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DVD A LA LOUPE


TITANIC - EDITION COLLECTOR LIMITéE BOITIER MéTAL / 4 BLU-RAY (BLU-RAY 3D + BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Titanic - Edition collector limitée boitier métal / 4 Blu-ray (Blu-ray 3D + Blu-ray) DVD sorti le 14/09/2012


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

nombre d'entrées 1997 :20 634 793
nombre d'entrées 2012 - 3D :1 139 388
Date de sortie : 07 janvier 1998
Date de sortie - 3D : 04 avril 2012
Durée : 3h14mn49s

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Nombre de visites :
198


   

Le Film : 10/10

Résumé : Southampton, 10 avril 1912. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé pour son insubmersibilité, le "Titanic", appareille pour son premier voyage. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg. A son bord, un artiste pauvre et une grande bourgeoise tombent amoureux.

Avis : En 1912 le Titanic personnifie l’arrogance humaine, à l’aube d’un terrible conflit mondial, l’acier se charge déjà d’être le monstrueux bourreau de l’homme.

Cameron se plait bien dans l’élément liquide, après avoir donné un sacré avertissement à l’humanité dans son abyss du 3ème type, l’eau va servir à nouveau d’élément moteur au combat des classes sociales.

Ce pari fou qui semblait voué pour beaucoup à un naufrage inéluctable, va transformer une vieille carcasse rouillée enfouie depuis des décennies en un gigantesque succès cinématographique. L’obsessionnelle méticulosité mélangée à l’abnégation du réalisateur va faire fondre bon nombre d’obstacles pour faire jaillir des profondeurs une œuvre populaire touchée par la grâce.

Ce combat des classes mais aussi de la condition féminine rallie très facilement les spectateurs dans un camp. La jeune Rose, prisonnière de sa mère et d’un fiancé richissime va opérer sa mutation grâce à la rencontre d’un artiste qui sait profiter de tout ce que la vie simple peut apporter.

Cette dichotomie des classes donne naissance à l’amour mais aussi à l’espoir. Le Titanic, symbole de puissance et d’arrogance cache sous sa ligne de flottaison un peuple démuni qui voit dans ce voyage vers les Etats-Unis un avenir meilleur.

Ainsi espoir et bonheur sont symbolisés par ces dauphins jaillissant dans le sillage de ce bateau royal. Mais après avoir suivi l’idylle naissante de Rose et Jack, le réalisateur nous rappelle que nous nous trouvons à bord du Titanic et qu’un chavirage se prépare.

Après avoir heurté l’iceberg, la seconde partie du film se fige sur le chaos de l’humanité, l’arrogance fait place à la désespérance. L’insubmersibilité tant espérée traduit les erreurs de jugement et les failles dans la sécurité, l’argent montre ses limites et surtout le manque de maitrise face à des éléments incontrôlables. La métaphore entre Jack et Rose et Caledon Hockley est ainsi toute trouvée.

Derrière ce drame historique, Cameron réussit l’incroyable pari à focaliser l’attention sur ce choc des classes et bien sur l’amour. Ce sentiment universel qui fait chavirer bon nombre de personnes n’est pas étranger au succès du film. Certes, le spectateur est voyeur et revivre en direct ce désastre industriel humain a sans doute conditionné pas mal de gens. Mais la virtuosité du réalisateur permet un sacré contre-pied, ce dernier nous emmène là où il veut et surtout quand il veut.

Cette virtuosité se traduit également par la reconstitution luxueuse du célèbre navire et des effets d’un incroyable réalisme en dehors d’une motion capture naissante mais trop visible à l’époque.

Cette alchimie amour-naufrage va tel un tsunami déclencher une fièvre titaniesque et faire tomber tous les records dans le monde. Alors que le coût de production était supérieur au prix du vrai Titanic, les recettes ont multiplié par 9 l’investissement. En France, l’indétrônable « grande vadrouille » voit son vieux record tomber en se permettant même de se faire dépasser de + de 4 millions de spectateurs avec un score à 20,6 millions d’entrées.

Budget, recettes, durée, tout converge vers la démesure comme les honneurs qui récompensent l’œuvre. Avec 14 nominations aux oscars, le film remporte 11 statuettes (Film, Réalisateur, Direction artistique, Costumes, Photographie, Montage, Mixage, Montage de son, Effets visuels, Chanson originale et Musique de film) un chiffre que seul Ben Hur a réussi à atteindre.

Quatorze années se sont passés, Cameron trône toujours sans partage sur le box office après son Avatar-écolo. Maitrisant parfaitement la technologie 3D (ainsi que les sorties vidéo) le réalisateur décide de ressortir son Titanic sous ce nouveau format. Phénomène de mode, utilisation mercantile du procédé ou nouvelle génération pour le film, l’annonce de cette sortie ne provoque pas l’engouement qu’a connu l’original en France. Malgré tout le film enregistre + d’1 million d’entrées et constitue au final un bon succès. Mais que dire de l’investissement lucratif qu’il représente au total ? Car pour un projet qui a représenté 60 semaines de boulot et un budget de 18 millions de dollars, Cameron engrange en plus des 1,8 milliard de dollars de 1998, 340 nouveaux millions.

Titanic en 3D utile ?

Deux raisons viennent valider l’intérêt de l’entreprise. Tout d’abord James Cameron ne sombre pas dans la facilité, avec 3h14 de projection, le procédé peut en dissuader plus d’un. Donc exit les jaillissements superficiels, le réalisateur mise sur la profondeur, l’immersion est totale.

Si certains effets du naufrage vous emportent avec le bateau c’est surtout la richesse des décors et des costumes qui bénéficient du procédé. On redécouvre complètement l’incroyable boulot de reconstitution. La seconde raison, plus technique, permet à l’œuvre de retrouver son format initial le 1.78. Projeté à l’époque au format cinémascope 2.35, l’image se voyait ainsi tronquée d’une partie. La 3D permet ainsi dans un format optimum, de restituer l’originalité de l’œuvre.

Titanic reste après 100 ans, un évènement catastrophique majeur du XXème siècle. En jouant sur des thèmes universels, James Cameron garde à son tour intact après 18 ans la magie du couple tout en conservant le ressort dramatique. Il immortalise certainement, dans l’évènement cinématographique, un authentique chef-d’œuvre.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Version 3D : Format 1.78 - Version 2D : 2.40 - 16/9 compatible 4/3

Avis : La version 3D permet une nouvelle exploration du film. Il ne faut pas y chercher des effets futiles ou racoleurs côté jaillissements , mais plutôt l’occasion de partager en profondeur au même titre que les passagers les mêmes sensations visuelles et tragiques que procure ce titanic. La sortie cinéma initiale avait été ramenée au 2.40, tronquant une partie de l’image par son découpage vertical avec les bandes noires. Ici on retrouve un format 1.78 restituant l’intégralité de son image originale. Le procédé met avant tout à l’honneur, l’énorme travail de reconstitution avec ses costumes et ses décors flamboyants. Avec 3h14 de projection, 2 disques sont nécessaires pour avaler les 100 Go d’informations. L’encodage dévoile des envolées à + de 60 Mbps et une moyenne avoisinnant les 50 Mbps. Le travail effectué est remarquable à tous les points de vue, contraste, colorimétrie, profondeur, piqué. Le seul inconvénient, inhérent au balbutiement de la motion capture à l’époque, des découpages parfois grossiers et trop visibles en HD comme la scène d’eau qui envahit les couloirs et ce visage de Kate Winslet qui flotte. Mais au final, une version 3D loin d’être superficielle qui honore un tel film.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : 3D Disque 1 et 2 : Anglais : DTS-HD Master Audio 5.1 - Français et Allemand : DTS 5.1 768 Kbps - Hongrois, Polonais, Turc : DD 448 Kbps - Anglais : DD 2.0
Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Allemand, Arabe, Hébreu, Hongrois, Islandais, polonais, Turc.
Disque 2D : Anglais : DTS-HD Master Audio 5.1 - Français et Allemand : DTS 5.1 768 Kbps - Anglais : DD 2.0
Sous-Titres : Sous-Titres : Anglais, Français, Néerlandais, Allemand.

