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DVD A LA LOUPE


RETOUR VERS LE FUTUR : LA TRILOGIE

Lui écrire Gaulhenrix

Retour vers le futur : La trilogie DVD sorti le 15/10/2002


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Universal Pictures Video
Distributeur :
Universal Pictures Video

Contenu du coffret :
  • Retour vers le futur (1985)
  • Retour vers le futur 2 (1989)
  • Retour vers le futur 3 (1990)


  • Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

    Nombre de visites :
    15784


       

    Le Film : 9/10

    Résumé "Retour vers le futur" : 1985. Le jeune Marty McFly mène une existence anonyme auprès de sa petite amie Jennifer, seulement troublée par sa famille en crise et un proviseur qui serait ravi de l'expulser du lycée. Ami de l'excentrique professeur Emmett Brown, il l'accompagne un soir tester sa nouvelle expérience : le voyage dans le temps via une DeLorean modifiée. La démonstration tourne mal : des trafiquants d'armes débarquent et assassinent le scientifique. Marty se réfugie dans la voiture et se retrouve transporté en 1955. Là, il empêche malgré lui la rencontre de ses parents, et doit tout faire pour les remettre ensemble, sous peine de ne pouvoir exister...

    Avis : Zemeckis fixe les bases du récit et souligne, d’entrée, le malaise de son héros Marty (Michael J. Fox) pris entre un père velléitaire et une mère plutôt mythomane et alcoolique. Thème éternel que celui de l’adolescent en porte à faux avec ses parents. Mais ce qui est plus original, c’est de montrer que si Marty a trouvé une évasion et une sorte de père de substitution en la personne de « Doc » Brown (Christopher Lloyd), il n’en reste pas moins très lié à ses parents. Point de conflit de génération donc, mais, à l’inverse, une étroite et inattendue interdépendance (Marty devra faire se rencontrer ses parents de façon à « exister ») : c’est en effet Marty l’adolescent qui « éduque » ses parents pour les rendre plus raisonnables et plus responsables. Bref, c’est le monde à l’envers ! A l’intérêt d’une situation originale, s’ajoute celui d’une réalisation particulièrement enlevée et efficace. D’autant plus que le thème musical de Silvestri – véritable leitmotiv – est l’un des éléments clés du film, tout comme la magique, la mythique DeLorean – véritable sésame des portes du Temps et de l’Espace -, ou encore certaines expressions devenues « cultes » : « Nom de Zeus ! Marty, tu n’arrives toujours pas à raisonner en quatre dimensions ! » et « le continuum spatio-temporel ». On pourrait citer également la séquence irrésistible de l’invention du rock’n roll par un Marty déchaîné. En résumé, humour, fantaisie, suspens, rock, émotions, famille, amitié, amour et situations imprévues se combinent en un cocktail détonant et jubilatoire. Unique !


    Résumé "Retour vers le futur 2" : Lors de son premier voyage en 1985, Marty a commis quelques erreurs. L'avenir qu'il s'était tracé n'est pas si rose, et son rejeton est tombé sous la coupe du voyou Griff Tannen, qui veut régner sur la ville. En compagnie de son ami Emmett "Doc" Brown et de sa fiancée Jennifer, Marty va devoir entreprendre un voyage vers le futur, pour tenter de donner un peu plus de moralité à son héritier. Un voyage aux conséquences dramatiques...

    Avis : ce second film s’enchaîne logiquement avec le précédent. Si dans le premier Marty devait remonter le passé trente ans lus tôt pour s’occuper de ses parents, il va s’échapper vers le futur, trente ans plus tard, pour remettre son fils dans le droit chemin : après avoir responsabilisé les parents, il s’agit de raisonner son enfant ! Le décor est le même mais la petite ville de Hill Valley, déjà vue en 1985 et 1955, a passablement changé : la place principale est le lieu symbolique de ce passage du temps qui a altéré l’essence même du centre ville qui a périclité (les commerces sont allés s’installer à la périphérie dans les centres commerciaux), mais qui reste reconnaissable. Bref, une subtile méditation sur le temps qui passe et modifie notre décor de vie le plus habituel et le plus intime. D’autre part, le récit est plus complexe, qui fait interférer trois époques : 1985, 2015 et 1955. Mais situations imprévues cocasses, fantaisie débridée et émotions se succèdent avec le même bonheur.


