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DVD A LA LOUPE


RIDDICK - EDITION LIMITéE STEELBOOK BLU-RAY + DVD

Lui écrire montana62

Riddick - Edition limitée Steelbook Blu-ray + DVD DVD sorti le 18/01/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport
Distributeur :
Warner Home Vidéo

nombre d'entrées :512 787
Date de sortie : 18 septembre 2013
Durée version cinéma : 1h59mn07s
Durée version longue : 2h07mn05s


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Nombre de visites :
228


   

Le Film : 5.5/10

Résumé : Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pourtant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes, qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.

Avis : Riddick bombardé chef des necromongers et affublé d’un harem s’ennuie. Il n’est plus aussi affûté (ça se voit) et l’inaction le rend faillible, l’idée de retrouver sa planète natale n’est pas pour lui déplaire.

C’est ainsi que l’on retrouve ce guerrier nyctalope, qui malgré cette capacité bien particulière, ne voit pas venir la trahison des necromongers. Mauvaise planète, mauvais plan, contraint de faire dans l’automédication et l’autocicatrisation il s’offre même le luxe d’adopter un chacal de compagnie. Non décidément Riddick s’humanise un peu trop, il est temps de « muscler » le récit en faisant appel à ces bons vieux mercenaires.

Pour ceux qui ne disposent pas de la « nyctocinémalie », ce 3ème opus propose ni plus ni moins de revisiter Pitch black. Le concept ayant plutôt bien fonctionné, cette œuvre reprend les grandes lignes du bon vieux space opéra.

Malheureusement cette série B ne fait pas qu’assumer un pitch usé jusqu’à la corde, à savoir un survival dans une planète hostile, elle échoue surtout assez nettement d’un point de vue graphique. Les CGI sont beaucoup trop visibles, les animaux comme les vaisseaux font vraiment toc et l’impression de subir les aventures de Riddick confinées dans un studio ne nous quitte jamais. L’ombre de Pitch Black étant trop présente, il reste un humour salvateur compensant un scénario prévisible et dénué de suspens.

A l’image de son personnage, Vin Diesel semble lassé ou peu convaincu même s’il semble s’être beaucoup impliqué financièrement. Il se fait voler la vedette par un Jordi Molla pas vraiment débonnaire mais jubilatoire. Le reste du casting à l’image du script est vite oubliable.

D’un point de vue comptable l'œuvre, dotée d’un budget de 38 millions de dollars, réussit néanmoins à être tout juste rentable aux USA et double la mise à l’étranger. Avec un peu plus de 500 000 entrées, la France fait un accueil plutôt tiède au 3ème opus de David Twohy.

Au final Riddick plagie son meilleur épisode Pitch Black en évitant l’ennui grâce à un second degré assumé, mais n’évite pas la frustration d’un scénario volatile aux effets futiles.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format 2.35 - 16/9 compatible 4/3

Avis : Ici la qualité du support est en fait son principal défaut. Si on apprécie une image aux fortes dominances ocrées, la précision dénonce des effets trop visibles surtout pour ce chacal ainsi que les vols en rase motte des motos. Les contrastes sont solides, la gestion des noirs aussi à quelques exceptions près, on peut surtout apprécier un piqué et une profondeur d’une excellente précision. On est assez proche de la note maxi


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Français et Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres : Français et Audiodescription

Avis : Jouissant de la HD pour la version française avec un débit supérieur à la VO, on profite pleinement des effets pyrotechniques ainsi qu’animaliers avec cependant une certaine sagesse du rendu. Si les surrounds sont souvent utilisés, on ne note pas de grandes envolées à l’image d’une bande originale bien trop convenue. Enfin le doublage est assez réussi hormis celui de Vin Diesel irritant mais pas très loin au final de la VO.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Très graphique, le menu propose tout d’abord sur une rotation à 360° Version cinéma et Version longue. Une fois choisi on retrouve le même menu : Film - Chapitres au nombre de 16 - Audio - Suppléments


Les bonus :

Le making of se compose de 5 modules + 1 sujet graphique

  • - La twohy touch (6'19) : le reportage se contente d'expliquer qu'une suite était inévitable vu l'engouement du public (le box office ne donne pas forcément raison). Chacun y va de son petit couplet pour la joie de participer au projet. A l'image du film, ce sujet-promo a du mal à nous convaincre.