Avis : La VO présente une version HD à la démesure du projet, puissante, précise et soutenue par une bande originale de James Horner désormais intemporelle. L’atterrissage de cet hélicoptère dans le premier ¼ d’heure est à la limite de la tolérance, tant ses vrombissements envahissent la pièce. Mais ce n’est rien comparé à ces craquement sournois dans la pénombre la plus totale, la sensation que le navire vous entraîne dans les abîmes avec lui est des plus réalistes. La VF est une fois de plus oubliée par la HD. Certes, le remplissage à 50 Go du disque justifie son absence, mais en supprimant quelques versions étrangères, n’y avait-il pas la place ? Heureusement cette version DTS à 768 kbps a de solides arguments à faire valoir. Le doublage est excellent, le dynamisme également, les surrounds ne sont pas oubliés, c’est plus dans la précision qu’il faut y voir la différence, mais avouons le, ce n’est pas abyssal. La note maxi serait de mise pour la VO, mais il n’est plus normal d’accepter une VF bridée à 768 Kbps pour un format dit de HD, d’autant que le prix lui, n’est pas bridé.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Pour ce 4ème disque (Les suppléments : 50,05 Go) entièrement consacré aux bonus, on dispose pas moins de 6 heures d’informations dont 2 sujets inédits. Sur des images du tournage le menu propose : Menu : Documentaires - Scènes coupées - Production - Archives - Sous-Titres.
Pour information voici le contenu des menus des 3 autres disques :
3D - Disque 1 : 50,05 Go Menu : Lecture - Configuration - Chapitres (32 chapitres)
3D - Disque 2 : 50,05Go Menu : Lecture - Configuration - Chapitres (32 chapitres)
2D - Disque 3 : 50,05Go Menu : Lecture du film - Configuration - Recherche (64 chapitres) - Commentaires (3)


Les bonus :

  • Documentaires :

  • Le titanic est segmenté en 4 parties(1h03mn47s)

  • - 1ère partie (20’17) le sujet démarre sur quelques critiques de cinéma, alors que tout converge vers un naufrage cinématographique, le résultat démontre que tourner un film dont tout le monde connaît la fin n’est pas forcément voué à l’échec. Cameron présente le projet à la fox d’une manière on ne peut plus radicale, un dessin du paquebot sombrant avec pour pitch, « Roméo et Juliette à l’intérieur ». On fait le tour des acteurs retenus, le tout sur images de tournage d’époque. On continue ensuite par la présentation des plateaux et décors, cette fois avec les commentaires des acteurs de nos jours.

  • - 2ème partie (12’47) Cette partie se consacre à la post production et aux avants premières du film. Comme anecdote, on découvre que Cameron avait fait croire au public qu’en projetant une vieille version du Titanic, l’idée était de savoir si le public avait envie d’en voir une suite. En fait, aux premières images, le public reste médusé car pour eux, ils pensent découvrir la bande-annonce de la version de Cameron. Le réalisateur pense que c’est la catastrophe vu le silence du public, mais les applaudissements vont vite le rassurer. Néanmoins après cette projection le film se verra amputé d’une bonne demi-heure. Après les premières impressions positives, il restait le plus important, l’aspect financier. La première semaine n’est pas fait pour rassurer complètement, ce sont plutôt les suivantes avec un chiffre croissant de semaine en semaine qui vont complètement rassurer l’équipe. En fait ce sera le jour de la St Valentin, soit 57 jours après sa sortie, que le film enregistre le plus de recettes.

  • - 3ème partie (13’51) Le succès engendre un phénomène que chacun tente d’expliquer. La romance, le drame, la bande originale, Céline Dion vient elle même apporter sa pierre à l’édifice. On glisse ensuite sur les parodies inutiles qui relève de l’anecdotique. Après le succès vient la consécration des oscars avec un double paradoxe. Le couple vedette est oublié mais surtout l’intervention du réalisateur passe mal en voulant, en signe de clin d’œil, citer la célèbre réplique « le monde m’appartient ».

  • - 4ème partie (16’47) La dernière partie joue au départ un peu trop la complaisance. On lui attribue pas mal de clairvoyance sur les mutations et les travers de notre société, détournant quelque peu l’objet initial. Heureusement l’aspect économique reprend le dessus et présente cette version 3D, choisie pour illustrer le 100ème anniversaire de l’événement dramatique. Ainsi on peut voir l’immense travail de restauration ainsi que la mise en place du procédé 3D. L’avant première se fait au Royal Albert Hall en présence de toute l’équipe sauf celle de Di Caprio absent lors de la projection ainsi que durant tout le déroulé du documentaire.
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  • « Reflections on Titanic » est l’un des 2 sujets inédits par rapport au coffret collecter DVD sorti il y a une dizaine d’années. Cette épopée tente d’expliquer un tel engouement et surtout un tel acharnement de son réalisateur. Riche en images d’époque ponctués par des commentaires parfois trop élogieux, on suit néanmoins ce bonus avec une grande attention.

  • - Titanic - la conclusion de James Cameron (1h36mn16s)

  • Pendant plus d’1h30, 8 personnes, Historiens, chercheurs, ingénieurs et le réalisateur vont tenter de reconstituer les dernières minutes du Ttanic dans une analyse « médico-chavirage ». L’entreprise se sert d’innombrables images de synthèse, de plans, de maquettes mais aussi de témoignages. C’est extrêmement technique, un peu trop parfois. La volonté est indéniable de la part du réalisateur d’élucider ce naufrage ayant eu lieu il y a 100 ans, même si parfois cela ressemble à de l’obsession. On notera parfois un manque de naturel de la part des participants, James Cameron semblant jouer les chefs d’orchestre dans une partition un peu trop maîtrisée. La reconstitution reste cependant impressionnante et passionnera bon nombre de spectateurs .

