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DVD A LA LOUPE


MALAVITA (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Malavita (Blu-ray) DVD sorti le 05/03/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Europa
Distributeur :
Fox Pathé Europa

nombre d'entrées :958 586
Date de sortie : 23 octobre 2013
Durée : 1h51mn02s

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Nombre de visites :
333


   

Le Film : 4.5/10

Résumé : Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie. Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien…

Avis : Luc besson a-t-il un souci avec la France ?

A voir ses dernières productions et la manière dont il traite la police française, on peut se poser la question. Réunir à l’écran un casting à majorité américain, on a peut-être un début de réponse. Il tourne en France mais en langue anglaise, alors effet mondialisation ou argument qui va dans le sens du poil outre-Atlantique ?

Ce n’est pas un scoop, Besson et la presse jouent depuis pas mal d’année au « je t’aime moi non plus ». Mais au plus grand mépris de critiques assassines, le public français défie ce manque de reconnaissance en restant fidèle au réalisateur. Et pourtant… le défilé de caricatures françaises que nous propose Malavita a largement de quoi faire dresser quelques plumes cocardières. La dérision franchouillarde développée dans ce film est-elle un bouclier pour se parer de toute tentative de déstabilisation artistique contre le réalisateur ?

Le sujet

Giovanni Manzoni ancien membre de la mafia doit inlassablement fuir une pègre sans cesse à sa recherche. Placé sous protection du FBI, logique la police française n’en est pas capable, il élit domicile en Normandie. On découvre cette petite famille bien sous tout rapport en apparence ayant malgré tout un point commun : la susceptibilité.

Ainsi Maggie fait sauter un supermarché pour des autochtones trop réducteurs sur les USA. Warren du haut de ses 14 ans contrôle un lycée et se venge d’un groupe qui a eu le malheur de le frapper. Belle fait des revers de tennis sur la tête d’un jeune un peu trop entreprenant et le père joue de la bâte sur un plombier qui n’a pas l’amour du métier.

Même si la famille Besson assure que le scénario respecte presque la totalité du roman de Tonino Benacquista, on reste sceptique sur le choix du réalisateur. On peut dire que tout y passe en matière de clichés, des déménageurs aux ados français moches et boutonneux en passant par le beurre malveillant et une eau trop colorée. Le français est râleur, tricheur et surtout fainéant c’est bien connu. La famille américaine est quelque peu aussi égratignée sur son vocabulaire et sa malbouffe. Même si le contexte du film se place au siècle précédent, la caricature est vraiment indigeste.

On en oublierait presque dans cette revue de détail l’intrigue majeure, un affranchi désire écrire ses mémoires pour soulager sa conscience. Un incroyable concours de circonstances va permettre à un caïd de New-York de les retrouver et donnera l’occasion à Besson de montrer son savoir faire sur la futile fusillade de circonstance.

Voir un affranchi comme De Niro parodier un titre majeur de sa filmographie, pourquoi pas. Mais le voir passer à tabac un plombier plus con que nature sans omettre le chef d’entreprise pour avoir une eau plus claire, là on se dit que le redressement fiscal de l’acteur doit être sévère pour en arriver là. Michelle Pfeiffer à l’image du film suit la troupe, elle essaye bien de mettre un peu d’ordre dans la maison, mais pour sauver quoi ? Leur prestation au 3ème degré assure un capital sympathie mais quelle déception de voir ces acteurs se vautrer dans de telles productions. Tommy Lee Jones résume au fond l’entreprise avec une mine déconfite comme jamais, on peut lire sur son visage « Mais qu’est ce que je viens foutre ici ? »

Europa corp doit faire ouf, car au final l'énergie dépensée par Besson à l'encontre des USA n'est pas récompensée malgré les "vieilles gloires" et un tournage en anglais. Les States ne se sont pas rués dans les salles obscures, et c'est le reste du monde qui permet de rentabiliser le projet. En France les irréductibles « Bessoniens » s’effritent, avec moins d’1 million d’entrées sans être catastrophique c’est loin d’être un succès.

Au final Malavita sous ses faux-airs de téléfilm reste sympathique grâce à son duo d’acteurs mais n’évite pas le manque d’intérêt. Derrière un humour pachydermique agrémenté d’une mise en scène paresseuse, Besson se fait plaisir à lui même. Nikita et Subway sont bien loin mais il est vrai que le français n’est pas vendeur…


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format 2.35 - 16/9 compatible 4/3 - Disque 39,03 Go

Avis : Même si l’œuvre est vite oubliable, on doit saluer le superbe transfert sur cette galette. Le bitrate assure un sacré taux descendant rarement sous les 30Mbps. Thierry Arbogast le directeur de la photographie abuse parfois de l’étalonnage jaune-orangé, mais quelle définition ! La précision presque chirurgicale du piqué ne rend pas hommage hélas aux rides très prononcées de Tommy Lee Jones ni même au maquillage parfois un peu appuyé de Michelle Pfeiffer. On salue également le contraste et la gestion des noirs assurant une bonne lisibilité dans les scènes nocturnes. Une copie digne du support HD.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Français et Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 - Français Audiodescription
Sous-titres : Français

