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DVD A LA LOUPE


I, FRANKENSTEIN (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

I, Frankenstein (Blu-ray) DVD sorti le 29/05/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :


nombre d'entrées :276 023
Date de sortie : 29 janvier 2014
Durée : 1h 32mn 40s

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Nombre de visites :
1824


   

Le Film : 3.5/10

Résumé : Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques.

Avis : La mode étant à l’adaptation des comics, il était intéressant de sortir des incontournables Marvel/DC pour découvrir l’œuvre originale de Kevin Grevioux. C’est même ce dernier qui se consacre à l’écriture épaulé à la réalisation par Stuart Beattie.

Hélas cette triangulaire Frankenstein-Démon-Gargouille va très vite montrer ses limites au profit d’une bouillie fantastique gothique sans saveur. Notre héros légendaire résultant d’un assemblage de cadavres mais surtout dépourvu d’âme est parfaitement à l’image du film.

Piochant ça et là quelques idées visuelles ou narratives déjà vues afin de construire le squelette du scénario, ou plutôt un scénario squelettique, on suit les turpitudes d’un être aigri par l’humanité.

Voulant se réfugier dans la solitude, notre héros rafistolé traverse les siècles mais ne trouve pas la tranquillité espérée, pourchassé par des démons un peu trop collants. Qu’à cela ne tienne, il prend fait et cause pour les gargouilles et lance la partie action saupoudrée d’effets spéciaux racoleurs.

Malgré une tentative désespérée d’imprimer un peu de rythme, en moins de 30 minutes, l’ennui et le désintérêt s’installent durablement. Et les causes sont multiples, un script indigeste, un casting fadasse, une mise en scène bancale et des effets numériques parfois grossiers enterrent définitivement l’œuvre au rayon des séries Z.

Aaron Eckhart a décidément bien du mal à se sortir des nanars et constitue un Adam bien décousu, plutôt un comble pour le personnage. Jai Courtney montre également qu’il est dans tous les mauvais coups et empile les rôles sans consistance. Bill Nighy se souvient avoir déjà participé aux œuvres de Stuart Beattie et se contente d’un maigre copier-coller d’Underwold. Enfin même si sa participation ne restera pas dans les mémoires, c’est la splendide Yvonne Strahovski qui réussit à nous sortir de la torpeur grâce à l’unique tirade humoristique du film, attention c’est très furtif donc il ne faut pas la manquer.

Malgré un résultat consternant, le film réussit un incroyable miracle : celui d’être rentable. D’un budget de 68 millions de dollars, sans doute la 3D a dû absorber les ¾, le film atteint les 71 millions de recettes dans le monde. Dans tous les cas ce n’est pas en France que l’œuvre a déclenché les passions, réunissant moins de 300 000 spectateurs.

Au final Van Helsing si décrié (à tort ?) passerait pour un véritable chef d’œuvre face à cette niaiserie gothique. On sort d’un grand ennui, car rien ne vient sauver l’œuvre qui ne fait pourtant que 82 minutes hors générique (c’est peut-être même le seul attrait).

Un film à éviter impérativement sauf pour les inconditionnels d’effets spéciaux !


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format 2.40 – 16/9 – Disque 35,22 Go

Avis : Si on ne retiendra rien du film, on peut saluer une HD qui tire le maximum du support. La définition n’était pas gagnée d’avance avec ses éclairages à la bougie et son univers gothique très sombre. Si la gestion des noirs est dans l’ensemble très bonne, on notera par moment un grain très présent. Le piqué est également précis, trop parfois, car certains effets sont visibles comme le nez au milieu de la figure. Dans l’ensemble la copie reste d’excellente facture et tout proche de la note maximum.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Français et Anglais 7.1 DTS-HD Master Audio – Audiodescription
Sous-Titres : Français – Sourds et malentendants

Avis : Les premières partitions de la BO résument l’ambiance audio générale : un top ! Chaque voie laisse échapper aussi bien la précision des notes musicales que les déchainements de l’enfer. Il faut dire que les 2 pistes VO-VF en 7.1 DTS HD Master Audio pistes jouissent d’un sacré dynamisme. Les multiples effets pyrotechniques jouent avec beaucoup de ferveur sur notre installation home-cinéma, mais pas forcément pour le plaisir des voisins. S’il fallait trouver un défaut, il serait plus d’ordre artistique que technique : le doublage VF.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Sur des extraits du film, le menu propose Film - Langues - Chapitres au nombre de 16 - Bonus -


Les bonus :

3 modules composent la partie making of

  • Les créatures de Frankenstein (14’17) : 14 minutes pour nous vendre un produit dont on connait la saveur, c’est long. Les acteurs principaux vont donc méthodiquement présenter leur personnage, Aaron Eckhart, Bill Nighy, Miranda Otto, Jai Courtney, Kevin Grévioux et pour terminer la superbe Yvonne Strahovski. La première minute survole le créateur du comic Kevin Grévioux et sa voix d’outre-tombe et La dernière se consacre aux lieux du tournage à Melbourne.