  • 30 Scènes coupées (57‘29)

  • Introduction de James Cameron (1‘14): une courte introduction en VO non sous-titrée

  • - Je serais le premier (1’32) Une phrase à double sens qui exprime dans un premier temps la joie d’une femme de chambre d’occuper la première les lits tout neufs du paquebot. Et la seconde plus pernicieuse d’Hockley indiquant envers sa fiancée ses droits « physiques » envers elle.
  • - Rose se sent prise au piège (1’40) : On voit rose quelques secondes avant qu’elle ne court sur le pont, tenter de se débarrasser de ses affaires qui l’étouffent dans la convenance et la capitulation de son sort.
  • - Le dilemme de Brock / rose visite la 3ème classe (6’35) : Cette scène coupée relie en fait 2 scènes. Tout d’abord quand elle porte pour la 1ère fois le diamant, on retrouve Brock dans ses soucis financiers et la volonté de retrouver ce diamant pour financer les recherches. La scène se termine par Rose qui descend en 3ème classe pour retrouver jack afin de la remercier de son silence. Cette longue scène coupée aurait effectivement ralenti le rythme, mais mérite d’être vue.
  • - Les rêves de Rose (1’31) : Rose veut montrer son visage et pas seulement ressembler à une poupée qu’on manipule à sa guise. Malgré un certain humour apporté, c’est la première scène vraiment dispensable.
  • - Viens Josephine (2’34) : La scène prolonge le bal improvisé dans les 3ème classe. On retrouve notre couple devant se quitter, à coups de métaphore l’évidence met en avant une Rose qui n’a décidément rien à faire dans le monde superficiel de la 1ère classe.
  • - Se faufiler en 1ère classe - version longue (1’12) : une scène courte sur la visite guidée dans la salle de sport avec un petit clin d’œil sur le rameur. Cette scène servait de jonction avec jack qui se faufile sur le pont de la 1ère classe.
  • - Echapper à lovejoy - version longue (1’04) : scène très courte qui prolonge la fuite du couple face à lovejoy, effectivement dispensable.
  • - Un baiser dans la chaufferie (1’10) : Tout est dans le titre, mais effectivement dispensable.
  • - La salle radio/Le Californian (1’42) : Petite scène avant la collision, anecdotique sur la forme mais plus dramatique sur le fond. En effet le californian aurait pu intervenir rapidement après le sos lancé par le titanic.
  • - Un peu de glace ? (0‘33) : Après la collision avec l’iceberg, Cameron a tenté une scène teintée d’humour noir, mais sans doute par respect l’a retiré.
  • - Flirter avec la glace (0’43) : encore une courte scène qui suit la collision où l’on voit le couple s’amusait avec la glace tombée sur le pont.
  • - Le 1er SOS (1’00) : scène qui n’a d’intérêt que l’aspect historique avec le lancement du premier SOS remplaçant à l’époque le CQD.
  • - Ismay panique (0’41) : Toujours une scène courte et anecdotique en dehors de son histoire où l’on voit Ismay criant aux passagers de descendre.
  • - L'école d'aviron de Molly brown (0’36) : courte scène où l’on voit Molly donnait une leçon de rameur à un matelot.
  • - L'hospitalité irlandaise (0’56) : cette scène démontre l’entraide dans les 3ème classe où les passagers se rendent compte qu’ils sont enfermés.
  • - Ida Straus ne partira pas (1’02) : encore un peu d’histoire où on apprend que cette femme fut l’une des 4 victimes féminines de 1ère classe.
  • - Adieux à Helga (1’24) : Toujours pour rester dans l’histoire, les familles de 3ème classe étaient très unies, il n’était pas question pour les femmes de quitter leur famille et explique pourquoi il y a eu tant de victime-femme.
  • - Le bateau six ne reviendra pas (2’22) : on suit le prolongement d’évacuation des passagers et ce canot 6 qui ne reviendra pas reprendre d’autres passagers alors que le capitaine le demande par porte-voix. Toujours dans la minutie de reconstitution, on se retrouve ensuite dans la salle de sport et le pont où plusieurs anecdotes véridiques nous sont dévoilées. Elles ne servent pas certes le film et le couple vedette, mais vaut malgré tout d’être vu découvert.
  • - Lâcher les chiens (0’.8) : une scène juste pour rappeler le côté surréaliste de ces chiens de 1ère classe courant au milieu des passagers en panique.
  • - La lettre d'un mari (0’52) : petite scène où un homme remet à Rose une lettre pour sa femme. Le réalisateur ne la retient pas au final car la tension dramatique est largement suffisante.
  • - La bagarre de Jack et Lovejoy (5’30) : L’une des plus grosses scènes retirées du film, elle a nécessité 4 jours de tournage et d’après son réalisateur coûtait très chère. C’est le public en fait qui a décidé de sa suppression car jugée trop longue et ralentissant le rythme. Cameron a coupé la scène plusieurs fois mais même à 1mn30, elle ne plaisait pas au public. C’est vrai que le déroulement semble ralentir le naufrage, mais donne quelques explications notamment la profonde coupure de lovejoy qu’on découvre quand le bateau se coupe en 2. Une scène qui mérite largement le détour.
  • - Guggenheim et Astor (0’43) : une courte scène pour montrer que l’argent ne pèse plus vraiment dans ces instants dramatiques. Une scène symbolique mais effectivement inutile.
  • - "Je n'irai pas" (0’36) : encore une courte scène pour l’histoire concernant les derniers instants d’un des 2 télégraphistes
  • - Le sort de Cora (0’24) : on découvre hélas le sort de cette petite fille qu’on voit de temps en temps avec Jack. Même si on sait que la plupart des 3ème classe n’ont pas survécu, le réalisateur n’a pas osé retenir l’horreur de la scène.
  • - Jack et Rose dans l'eau - version longue (1’06) : une scène pour démontrer que certains gardaient jusqu’au bout de la dignité et ne s’entretuaient pas pour survivre. Encore un petit moment d’histoire à découvrir.
  • - "Hors de question" (0’24) : ici c’est plutôt l’envers du décor, un canot rempli seulement de 12 passagers qui restent sourds aux appels à l’aide de peur d’être renversés.
  • - "Comment osez-vous ?" (0’41) : cette scène montre la volonté de certain de s’en sortir à tout prix quitte à perdre toute dignité.
  • - Le sauvetage d'un chinois (1’11) : cette scène n’avait pour but de montrer combien il était important de se trouver hors de l’eau
  • - La séquence du Carpathia - version longue (6’42) : La scène coupée montre la tragédie humaine après le sauvetage du carpathai. Pleine de symbolique, on découvre pour certain la honte ou le remord mais surtout la tristesse. Pour Rose, elle signifiela libération des chaînes qui l’emprisonnaient avec cette vie qui l’attendait auprès d’hockley. Le peigne papillon est bien sur la métaphore toute trouvée pour afficher la métamorphose de Rose suite à cette expérience qu’elle vient de vivre.
  • - Fin alternative (9’26) : Une scène encore remplie de symbolique sur la valeur de la vie par rapport à celle des biens. Même si la fin originale est plus aboutie et conserve ma préférence, cette ultime scène coupée vaut largement le détour.
  • Au total on dispose de près d’1 heure de scènes coupées qui auraient pu largement servir à une version longue. Nombreuses sont les scènes qui ont une valeur historique, le réalisateur a choisi avant tout de privilégier l’histoire de Rose et Jack, voilà pourquoi le sort d’autres personnages sont passés à la trappe. Mais cette heure d’images inédites vaut largement le coup qu’on s’y attarde, c’est sans doute dans l’histoire de ce bonus que l’on retrouve souvent dans les coffrets, le film qui affiche le plus de scènes autant dans le nombre que la durée pouvant être retenues.
  • Production

  • Les coulisses du tournage : (1h03mn36s) est composé de pas moins de 59 mini modules