Avis : Pas de quoi fatiguer notre installation home-cinéma dans la grosse première partie du film en dehors des coups de colère féminins mais on apprécie le taux égal pour les 2 versions proposées en HD. On savoure de ce fait la BO d’Evgueni et Sacha Galperine, le réalisateur ayant fait pour la seconde fois une infidélité à Eric Serra. Pour la VF, on a droit également à une petite infidélité de la doublure de Robert de Niro puisque ce n’est pas Jacques Frantz mais Patrick Descamps qui prête sa voix, avouons le, cela déstabilise quelque peu d’autant que l’intro se fait sans voir l’acteur. Le final et son cahier des charges pyrotechniques réveille les voies et démontre un excellent dynamisme. On salue bien sur la piste HD française qui reste encore trop boudée de la part de certains éditeurs.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
On reste sur l’image d’un barillet de révolver qui tourne, le menu propose sur la gauche Film - Versions - Chapitres au nombre de 12 - Bonus.


Les bonus :

Les 10 règles du bon mafieux (22'29) constituent le making-of.

  • Règle n°10 - Le jeu dans la peau démarre par les acteurs et comme pour ne pas oublier vers qui va le produit, Besson s'exprime en anglais. On est dans une promo typiquement américaine, tous les acteurs se contentent de dire que le film est formidable et que le réalisateur est exceptionnel.
  • Règle n°9 - Je n’ai jamais méprisé ceux qui m’inspiraient présente le romancier qui lui s'exprime en français, Besson en français également indique qu'il est resté fidèle au livre en se contentant de l'adapter cinématographiquement.
  • Règle n°8 - Quand on me confie des techniciens je les utilise jusqu’au bout présente les techniciens, tout d'abord artificiers sur les effets du supermarché et bien sur l'attaque finale. On a droit à un petit cours sur le faux acide ainsi que le barbecue froid et on termine sur les costumes et bijoux.
  • Règle n°7 - Je n’ai jamais trahi celui qui m’a offert mon premier flingue présente les armes utilisées et toute la batterie de précautions pour préserver l'équipe et bien sur les acteurs. Au passage l'accent est mis sur l'armée d'avocats des acteurs qui se précipite pour savoir comment cela va se passer.
  • Règle n°6 - Disperser le sang dans le bocage dépeint de manière supersonique la normandie, une région que semble apprécier les acteurs et surtout le réalisateur qui habite pas loin de la ville du tournage.
  • Règle n°5 - Occuper de nouveaux territoires « la cité du cinéma« » présente de manière tout aussi supersonique et promotionnelle la nouvelle cité du cinéma. Un complexe qui se calque sur les grands studios américains et qui permet de tout avoir sur place. C'est le 1er tournage effectué dans ces studios et comme une figure imposée les acteurs s'évertuent à décrire le bien fondé d'un tel environnement.
  • Règle n°4 - Savoir maquiller ses actes un peu brouillonne présente un effet de maquillage et une première journée de tournage terminant sur le chien malavita ayant des problèmes avec l'anglais.
  • Règle n°3 - J’ai toujours eu de bons rapports avec la loi On y voit brièvement un panel des morts violentes dans le film sans le moindre commentaire.
  • Règle n°2 - La bêtise ne paie pas est censée être un bêtisier, à part une scène furtive, le reste est monté comme un mini sketche sans la moindre valeur.
  • Règle n°1 - Mortelle ambiance sur le plateau montre la fin de tournage et les derniers plans de Robert De Niro et Michelle Pfeiffer.
  • Un making-of sans grande valeur au final composé de modules sous-développés en dehors de l’épisode de l’armurerie. Les bonus semblent être une perte de temps visiblement sur les productions de Besson, seule la promo semble assurée.
  • On termine pour une galerie d’affiches du film dans le monde
  • A l’image du film, des bonus sans grand intérêt car traités par dessus la jambe


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Sur le recto on retrouve la petite famille armée de divers ustensiles sous l’oeil attentif de la mère. Le message semble clair même si on peut reprocher un titre envahissant un peu trop le visuel. Sur le verso on apprécie une ergonomie agréable privilégiant les photos mais n’oubliant pas les bonus et la partie technique. En ouvrant le traditionnel boitier amaray bleu on retrouve juste la galette à droite.



    La sérigraphie

    Comme pour le menu, on retrouve le fameux barillet dans une définition assez granuleuse mais sans doute voulue pour bien marquer une époque. On salue l’extrême discrétion des logos ainsi que des mentions légales.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (12/20)

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