    Résumé "Retour vers le futur 3" : Après son voyage mouvementé entre passé, présent et futur, Marty McFly apprend par une lettre vieille de cent ans que son vieil ami Emmett "Doc" Brown se serait crashé en 1880 au volant de sa DeLorean, restant ainsi prisonnier du far-west, sous la menace de Buford "Molosse" Tannen qui s'est juré de le tuer. Il n'a que cinq jours pour retrouver Doc et le ramener vivant vers le présent...

    Avis : Moins logiquement, le troisième film envoie ses personnages à l’époque du Far west, vers 1880. Après tout, le western, comme la vitesse, le rock’n roll ou la science-fiction sont les thèmes emblématiques du cinéma américain et cette dernière aventure mêle en un hommage habile les genres du western (et ses codes obligés : la locomotive, le saloon, le duel et –clin d’œil- le nom d’emprunt « Clint Eastwood ») et de la science-fiction. L’histoire paraît toutefois plus artificielle que les deux précédentes et le film est un peu moins enlevé que « Retour vers le Futur 1 et 2 ». La conclusion du film - et de la trilogie - est humoristique : « Doc » et sa femme Clara rendent visite à Marty accompagnés de leurs deux enfants symboliquement prénommés Jules et Verne ! Bel hommage, en effet, que cette trilogie au père spirituel de l’Aventure moderne.
    Ce merveilleux film qui joue sur le passage d’une époque à l’autre, qui vieillit ou rajeunit les personnages, qui confronte les générations, favorise une réflexion sur les différents âges de la vie et, donc, sur ce que l’on est et ce que l’on devient.
    En définitive, on notera aussi – au-delà de la fantaisie inoubliable de cette trilogie - le thème discret de l’obsession du temps (le premier film s’ouvre sur un fondu noir cependant qu’un tic-tac se fait entendre avant que n’apparaissent à l’écran des dizaines de réveils et autres horloges) qui altère toute chose et que l’on retrouve visuellement transcrit dans l’image récurrente de l’horloge de l’Hôtel de Ville de Hill Valley qui se transforme selon les époques. Ces changements mesurent le temps qui est passé, qui passe et qui passera et dont Zemeckis joue à la manière d’un enfant : alors que le temps est insaisissable et irréversible, il se plaît à le tourner et retourner pour mieux en annihiler les effets ou, du moins, les atténuer. Sans doute faut-il y voir une façon d’exorciser une hantise qui traverse son œuvre, tantôt présente, comme ici, sur le mode léger et fantaisiste, tantôt de façon plus grave dans ses dernières productions comme « Forrest Gump » et, surtout, « Seul au monde » (cf. l’analyse de ce film sur DVDPC).


