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DVD A LA LOUPE


SUZHOU RIVER - ANCIENNE éDITION

Lui écrire Hotkiller

Suzhou river - Ancienne édition DVD sorti le 22/01/2003


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : One plus One
Distributeur :
One plus One

Date de sortie cinéma : 11 Octobre 2000
Nombre d'entrée en salle :
16 595

Durée du film : 83 minutes


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Nombre de visites :
2098


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : C'est l'histoire de Mardar, un coursier à moto à Shangaï. Mardar comprend un jour, mais malheureusement trop tard qu'il aime Mudan, celle-ci disparaissant sous ses yeux en se jetant d'un pont dans la rivière Suzhou.
C'est l'histoire de Meimei qui fait un spectacle de sirène dans un bar louche. Meimei est amoureuse d'un vidéaste amateur. Une question l'obsède : "Si un jour je disparaissais, me chercherais-tu comme Mardar a cherché Mudan ? Toute la vie ?"
Et pourquoi Meimei ressemble etrangement à Mudan ?

Avis : Ce film, toujours interdit en Chine aujourd'hui car produit par des fonds étrangers échappant ainsi au bureau de censure, est une merveilleuse histoire d'amour. Mieux c'est une véritable ode à l'amour, une invitation à vivre des histoires passionnées et sans mesure. Le réalisateur, Lou Ye nous conte deux histoires : d'une part celle de ce coursier, Mardar, amoureux de Mudan qu'il a vu disparaître sous ses yeux et dont on n'a jamais retrouvé le corps. S'ensuit pour lui une quête sans relâche de cet amour perdu. En chemin, il va croiser Meimei, une artiste de night-club qui ressemble trait pour trait à Mudan. Mais celle-ci est amoureuse d'un vidéaste. C'est l'autre histoire d'amour.
Toutefois, cette rencontre entre Mardar et Meimei ne laissera pas cette dernière complètement indifférente. Pour elle, la quête de Mardar n'est qu'une histoire qu'il s'est inventé, une excuse pour se rapprocher d'une femme qui ressemble à son amour perdu. Lorsque Meimei comprendra la véracité de l'histoire de Mardar, elle disparaîtra à son tour pour ne plus jamais réapparaître, à moins que son vidéaste ne la recherche, quitte à ce qu'il y passe sa vie entière.
Cette histoire n'est pas véritabelement complexe mais la façon de filmer du réalisateur est assez perturbante. D'une part, l'histoire est racontée en caméra subjective, du point de vue du personnage du vidéaste, dont on ne voit jamais le visage. Par ailleurs, la caméra sur l'épaule du réalisateur donne certes de la spontanéité, du rythme au film mais déroute parfois par des plans ultra rapides et des mouvements souvent désordonnés. De plus, le film alterne l'histoire d'amour proprement dite avec des plans d'une partie de la ville de Shanghaï et de son architecture hétéroclite ajoutant ainsi à la déroute du spectateur.
Néanmoins cet espèce de patchwork visuel et sonore ne répond pas qu'à un soucis d'esthétisme du réalisateur. En effet, sa caméra sert l'histoire et uniquement l'histoire. En prenant le parti pris de raconter cette histoire d'un point de vue purement subjectif (le spectateur est tout le temps mis à la place du vidéaste), le réalisateur implique encore plus son spectateur dans l'histoire, faisant de lui un véritable acteur au sein de cette double histoire d'amour. Ce procédé est assez astucieux puisqu'il nous permet de comprendre le film au fur et à mesure et de s'y intéresser, alors qu'une autre façon de filmer aurait pu rendre le film plus banal est nettement moins agréable à voir.
Lou Ye le réalisateur a déclaré que bien qu'il présentait la ville de Shanghai dans Suzhou River comme une ville de criminels, de petite frappes, de voleurs et de clubs glauques, il considérait que chaque ville, comme chaque personne, dispose de plusieurs masques : en effet, chacun peut voir cette ville à sa façon, la seule constante étant la rivière Suzhou, qui nourrit la ville comme le coeur nourrit les artères. L'eau est le sang de la ville, mais selon le réalisateur, elle ne suffit plus à la nourrir. Que reste-t-il alors ? Peut-être le vrai amour, le "true love" et Lou Ye y croit fermement et nous fait passer son message de façon admirable.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Ratio : 1.66 - Format vidéo : 16/9 compatible 4/3

Avis : Une très belle image proposée sur ce DVD (comme d'ailleurs l'ensemble des films de la collection asiatique Ciné Talents) avec peu ou pas de défauts sur le master. Les couleurs et les éclairages tantôt gris de la ville contrastent parfaitement avec les néons des night-clubs aux couleurs criardes. Les scènes sombres ne perdent pas en profondeur de contraste, les acteurs se détachant toujours bien des arrière-plans. Une image soignée et belle à regarder.


Le Son : 2/3

Détails techniques : DD 2.0 en Chinois - Sous titrages : français

Avis : Le Dolby Digital 2.0 proposé sur ce film est assez bien équilibré entre la musique douce, les dialogues et les bruits de la ville. C'est une stéréo toute simple, mais c'est bien fait, sans souffle et sans saturation.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Les menus de la collection Ciné-talents utilisent la même identité visuelle dans la présentation des menus : légère transition entre les menus et sonorisation. Les vignettes des chapitres, de taille moyenne, sont animées. La validation des choix est textuelle et ne propose pas de problème particulier d'utilisation. Il est à noter que sur ce DVD (à la différence des 3 autres de la collection), il n'y a pas de choix du menu audio, le lancement du film entraînant par défaut la VO sous titrée en français.


Les bonus :

Des bonus bien "cadrés" par l'éditeur et qui ne sont pas trop promotionnels :

  • Filmographies : filmographies des deux principaux acteurs et du réalisateur
  • Comprendre le film par Nicolas Schmerkin (12 mn) : la voix off du journaliste commente certaines scènes du films ainsi que le contexte du tournage.
  • Bandes Annonces : les 9 bandes annonces des films édités dans la collection Ciné-talents (les 5 premiers volumes ont déjà été analysés dans le cadre de cette rubrique).
  • La rivière Suzhou : texte défilant expliquant l'importance de cette rivière dans la vie économique et sociale de Shanghaï
  • L'étranger venu d'Afrique : un curieux et intéressant court-métrage en français et chinois réalisé par Joseph Kumbela.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Un boîtier Amaray assez simple avec une jaquette qui reprend l'affiche du film. Rien de très original. Le verso présente par contre des informations claires et complètes



    La sérigraphie

    Dominante de couleur rouge foncé pour ce film avec une image du film. Toutefois l'ensemble fait vraiment penser à une collection plutôt qu'à une sérigraphie particulière pour le film.


    Note Finale : (14.5/20)

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