18.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013