    De manière globale : "Retour vers le futur", il s’agit là d’un titre qui manie le paradoxe tout en écartelant le lecteur entre passé et avenir. Pourtant, au-delà du vertige futuriste, c’est bien la nostalgie qui l’emporte dans cette trilogie si longtemps attendue en DVD. Une nostalgie qui se retrouve comme point commun à cette génération de cinéastes (Robert Zemeckis, Steven Spielberg, Rob Reiner, George Lucas) éclôt dans les années 80 mais dont l’adolescence a été marquée par les années 1955-1960, époque charnière que James Dean et Marlon Brando pour le cinéma et Elvis Presley pour le rock’n’ roll marquèrent durablement. Une époque qu’ils ont tous évoquée dans leurs films : « American graffiti » pour Lucas, « Stand by me » pour Reiner ; « Rusty James » pour F.F. Coppola et « Retour vers le futur » pour Robert Zemeckis. Ce point commun est aussi celui des trois volets de « Retour vers le futur » : le premier film nous envoie à l’époque de l’adolescence des parents de Marty (1955) ; le second reprend le récit et les décors du premier en y ajoutant une incursion en 2015 ; quant au troisième, il a pour cadre l’époque du western. Bref, il s’agit, pour l’essentiel, d’une balade fantaisiste – mais nostalgique - dans le passé de l’Amérique. Mais ce retour vers le passé, nostalgique, s’accompagne en permanence de projections vers le futur : 1955 -> 1985 / 1985 -> 2015 / 1880 -> 1955. Culte du passé et goût pour l’anticipation composent cette merveilleuse série de trois films dont on a du mal à accepter une absence de suite… Consolons-nous toutefois en rappelant que cet indispensable coffret nous propose 328 minutes d’images, soit plus de cinq heures continues de pur bonheur !


    [ Voir le Logo Détourné pour ce DVD ]

    L'Image : 1.5/3

    Détails techniques : Format : 16/9 - Ratio : 1.77:1

    Avis : Certes, nos vieilles VHS dont l’image fourmillait sont d’un autre âge ! Mais si l’image est d’excellente qualité (une texture très «cinéma», des couleurs fort bien rendues et chaudes ; une compression réussie), on remarque parfois un grain très présent dans certaines scènes sombres. Il n’en reste pas moins que l’image des trois films nous ravit.
    L'image cinéma 1.85 : 1 a dû être légèrement recadrée en 1.77 : 1 (le rapport largeur/hauteur étant proche de 16/9) de façon à remplir l'écran 16/9. Ce léger recadrage a pour effet de réduire l'image du Dvd par rapport à celle du cinéma et fait donc disparaître certains détails.


    [ Voir le Top Image pour ce DVD ]


    Le Son : 2/3

    Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en anglais - Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1 en français - Sous titres : français et anglais

    Avis : La bande son a été remixée et propose, pour la VF, le choix entre DD 5.1 et DD DTS : plus puissante et précise, la piste DTS est à privilégier. Les effets arrière sont toutefois plutôt discrets – ce qui n’est pas un reproche dans la mesure où ce remixage paraît plutôt naturel et montre une belle amplitude!


    L'Interactivité : 3/3

    L'ergonomie des menus :
    Ce qui suit concerne le disque 1 (le premier film). Chaque film a sa propre présentation. Mais, faute de place, il est impossible de décrire chacun des trois disques. Le choix entre le français et l’anglais se fait avant même le Menu par une image fixe d’une rue de Hill Valley. Suivent une succession d’images du film avec son et mouvement. Le Menu s’affiche sur la célèbre vue de la façade surmontée de la fameuse horloge. L’image est animée (éclair qui déchire le ciel) et sonorisée (thème musical de Silvestri). Le titre est en anglais. La composition d’ensemble est bien équilibrée et les indications ne cachent pas l’image. A noter que la lecture du film s’enclenche automatiquement après une minute. Lorsque l’on passe à la Sélection des chapitres, la DeLorean fonce dans une rue nocturne. Puis apparaît l’image fixe – mais sonorisée – des chapitres inscrits sur un baladeur portable gris posé au centre de l’écran. Vers le bas, en guise de touches, figurent cinq séries de quatre chapitres. Mais le cadre qui sert de tableau n’en affiche que quatre, illustrées de quatre vignettes fixes représentant des images du film. Le retour au Menu se fait automatiquement au bout de trente secondes. On retrouve la même transition par la DeLorean qui fonce vers le spectateur et fait feu sur lui. Sun un fond de décor d’une rue de la ville, une affiche présente les différents Bonus en deux parties successives.