  • - plongée en profondeur (1’07) : On est en plein pré-production avec la construction de cette épave et les maquettes de sous-marin censées explorer le navire.
  • - Maquette de l'épave renversée (1’09) : l’explication se fait sur la maquette de l’épave renversée, plus facile pour utiliser l’éclairage à convenance.
  • - Tournage sous marin à Escondido (1’10) : on découvre les premiers décors et la reconstitution méticuleuse d’objets semblant avoir vieilli près de 100 sous l’eau.
  • - Deux Rose (1’11) : on suit la rencontre des 2 personnages qui vont incarner Rose
  • - Simulation de naufrage (0’56) : voilà le pari audacieux de Cameron, montrer la fin au début du film afin qu’on reste attaché au sort du couple vedette.
  • - Morphing (Effets visuels) (1’06) : petit cours sur cet effet visuel qui fera partie du succès Du film
  • - Image inversée de Southampton (1’27) : une des grosses anecdotes du film, en effet comme on a construit que la moitié du navire, il a fallu inverser toutes les prises de vue, y compris les lettres. Ainsi les enseignes du quai jusqu’au chapeau de marin, toutes les lettres sont inversées pour garder la cohérence.
  • - Vue du pub (Effets visuels) (0’56) : le pub se situant au bord du quai, n’est en fait qu’une maquette de plus, filmée en sur fond vert une fois qu’on retrouve les personnages à l’intérieur.
  • - Départ du pont (Effets visuels) (0’48) : la scène de départ du bateau est décortiquée avec ses effets numériques et fond vert
  • - Melting pot (1’00) : un module qui rappelle que les passagers venaient de tous bords tout comme les figurants présents sur les plateaux.
  • - La suite du millionnaire (1’08) : le luxe d’une cabine est mise en avant, tout ceci pour illustrer le fossé des classes sociales, thème récurent du film
  • - La salle des machines (1’25) : petit cours technique de prises de vue de la salle des machines sur fond vert
  • - Le Titanic à la mer (1’01) : encore un petit cours de numérique sur les prises de vue du bateau ainsi que les passagers
  • - Des personnages numériques (0’58) : on fait une petite remontée dans l’histoire cinématographique avec ses premières motion capture utilisées pour le film.
  • - Le plan à 1 million de dollars (2’19) : Le plan part de Jack et nous suivons d’hélicoptère la vue complète du navire. Ce plan qui paraît banal aujourd’hui vu les avancées et la maîtrise, a demandé à l’époque tous les moyens existants pour réaliser ce plan.
  • .
  • - L'extérieur du bateau à grande échelle (1’02) : le module sert à montrer « le découpage » du bateau à grande échelle/li>
  • - Le suicide de Rose (1‘17) : la scène démontre une fois de plus les difficultés techniques du tournage.
  • - Le bateau à grande échelle (Effest visuels) (0’40) : encore un plan montrant les différents montages pour donner l’illusion.
  • - L'histoire du smoking (0’57) : scène anecdotique pour faire rentrer dans le scénario le smoking porté par jack.
  • - L'escalier principal (1’09) : l’une des reconstitutions majeures du bateau avec pour petite histoire une taille un peu plus large correspondant à la morphologie humaine plus grande de nos jours.
  • - Création des costumes (1’05) : un sujet beaucoup trop court pour mettre en valeur le boulot extraordinaire des costumiers.
  • - Salle à manger première classe (1’11) : encore un sujet bien trop court pour montrer le boulot phénoménal du chef décorateur.
  • - Le dîner (0’59) : la scène est annoncée comme fastidieuse car il faut couvrir la voix des 10 acteurs en place, difficile sur moins d’une minute de s’en rendre compte.
  • - Fête en 3ème classe (1’19) : on devine un certain plaisir à se laisser aller sans retenue en se souciant peu des apparences, c’est du moins ce que les images ont l’air de montrer.
  • - La place d'une femme (1’26) : c’est au travers du mode vestimentaire qu’est décrit la condition féminine au début de ce XXème siècle, l’apparence cache une emprise totale de l’homme sur la femme. Ainsi Rose incarne la femme qui se rebelle contre cette société masculine où la femme ne représente qu’un objet qu’on échange.
  • - L'étiquette (1’29) : le sujet aurait pu aussi s’appeler « l’apparence » ou comment inculquer dès le plus jeun âge l’art de bien se tenir à table. Curieusement, on pense en regardant ce reportage à un dressage d’animaux plus qu’à une leçon d’éducation.
  • - La chaufferie (0’53) : par un habile jeu de miroir l’illusion est donnée pour allonger indéfiniment la chaufferie.
  • - Inondation de la câle (0’31) : Très rapide reportage sur la simulation de l’inondation
  • - Iceberg/Pont (Effets visuels) (1’04) : on découvre par effets numériques superposés les blocs de glace tombant sur le pont et le long du navire
  • - Inondation de la chaufferie (0’45) : on devine la difficulté de travailler dans l’eau avec notamment ces 2 hommes portant le chef des machines dans une poubelle pour qu’il ne soit pas mouillé.
  • - Maquette du salon première classe (0’46) : comme son titre l’indique on voit l’utilisation d’une maquette du salon première pour une fois de plus donner l’illusion afin de ne pas reconstruire un autre plateau.
  • - Tournage de l'entrepont (1’00) : un sujet traitant de l’exiguité de l’endroit tout en interpellant sur la sensation qu’ont eu les passagers sur le fait d’être perdu dans le noir.
  • - Le costume de Kate (1’40) : on voit en fait la dernière robe que Rose va porter pendant la moitié du film. Il y aura en tout 24 exemplaires, on voit au passage l’actrice Kate Winslet dans ces fameuses scènes dans l’eau à 16° avec un confort plus que précaire.
  • - Une grue en guise d'hélicoptère (1’07) : l’utilisation d’une grue s’est avérée plus efficace qu’un hélicoptère permettant des prises de vues idéales.
  • - Canots de sauvetage 13 et 15 (1’23) : on suit la pagaille d’évacuation des passagers au travers de ces 2 canots
  • - Inondation de la salle à manger première classe (1’49) : on suit l’inondation de la salle à manger progressive et comme le réalisateur est pointilleux il fait bien sur retourner la scène plusieurs fois, l’occasion de voir l’équipe remettre tout en place et nettoyer.
  • - Etape 2 du naufrage (1’17) : encore une scène qui démontre tout la difficulté à se concentrer dans une glacée
  • - Simulation d'inclinaison (0’54) : une fois de plus tout est dit dans le titre, les acteurs doivent se pencher, les ustensiles comme les verres remplis d’un gel simulant le liquide penché.
  • Immersion de la partie avant (1’02) : on continue par petit bout à suivre le naufrage du bateau et ses plateaux immergés
  • - Extensions du bateau (0’48) : A partir de plans numériques, on suit l’inclinaison de la partie avant du bateau aidée par une caméra elle même inclinée et d’un redécoupage de l’horizon donnant l’illusion que tout le bateau s’incline.
  • - Effondrement de la cheminée (1’48) : grâce aux maquettes et effets numériques, on suit la chute d’une cheminée sur les pauvres naufragers et le pauvre fabrizio
  • - Inondation de l'escalier principal (1’46) : On suit le timing précis de l’inondation de l’escalier, rien n’est laissé au hasard.
  • - Inondation du hall (1(01) : c’est une maquette de 9 mètres de long qui représente ce long couloir englouti par les eaux. Là encore l’illusion est parfaite.
  • - Cascades (1’12) : La coordination était de mise pour cette série de cascades. Car en effet le bassin ne faisait qu’1mètre de haut et seule une petite partie faisait 6 mètres. En délimitant astucieusement avec des chaises, les cascadeurs avaient leur repère.
  • Inclinaison de la poupe (1’27) : Une plate-forme a été construite permettant une inclinaison à 90 degré. Une équipe de cascadeurs est formée à s’entraîner sur une inclinaison à 25degré, on découvre que la plupart des objets se trouvant sur ce pont sont en caoutchouc permettant d’amortir les chutes et les chocs.
  • - Glissades sur le pont (0’51) : cette fois-ci on est sur le pont incliné à 6 degré mais dans le film à 45. Pour donner l’illusion, d’astucieuses billes sont posées sur les gilets, ainsi à l’aide de câbles qui les tirent, les cascadeurs glissent rapidement.
  • - Cascadeurs numériques (1’39) : En fait, ils utilisent les cascadeurs pour la première partie du saut, et ce sont les effets numériques qui permettent de prolonger le saut validant la hauteur de 90 mètres dont les passagers étaient censés sauter..
  • - Naufrage en vidéomatique (0’51) : Filmé en petite caméra, cette vidéomatique est quelque part un story-board en 3d permettant de se faire une idée des effets à réaliser.
  • - Le bateau brisé (1’11) : on suit la mini-explosion scindant le bateau en 2, la maquette d’une taille imposante donne la parfaite illusion.
  • - Cascades verticales sur la poupe inclinée (1’16) : là encore on suit la coordination et la préparation des chutes de cascadeurs, avec au passage le couple vedette posté à 25 mètres de hauteur, heureusement attaché.
  • - La prise du papier toilette (1’12) : Cette prise au nom spécial a permis en fait au travers de la trajectoire d’un rouleau de papier toilette, de le remplacer par un acteur numérique lors des chutes les plus hautes.
  • - plongeon final (Effets visuels) (0’53) : l’ajout de plans numériques et de fond vert donnent une fois de plus une bonne illusion, même si en regardant de très près, on voit malgré tout un peu les effets de l’époque
  • - Ecran vert immergé (0’39) : une fois le titanic complètement immergé, on découvre les effets utilisés sur les acteurs vedette censés être aspirés par l’épave.
  • - Plans intérieurs du réservoir (1’24) : une fois le bateau aspiré dans les profondeurs, ce sont les passagers qui se débattent dans l’eau pour survivre. Le bassin ne faisant qu’1m20 de profondeur, les figurants devaient se mettre à genou pour donner l’illusion.
  • - Plans respiration (1’06) : encore une fois ce sont les effets numériques qui permettent de donner grâce à ces vapeurs blanches la parfaite illusion de froid.
  • - Plans extérieurs du réservoir (1’04) : on voit une partie de l’équipe testait elle même la résistance dans une eau non chauffée, afin de donner des limites acceptables aux figurants restant une bonne partie de la journée dans l’eau.
  • - Maquillage glacé (0’48) : petite leçon de maquillage pour donner l’illusion de passagers morts glacés.
  • - Les canots de sauvetage et le Carpathia (1’04) : les scènes de canot se dirigeant vers le carpathia sont les seules scènes tournées en pleine mer
  • - La médaille du Carpathia (0’34) : nouvelle anecdote pour cette médaille qui fut fabriquée à la demande de molly pour remercier le capitaine et son équipage de les avoir sauvés.
  • - Le plan final (1’40) : le module décortique la scène finale synonyme d’espoir dont on connaît la portée émotionnelle
  • - Tournage de clip vidéo (0’55) : on termine sur le clip de Céline Dion, dispensable car franchement superficiel.