  • La naissance d’un monstre (12’59) : Un titre peu adéquat compte tenu du sujet puisqu’il regroupe l’ensemble de la partie technique. Nick Nicolaou et Paul Katte (maquillages), Cappi Ireland (costumes), Michelle Mcgahey (direction artistique), Ross Emery (Directeur de la photo) James Mcquaide (effets spéciaux) passent en revue leur département. Le maquillage est à l’honneur pour les démons alors que les gargouilles bénéficient des effets spéciaux. On évacue quelque peu la promotion en dehors de Stuart Beattie qui joue les maîtres de cérémonie entre chaque département. On peut ne pas aimer le film sans pour autant rechigner à voir le travail qui est développé dans la production. Même si les sujets sont survolés, ce module s’avère tout de même intéressant.

  • Interview d’Aaron Eckhart (4’27) : A la vue de ce module on se dit qu’on va avoir droit à un tapis rouge dédié au film, baignant dans la complaisance. Et bien pour le coup on est surpris de voir un Aaron Eckhart humble, certes vendant le produit, mais sans en faire des tonnes. On ne sait pas s’il croit vraiment au projet, mais on le sent heureux d’y avoir contribué.

  • Pour compléter l’ensemble des bonus on dispose de 2 commentaires. Tout d’abord Les commentaires du réalisateur (vostf)
  • Pour faire les choses dans l’ordre, Stuart Beattie nomme les sociétés qui ont réalisé et produit le film (Lakeshore) et distribué (Lionsgate). Le réalisateur tenait à démarrer son film là où se terminait l’ouvrage de Mary Shelley. Il décompose méthodiquement les scènes, acteur, décors, armes et surprise le ton employé n’a rien à voir avec les bonus où on le retrouve gesticulant dans tous les sens.

    Mais le soucis à vouloir être trop scolaire dans ses commentaires et soucieux de décrire la moindre scène, à la 10ème minute du film on s’aperçoit qu’il s’est déjà répété 2 fois notamment dans la présentation de certains acteurs avec la même anecdote. Pour sortir un peu de l’audiodescription du film, à 12’30 on apprend que tout n’a pas été tourné à Melbourne mais également pour cette scène où Adam traverse les siècles en Argentine. Dans la continuité de cette scène, comme anecdote on apprend que ce saut furtif a été refait 28 fois et c’est le 28ème qui est retenu.

    Le réalisateur respecte son engagement de nous donner un maximum de détail, comme cette location de lentille T-1000 donnant des gros plans d’une précision d’orfèvre. L’argent fait toujours défaut dans une production ce n’est pas un scoop. Pour celle-ci dans la scène du laboratoire l’argent manquait pour faire un 4ème mur, cela a demandé forcément quelques astuces en fonction de la position des personnages.

    On apprend à la 29ème minute que le budget du film était de 36 millions de dollars, alors que le chiffre officiel est de 65 millions. Et à ce sujet, le réalisateur insiste souvent sur le fait d’avoir renoncé à certains plans par manque de budget.

    Si son budget était vraiment très serré, le moins que l’on puisse dire est que le réalisateur n’est pas avare en explication et continue à distiller méthodiquement chaque scène rendant hommage à chaque département. Pour terminer sa prestation plutôt intéressante même si on flirte souvent avec l’audiodecription, il revient sur l’explication du titre de son film et finit plus conventionnellement sur de chaleureux remerciements pour toute l’équipe.

    Le film peut engageant demandait déjà pas mal d’efforts pour découvrir les commentaires de Beattie, mais de là à suivre un 3ème visionnage pour les commentaires des producteurs qui plus est en VO non sous-titré est bien sûr au-dessus de mes forces.

  • Au final pour un film qui ne laissera pas beaucoup de souvenirs, on note un effort non négligeable pour constituer un bloc de modules sensés nous donner un maximum d’informations. C’est bien sûr les commentaires du réalisateur qui s’adjugent la palme du plus grand intérêt, même si cela reste très relatif.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Le sur-étui identique au boitier présente un Aaron Eckhart soucieux d’en découdre. On notera que le distributeur se soucie peu de l’artistique, préférant oublier son casting pour se concentrer sur la promotion en espérant que la référence à Underworld soit vendeur. Le verso bénéficie par contre de toutes les attentions aussi bien dans le visuel que dans la lisibilité de la partie technique. Les bonus sont vraiment mis en valeur, un peu trop même compte tenu de leur intérêt. La partie purement technique est complète, les caractères sont petits mais un choix judicieux des couleurs permet tout de même d’être lisibles.



    La sérigraphie

    On peut s’interroger sur le choix du visuel même s’il reste esthétique. En effet le visage proposé d’Adam n’est pas des plus sympathiques contrastant avec le personnage du film qui est au final le moins « méchant ». Néanmoins saluons l’effort du distributeur qui ne se contente pas de reprendre l’affiche de la jaquette. Effort d’autant plus louable que la définition est excellente et les logos et mentions légales sont d’une discrétion exemplaire.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (12/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 30/05/2016 à 09:01 par montana62 : Comme d'habitude merci d'avoir déposer un commentaire et content de te relire.
    - le 30/05/2016 à 08:04 par surfeur51 : Belle loupe comme d'habitude. Pour ma part, j'ai toujours eu du mal à passer du temps sur un film que je n'aime pas, ce qui donne d'autant plus de valeur à ton travail. Pour ce film, je n'étais pas tenté a priori, et ce ne sont pas tes commentaires qui vont me faire changer d'avis...

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