  • - La technologie riddickienne (10'13) : On s'intéresse aux véhicules utilisés en commençant par "les engins" une moto spatiale qui lorgne plus vers l'Harley Davidson. On enchaine avec le vaisseau de Johns mélange de contreplaqué et de polystyrène, la visite démontre un réel soucis du détail et le beau boulot de l’équipe technique. On termine avec la visite de la station , là encore on apprécie le boulot des décorateurs et si jamais on oublie de le souligner, une partie des acteurs se charge de nous le faire savoir.

  • - Le Riddick de Vin (8’47) : le reportage fait l’éloge des multiples casquettes de Vin Diesel et son implication dans le projet depuis Pitch Black. Dû au résultat économique décevant du 2ème opus, on imagine les producteurs plutôt tièdes à financer un numéro 3. C’est visiblement l’acteur vedette qui contribue à faire aboutir le projet en hypothéquant notamment sa maison. La suite du reportage se contente de brosser dans le sens du poil l’acteur vedette et n’apporte pas vraiment d’informations intéressantes.

  • - Rencontre avec les mercenaires (10’43) : On fait un petit tour du casting, la complaisance est évitée de justesse et le sujet se laisse voir sans ennui même si en dehors des rajouts qui ont couté un bras à Dave Bautista, on dispose peu de détails croustillants.
  • - L’univers de Riddick (10’47) : Les effets spéciaux prenant le pas sur le casting, il était logique d’en remettre une seconde couche. C’est tout d’abord David Eggby le Directeur de la photographie qui nous dépeint cet univers si particulier. On retourne ensuite sur les effets spéciaux avec la manipulation du chacal et bien sur les démons de la boue. Sans doute le meilleur sujet proposé riche en détail.
  • - Riddick blindsided (5’28) : un sujet purement graphique avec la Vo de Vin Diesel. S’il n’apporte rien au making of, on peut lui reconnaitre un côté fun.
  • On termine avec 4 bandes annonces au choix en VF ou VO :
  • - Frankenstein (2’25)
  • - La stratégie ender (2’02)
  • - Face à face (0’57)
  • - L’aube rouge (1’44)

  • Un peu plus de 45 minutes pour voir les grandes lignes du film semblent suffisantes vu le contenu. La part belle est bien sûr faite aux effets spéciaux dont on peut reprocher hélas leur trop grande visibilité. Pour le reste, le casting se contente la plupart du temps de jouer la promo.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Metropolitan propose un boitier steelbook du plus bel effet en reprenant les couleurs dominantes du film. C’est logiquement Vin Diesel qui occupe l’image du recto dans une position prête au combat. Au verso toujours sur le boitier, on retrouve le même personnage . On dispose d’une feuille volante pour les éléments techniques. L’ergonomie est sans reproche, la 1ère partie se consacre au synopsis et photos et la seconde partie laisse place à la partie technique. Même si on peut reprocher une visibilité limite pour la taille des caractères, heureusement le choix des couleurs compense. On retrouve à l’intérieur sur chaque face le DVD et le Blu-ray.



    La sérigraphie

    La double sérigraphie fait la part belle logiquement au héros en se payant le luxe de ne pas reprendre l‘image du boitier. Le support DVD choisit un Riddick en position d’attente de combat et assez mal en point. Le Blu-ray choisit de détendre l’atmosphère avec un Riddick entiché d’un compagnon de route plutôt atypique. La définition globale est excellente avec des couleurs très chaude aux dominantes propres au film. Les logos sont sagement rangés au bas des galettes pour éviter un maximum de pollution visuelle. A l’image du boitier, il faut saluer un effort louable à l’attention des collectionneurs

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (13/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 20/07/2015 à 19:27 par montana62 : J'ai lu quelque part que la production avait sacrément amputé le budget, ce qui peut expliquer des effets trop visibles. Mais pour le scénario, là pas beaucoup d'excuses...
    - le 20/07/2015 à 18:29 par nicofeel : Merci pour ta critique. Je suis 100 % au niveau de ton avis sur le film. Je l'ai d'ailleurs trouvé assez ennuyeux quand je l'avais vu au cinéma. Autant les 2 premiers opus étaient franchement intéressants (et en particulier Pitch black), autant celui-ci manque de suspense, comme tu le rappelles.
    - le 20/07/2015 à 08:16 par surfeur51 : Merci pour cette loupe. A priori, je n'étais pas trop tenté par ce film, et tu confirmes mes réticences... A prendre en brocante à 1€ pour compléter la série si l'occasion se présente...
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