  • Cette heure qu’on peut qualifier de making-of se concentre avant tout sur les effets spéciaux utilisés. Si on apprécie la somme d’informations ainsi que d’images, on regrette ce découpage systématique de modules dépassant rarement la minute. Pour un puriste comme James Cameron, on est même surpris qu’il est laissé passer un tel résultat.

  • Chronocinématographie de la construction (4’23) : A raison d’1 mage par minute 30, nous suivons en time lapse les travaux pharaoniques de le construction des plateaux 1 et 2. Il faudra pas moins de 100 jours pour effectuer ces travaux . Un sujet plutôt fun qui démontre l’ampleur du projet.

  • Plongée en profondeur - présentation de James Cameron (15’32) : Nous replongeons avec James Cameron au coeur de l’épave du Titanic, ce de dernier ne résiste pas à pénétrer dans les coursives de l’épave. Ces images précieuses vont être la bande annonce toute faite auprès de la production pour déclencher le projet. L’argument de l’économie sur les maquettes et la promesse de réaliser le film achève les dernières réticences de la production Fox. Après le succès que l’on connaît, le réalisateur décide de redescendre en 2001 avec des robots pouvant pénétrer plus profondément dans les entrailles. Ce sont donc des images historiques teintées d’émotion que le réalisateur nous fait partager.

  • 200 000 001$ : l'odyssée d'un bateau (vidéo de l'équipe Titanic) (17’55) : 16 000 cappuccinos, 5 tonnes de poissons, carnets rose, nous voyageons sur le tournage au gré des grimaces et plaisanteries de toute l’équipe. Ce n’est ni plus ni moins qu’un grand bêtisier avec de temps en temps une info qui s’infiltre. L’occasion également de découvrir une partie de l’équipe qui n’à pas le droit aux lumières de la reconnaissance mais juste son nom figurant sur un générique que personne ne regarde..

  • Vidéomatique (3‘15) qui se compose de 3 mini-modules
  • - Introduction à la vidéomatique (1’05) : le but est de simuler au moyen d’une mini caméra pas plus grande qu’un rouge à lèvres les prises de vue sur les maquettes, afin de trouver les meilleurs angles.
  • La séquence du naufrage (1’24) : Toujours sur le même principe, Cameron reconstitue le naufrage poussant le soucis du détail à reproduire la mer calme à base de polystyrène. Aujourd’hui la plupart des simulations se fait par ordinateur.
  • plongée en profondeur (0’48) : pour optimiser les plongées qui durent près de 10 heures, encore une fois Cameron simule le moins angle de prise de vue, afin que les images prises soient bien préparées à l’avance.