    Les bonus :

    Chaque disque comporte le film et ses bonus. Le schéma suivi par l’offre des bonus est sensiblement la même pour les trois disques. On suivra donc ce plan pour détailler et commenter rapidement l’ensemble de l’offre.

  • Les Coulisses du tournage
    Pour le film 1, il s’agit d’un sujet qui date de 1985 (propos et style très datés !). Même remarque pour le film 2. Le film 3 propose, en revanche, un documentaire sur la trilogie et est assuré par le spécialiste de Spielberg, Laurent Bouzereau. A l’inverse des deux précédents, il porte un regard forcément plus exhaustif sur l’ensemble des trois opus et est, de ce fait, riche en informations, comme peut l’être le bilan d’une aventure assez exceptionnelle.
  • Le Tournage
    Celui du film1 est un document qui fait intervenir Spielberg, Gale, Zemeckis et Michael J. Fox qui livrent des anecdotes sur la genèse de l’idée de départ et les changements opérés en cours d’élaboration du projet. Le Tournage concernant le film 2 et le film 3 délivre de nouvelles anecdotes et se révèle tout aussi passionnant que le premier.
  • Les Commentaires
    Les commentaires de Zemeckis et de Gale, son scénariste, concernent uniquement le film 1. Il consiste en des réponses aux questions d’étudiants américains. Conçu par Laurent Bouzereau, ce concept original se révèle très productif par l’intérêt des questions posées et la richesse des réponses fournies.
  • Le Bêtisier
    Il est présent sur les trois films. Mêmes brefs, les trois bêtisiers sont amusants.
  • Les Scènes inédites
    Les séquences coupées proposées sont celles de chacun des films : sept pour le film 1 ; quatre pour le film 2 ; une seule pour le film 3. Elles occupent une dizaine de minutes.
  • Le Saviez-vous ? (Les Anecdotes d’Universal).
    Ce sont des anecdotes auxquelles on accède par les sous-titres. Elles sont en VO.
  • Les Essais du maquillage
    Ils concernent le film 1 et les personnages de Marty, Lauren et Biff qui vieillissent ou rajeunissent selon le déroulement du film. Le film 2 propose des essais en Hoverboard (avec des cascadeurs !).
  • Les Storyboards comparés aux films.
    Pour le film 1, l’écran est partagé en deux, ce qui permet une comparaison intéressante entre les storyboards sur la partie supérieure et la séquence correspondante du film sur la partie inférieure.
  • Les Notes de production, les Films Annonces et un clip video de ZZTop complètent un ensemble d’une rare richesse.
  • Les Bonus qui accompagnent chaque disque sont donc très nombreux : plus de cinq heures proposées ! Il va de soi que chacun ira vers ce qui l’intéresse et, précisément, les sujets sont très variés et concernent tous les centres d’intérêt. Pour résumer cette longue revue en détail, on rappellera surtout la quantité d’informations précieuses délivrées par les coulisses du tournage et le tournage lui-même (70’ réparties sur les trois DVD).


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    A noter - pour ses informations et ses photos- le livret livré dans le boîtier qui propose des informations concises mais utiles ;. Un beau boîtier à trois volets s’ouvre comme un livre et offre le livret et les trois disques. La jaquette est très réussie : sur fond noir la DeLorean fonce vers le futur (ou le passé !), escortée de flammes jaune orangée. Au verso sont rappelées, sous forme de vignettes, les trois sérigraphies

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    La sérigraphie

    L’image des sérigraphies est différente d’un disque à l’autre, et plaisamment composée (disque 1 : 1 personnage représenté ; disque 2 : 2 personnages ; disque 3 : 3 personnages !). La sérigraphie est de qualité : joliment colorée dans un brun rougeâtre, à la fois abondante en détails, fine et précise. Le rond central posé dans son logement est assez bien camouflé. De même, mentions légales et logos sont très discrets dans leur emplacement sur le disque, dans leur impression et dans leur taille.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (16.5/20)

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