  • Effets spéciaux (7’47) est découpé en 4 mini-modules

  • décomposition d’un plan VFX -  « La salle des machines » (2’19) : on suit une succession de mini-scènes sur fond vert, le tout sous-titré sans voix off.
  • Les effets visuels pour « je vole » (1’38) : la scène où le couple s’envole sur la proue du bateau n’aura plus de secret une fois que l’on suit la décomposition.
  • les effets visuels pour le « salon 1ère classe » (1’53) : le projet avait beau être pharaonique, le réalisateur est à la recherche de la moindre économie. Ici grâce au motion control et un décor en miniature, l’illusion est parfaite et génère quelques centaines de milliers de dollars d’économie
  • Simulation de naufrage du Titanic (2’00) : on revoit la même scène en fait décrite dans le film

  • Archives

  • - Vidéo musicale "My heart will go on" par Céline Dion (4’46) : il y a ses fans et ses détracteurs, mais une chose est sûre, près de 20 ans après, la chanson n’a pas pris une ride et s’intègre parfaitement dans cette histoire d’amour destinée à rentrer dans la légende du 7ème art.
  • Bandes annoncesau nombre de 9
  • des illustrations conceptuelles (1’54)
  • Action « non exploitée » (2’04)
  • Sho west (5’31)
  • BA courte USA (2’27)
  • BA principale USA (4’10)
  • BA internationale (1’06)
  • BA Française (2’30)
  • BA sortie 2012 - 2D (2’05)
  • BA sortie 2012 - 3D (2’03)

  • - Spots Tv (4‘07) au nombre de 8
  • Destinée (0’20)
  • Des mondes opposés (0’34)
  • Connaître la légende (0’20)
  • De l’inattendu (0’35)
  • Heart will go on (1’04)
  • Le revoir (0’19)
  • Un honneur (0’20)
  • Spot TV allemand (0’42)

  • Galeries photo
  • Les pages du script de Titanic par James Cameron
  • Les séquences de storyboard
  • Dessins et illustrations
  • Photographies
  • Galerie de peintures de Ken Marshall
  • Affiches

  • Parodies de Titanic (10’16) en 3 modules
  • MTV Movie Awards 1998 - sketch (4‘37)
  • Saturday night live (date de diffusion : 9 janvier 1999) - sketch (4’50)
  • Titanic en 30 secondes (0’51)

  • Poursuivre votre voyage en 3D - Avatar (6’36)

  • Commentaires de J. Cameron (2005)

  • C'est par une auto-critique du réalisateur que démarre ces commentaires, jugeant en effet que l'histoire doit se suffire à elle-même si elle est bien écrite. Mais vu l'engouement du public, pour nous allécher dès le début, il nous promet de révéler quelques secrets jamais encore racontés. Le générique semble avoir été un casse-tête, il a été conçu très tard pendant le tournage après une nuit blanche, une bouteille de téquila et bien sur 20 heures de travail. Après le fondu du générique sous forme d'images d'archives, Cameron nous apprend que les MIR (maquettes) n'ont pas été filmées sous l'eau mais dans la fumée. Les vrais plans de l'épave du Titanic ont été tournés en 1995 et pour nous donner un repère dès que l'on voit les 2MIR ensemble ce sont des maquettes et 1 seul MIR ce sont de véritables images du Titanic. Si certains éléments ont été réellement découverts près de l'épave comme ces lunettes ou la botte, le piano lui est une liberté prise par le réalisateur qui s'est même amusé à le vieillir à la perceuse.

    Si le dessin fait par le réalisateur n'est plus depuis longtemps un secret, on apprend comme anecdote que c'est bien Kate Winslet qui sert de modèle mais... en bikini ! c'est donc une fois de plus l'imagination du réalisateur qui fait le reste. Rapidement Cameron présente sa femme (Suzy Amis) qu'il a connu pendant le tournage et avec qui il a eu 4 enfants et Gloria Stuart pour son retour après 30 ans d'absence a dû subir un vieillissement qui ne la ravissait pas vraiment. Lewis, le gros nounours qui gâche le champagne au début du film, est en réalité un ami du réalisateur et non un acteur, à la demande de ce dernier il lui demande tout simplement de jouer son propre rôle.

    La théorie mise en image sur la brisure du navire est une thèse que défend Cameron, mais n'a pas encore à ce jour dévoilait son véritable secret. La mécanique des fluides garde encore le mystère et les simulations demanderaient beaucoup d'argent pour avoir enfin la réponse.

    On rentre dans le film avec les premières images du majestueux bateau sur son quai, un véritable décor où pour tout effet on a rajouté en images de synthèse les voyageurs qui montent sur les passerelles. A titre d'anecdote, les plans ont été inversés comme l'enseigne White Star line à l'envers du fait qu'un seul côté du bateau a été construit et ce côté est bien à l'opposé du quai.

    Après avoir fait l'éloge de David Warner, il s'inquiète de la mauvaise influence que peuvent engendrer les acteurs principaux en fumant aussi ouvertement. Il revient sur les critiques d'art au sujet des tableaux de Picasso et en particulier "les demoiselles d'avignon", en fait il n'ouvre pas vraiment de dialogues mais propose tout simplement à cette élite d'aller purement se faire voir.
    Il revient sur ce fameux plan à 1 million de dollars, un plan novateur pour l'époque où on voit après la fameuse tirade de léo "je suis le roi du monde" la caméra reculait sur toute la longueur du bateau. Un plan qui ne couterait en fait aujourd'hui qu'un dixième tant la technique est maitrisée.

    Sur une anecdote de chapeau et la querelle engendrée entre le costumier et Cameron, on découvre même si ce n'est pas une surprise le colérique réalisateur et son soucis à vouloir tout maitriser. La scène de la tentative de suicide a en fait été tournée sur 3 plateaux différents avec les difficultés inhérentes pour les acteurs. Malgré son excessive méticulosité, le réalisateur consent à reconnaitre que le lac Wissota du Wisconsin cité par Léo n'existait pas en 1912, cette anecdote futile pour tout spectateur laisse entrevoir son perfectionnisme sans limite.
    S’il revient souvent sur des points de scénario, après 45 minutes, les commentaires laissent plus de plages au silence, il est vrai que le film dure + de 3 heures, il faut donc en garder un peu.

    On revient sur la scène de crachat, une scène que personne n'aimait à commencer par les acteurs mais pas pour Cameron qui voit là une manière de remonter le temps et d'être vraiment sur le pont du Titanic.
    La fameuse scène où Léo et Kate se retrouvent à l'avant du bateau et la fait "voler" est contre toute attente réelle, pas de retouche pour les éclairages, alors que Cameron son directeur de la photographie et l'électricien se cassaient la tête pour savoir comment la tourner, les nuages se sont effacés, kate Winslet arriva à ce moment là et sans se poser de question insuffla au réalisateur de tourner. Sur un concours de circonstances, une des scènes mythiques du film fut mis dans la boîte. On peut du reste voir à 1h22mn14s un plan carrément trouble de la scène démontrant la rapidité à laquelle elle fut tournée pour en saisir toute la beauté de la lumière.

    On passe à cette merveilleuse scène du dessin, Cameron espérait que Léo puisse faire quelques esquisses malheureusement ce dernier n'avait vraiment à ce niveau aucun talent. C'est donc le réalisateur qui s'y colle et pour l'anecdote, Cameron est gaucher alors que Léo est droitier, il a donc fallu inverser l'image dans un miroir pour que l'illusion prenne.
    A 1h40mn Le film bascule dans la seconde partie, la plus tragique, la collision est bien sure détaillée précisément par Cameron à la manière d'une analyse "médico-navale". Les minutes s’enchainent sans temps mort tant Cameron nous abreuve d’infos techniques sur l’enchainement et l’ordre inversé des prises ainsi que la logistique effectuée sur le plateau. Si l’homme semble intraitable sur son déroulement technique cela ne l’empêche pas de culpabiliser sur la liberté artistique qu’il prend notamment sur l’officier Murdoch en le rendant corruptible, cela lui vaudra au passage un désaveu appuyé de la famille.

    On savoure l’incroyable complexité des plans indécelables pour le spectateur lambda totalement imprégné dans le déroulement du chavirage, même Cameron a du mal à s’y retrouver. On passe d’un plateau à l’autre et Cameron plus avant-gardiste que jamais nous explique le remplacement numérique des visages des acteurs principaux sur les cascadeurs, les effets étant à leur balbutiement à l’époque, on voit effectivement très nettement la retouche.
    De faits réels, (des hommes se seraient déguisés en femme pour embarquer) le réalisateur se sert de l’histoire pour l’adapter sur ses personnages fictifs comme cette scène où cal se sert d’un enfant pour monter sur un des canots. Les commentaires continuent de s’égrainer sans temps mort, Cameron est tellement impliqué dans le projet qu’il n’a aucun mal à en donner tous les détails. Une fois de plus son perfectionnisme est démontré au travers du choix du casting, en s’évertuant à reprendre les mêmes nationalités différentes des acteurs.

    Cameron revient sur la force de la subjectivité, cette incroyable faculté a être absorbé par l’histoire d’amour aux dépens de la tragédie humaine historique qui se déroule sous nos yeux. Alors que le « livre » se referme, dans une ultime anecdote, Cameron nous signale qu’ils ont retrouvé un J. Dawson dans la liste des passagers décédés, c’était en fait un intendant anglais et le réalisateur ne l’a découvert qu’après avoir écrit le scénario. Comme quoi l’histoire et l’imaginaire peuvent se rejoindre dans un bel écrin. Pour terminer en renforçant un peu plus la légende de ce film, le réalisateur s’amuse à nous laisser sur une dernière interrogation avec le dernier plan de Rose. Est-ce qu’elle s’endort pour l’éternité ou tout simplement rêve t-elle de retrouver jack sur le Titanic ? Vive la subjectivité !

  • Commentaires de Rae Sanchini et Jon Landau producteurs ainsi que des acteurs. (2005)

  • Rae Sanchini et Jon Landau producteurs s’attaquent au 2ème commentaire et l’entrée en matière concernant l’importance de l’affichage du logo Fox ou Paramount en fonction des pays laissent augurer une vision nettement plus économique qu’artistique. On apprend malgré tout de leur bouche que le forcené Cameron s’est enfermé pour visualiser 20 films assez similaires pour étudier leurs ouvertures.
    Pas mal de détails se chevauchent avec les explications déjà données par le réalisateur mais on s’aperçoit que plusieurs vérités sont avancées comme avec ce piano que les interlocuteurs négligent de préciser qu’il est factice dans les objets retrouvés. Cependant on découvre un discours loin d’être complaisant, et les protagonistes s’attachent à donner un maximum de détails comme cette multitude de répliques post-synchronisées dus aux énormes bruits de machinerie des bateaux. On s’aperçoit au passage que les acteurs sont les invités surprises de ces commentaires et sont amenés à livrer les impressions sur leurs différentes scènes.

    Le rendu oscille entre l’anecdote et la promo, mais avouons le, l’intérêt par moment dans la première demi-heure s’en trouve diminué. Jon Landau semble bien avoir appris sa leçon en récitant le nombre exact de plans superposés et tout l’environnement numérique qui vient s’ajouter. On ne sait pas si ces commentaires ont fait l’objet d’un « post-montage » mais curieusement Rae Sanchini vient souvent conclure les fins de phrase de Jon landau comme pour éviter toute hésitation. Une chose est sûre, ils semblent s’être partagés la tâche avec pour Rae la partie artistique et pour Jon la partie technique.

    Avec surprise, les commentaires s’enchainent sans temps mort, il est vrai que chacun vient apporter sa pierre à l’édifice surtout l’équipe technique, ainsi on découvre que la robe pourpre de Rose « la robe du suicide » conçue par Deborah Scott a été celle la plus copiée et portée par les spectatrices. Rae Sanchini revient sur l’erreur factuelle du lac gelé en 1912, un détail que certains spectateurs ne sont pas privés de faire connaitre à la production, James Cameron a du s’en mordre les doigts lui si perfectionniste, il l’admet du reste du bout des lèvres dans son propre commentaire.

    Par la suite, Kate Winslet revient sur l’idée de modifier conjointement avec Léo la vision de ce couple un peu trop à l’eau de rose. Cameron contraint à lâcher un peu de leste à ses acteurs se plie à leurs visions, mais pour bien montrer qui est le patron, leur remet le jour du tournage un script de 8 nouvelles pages qu’ils doivent apprendre au pied levé.

    On note parfois l’intervention technique de Jon landau inadéquat suite à certaines révélations de Rae Sanchini, les éléments qu’il apporte ne jouant pas toujours une continuité aux révélations. Sans doute un comportement logique de producteur avec son fameux cahier des charges.

    A la 57ème minute, on voit très nettement la différence des rôles que se sont attribuées les 2 producteurs. Alors que Rae souligne l’entrée de Jack dans ce monde inaccessible de la 1ère classe, Jon enchaine directement sur la qualité de bois du grand escalier, la colonne vertébrale des décors du Titanic.

    Une anecdote drôle et savoureuse nous est révélée par Kate à 1h22mn au sujet du fameux baiser échangé. Les 2 acteurs s’étaient promis à ce sujet d’éviter toute cigarette, alcool, oignon ou ail avant la scène, ce que Léo va bien sur omettre volontairement.

    Autre anecdote, Léo a tourné sa première scène du film avec Kate, le jour où il la dessine nue. Il y a il faut bien avouer des moments plus pénibles. Kate revient à ce sujet sur la manière dont il l’a découverte pour la première fois dans la tenue d’Eve.

    L’équipe technique continue de diffuser son lot de précisons, James Horner revient sur le morceau de piano improvisé pour la scène du croquis, un essai qui sera au final retenu par le réalisateur malgré les multiples enregistrements effectués par la suite.

    Alors qu’on atteint les 90 minutes du film, la crainte de Jon Landau vient d’une possible longueur de cette idylle. Cependant la réaction du public aux premières projections viennent retirer tout doute à ce sujet, les seules longueurs étant attribuer contre toute attente aux scènes de naufrage.

    Le film se termine tout d’abord sur une anecdote de James Horner à propos de la chanson originale de Céline Dion. On y apprend que James Cameron était tout à fait contre les chansons dans un film. Il faudra donc une sacrée dose de patience du compositeur pour « imposer » la chanteuse dans son oeuvre avec la réussite que l’on connait.

    Le dernier mot revient au producteur, un langage « formaté » complètement dédié au spectateur. Car avant tout, même s’il remercie toute l’équipe ayant participé au projet et permis d‘engranger tant de statuettes, il remercie avant tout le public ayant contribué à faire de Titanic un des plus grands succès économique du cinéma. Mais je m’égare, le montage « post-commentaires » a coupé au mot public…

    Ce 2ème commentaire joue au final la complémentarité avec celui de James Cameron. L’oeil très technique du réalisateur fait place à celui plus artistique de l’équipe. On n’échappe pas à quelques convenances ni promo d’usage, mais l’ensemble s’avère suffisamment intéressant pour « s’imposer » une 3ème vision du film. Juste un regret, préciser au fur et à mesure l’intervention des orateurs pour s’y retrouver. Il faut parfois attendre quelques phrases pour comprendre qui intervient.
  • Commentaires de Don Lynch et Ken Marschall (2005)

  • Le démarrage n'est pas ce que l'on peut appeler des plus intéressants, formidable musique, formidable figurants tout converge vers la complaisance. Heureusement la descente des MIR leur rappelle qu'il est temps de justifier leur présence et surtout nous faciliter une 3ème projection de suite.

    On apprend ainsi que jamais 2 MIR descendraient aussi proche, ça se ferait à intervalle de 30mn et surtout sans éclairage car inutile. L'explication des maquettes du Titanic à partir du moment où l'on voit les 2 MIR a déjà été expliqué par Cameron, on se rend vite compte que pas mal d'infos sont redondantes. Comme info mineur on apprend que le robot qui manipule la porte pour dégager le coffre ne pourrait réellement effectuer l'opération car trop léger, à ce sujet une plaisanterie est lancée sur la remontée du coffre et la manière dont ils ont bien pu le remonter.

    Les minutes s'égrènent et malheureusement Don Lynch et Ken Marschall jouent un peu trop aux spectateurs et ne font que s’ébahir sur les magnifiques images qu’ils regardent. Nous avons dépassé les 20 minutes et les mêmes infos reviennent, les images inversées des panneaux à Southampton, l’idée de repasser 3h14 de projection dans ces conditions devient à ce moment très pesant.

    Ils emploient souvent la formule « licence artistique » pour définir les libertés que Cameron a prises comme ce bar improbable ayant vue sur le Titanic où Léo va jouer son avenir aux cartes. Autre licence décrite, la prise de repas à la véranda Palm Court, en fait seul le thé et des mini sandwichs étaient servis, on est à ce niveau vraiment dans l’histoire anecdotique pour ne pas dire sans intérêt. A la 36ème minute, ils ne cessent de dire leur émerveillement devant tant de détails mais oublient l’utilité de leur présence. Dix minutes se sont passées et rien ne vient enrichir ce 3ème commentaire qui semble vouer à l’échec d’un point de vue bonus. même les orateurs reconnaissent se laisser prendre par les images et deviennent carrément spectateurs.

    Le grand escalier est une réplique en fait de l’olympic, navire jumeau du Titanic, car il n’existait plus de reproduction photographique du célèbre navire. On apprend curieusement que la réplique du grand escalier était en fait construit à partir de fibre de verre.

    Passé l’heure de projection on apprend que la reproduction du pied de l’escalier a été en fait agrandi de 15 % pour être à l’échelle de la taille des acteurs qui en fait sont plus grands qu’à l’époque.
    Dérivant de leur tâche, on apprend au passage que la post-synchronisation pour Léo a duré pas moins de 3 mois pour obtenir le résultat voulu par Cameron.
    On arrive dans la seconde partie du film et à nouveau les mêmes infos nous sont données, le « merci » après avoir reçu l’info d’un iceberg droit devant ou « barre à tribord » mais en fait l’opération inverse est effectuée, cela faisait partie des codes de navigation de l’époque.

    Péniblement nous arrivons à la fin du film et le constat est clair, ce 3ème commentaire est de trop. Trop redondant, trop complaisant, trop admiratif du projet. Sans cesse les 2 orateurs s’éternisent sur la magie de reconstitution du paquebot aux dépens de l’histoire qu’il a inspiré. Et malheureusement la plupart des informations intéressantes ont été dévoilées par James Cameron ou dans le second commentaire pour la partie artistique.
    Ils étaient là comme consultant historique et au final ils ne sont que spectateurs, un 3ème commentaire au final très dispensable ou alors il ne faut pas avoir vu les 2 premiers.
    Même si on retrouve la plupart des bonus très conséquents sur la version de Luxe en DVD avant la version Blu-ray, les 2 modules présentés constituent les sujets les plus intéressants. Le Titanic est un making of bien mieux structuré que « les coulisses du tournage ». Dans tous les cas, on bénéficie avec ces 16 heures de bonus, suffisamment d’informations, d’images, de commentaires et de photos pour devenir incollable sur le sujet.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    On dispose d’un boîtier steelbook aux couleurs très…métalliques. Le recto privilégie le couple vedette à la proue du navire alors que le verso consacre son visuel entier au bateau conservant sa chronologie narrative. On regrette une fois de plus cette feuille volante contenant tout le descriptif qui est un modèle d’ergonomie et de clarté dans sa présentation. Aucun poste n’est négligé, synopsis, photos, bonus, générique et précisions techniques. Certes, la partie audio se concentre sur l’anglais et le français oubliant les autres langues, mais on pardonne grâce à son excellente lisibilité. En ouvrant le boîtier, on découvre les 4 galettes facilement extractables, les 2 premières étant consacrées à la 3D, puis le film en 2D et enfin les suppléments. On frisait le sans-faute sans cette feuille volante, mais une seconde sortie vidéo exige un packaging exempt de ce type de défaut. Le navire pouvait très bien être imprimé à l‘intérieur du boîtier et de ce fait la fiche technique gravée sur le verso.



    La sérigraphie

    On retrouve une sérigraphie très soignée aux couleurs pastels. Sur les galettes 3D figurent les acteurs vedettes, Leonardo Di Caprio et Kate Winslet, chacun sur une des 2 parties du film. Pour la version 2D le couple se forme et enfin les supplément optent pour le navire. La définition est bonne avec un léger grain, pour la 3D les logos se regroupent sur la partie droite alors que pour les 2 suivantes ils se situent en bas. Les mentions légales se font le plus discret possible.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (19/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 02/10/2015 à 17:57 par montana62 : Merci nicofeel, c'est franchement gratifiant après ce boulot d'avoir un retour de votre part. Je confirme l'immersion de la 3D pour apprécier pleinement la reconstitution. On se met à rêver maintenant pour un même traitement sur Abyss qui se fait largement attendre. De là à comparer cette tactique financière à celle de G. Lucas, il n'y a qu'un petit pas :)
    - le 02/10/2015 à 15:22 par nicofeel : Salut Montana62, J'ai pris le temps de lire ta loupe. Eh bien, chapeau l'ami. C'est vraiment un gros travail, très précis et très détaillé, que tu as fait là. Je n'ai toujours pas vu Titanic (mais j'ai donc lu ta critique !). Ca m'a donné envie de le voir, et notamment si c'est possible un jour en 3D. Je ne suis pas un "fan" de la 3D, considérant cela plus comme une machine à cash pour les multiplexes qu'autre chose. Mais bon, ta critique semble signifier qu'il s'agit d'une 3D immersive donc à voir. Merci en tout cas pour cette monumentale critique et félicitations. On sent toute ta passion du cinéma au travers de cette loupe qui est effectivement L'OEUVRE D'UNE VIE.
    - le 29/09/2015 à 16:37 par montana62 : Merci c2302t :), c'est vrai que c'est un grand film mais pas mon meilleur, il faut le savoir. Je pense que Titanic reflète ce que je recherche dans le cinéma, pouvoir s'évader tout en faisant partie intégrante du projet. Réussir à nous faire oublier une fin connue d'avance, voilà ce que j'appelle un tour de force. Vouloir lire ma loupe jusqu'au bout, en est un autre :)
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