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DVD A LA LOUPE


THE ARROW : SAISON 1

Lui écrire montana62

The Arrow : Saison 1 DVD sorti le 14/01/2015


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Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie : 10 octobre 2012
Durée : 15h33mn53s

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Nombre de visites :
3055


   

Le Film : 3/10

Résumé : Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l'univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats...

Avis : is>Oliver Queen retrouve sa ville et sa famille après avoir passé 5 ans dans une île perdue au fin fond de la chine. Milliardaire futile avant son naufrage, cet adulescent s’est juré de redorer le blason de la famille en traquant tous les méchants riches de starling city.

Capuche, l’archer, robin des bois, la flèche verte sont les surnoms du super-héros de banlieue. Si sa trajectoire n’est pas très loin de Batman, la comparaison s’arrête là.

Dès les premiers dialogues, la série donne vite le ton, il n’est pas question de se torturer les neurones, place aux BF (Bien Foutue) et aux BM (Bien Musclé). Car si la colonne vertébrale de l’intrigue se résume à la justice et un carnet, on s’aperçoit très rapidement que les fricotages de godelureau prennent une part prépondérante. Et comme le beau et ténébreux Queen a fréquenté à peu près tout ce qui était mignon à starling, le vivier n’est pas près de s’épuiser.

On fait très vite la connaissance de sa famille, un beau-père beau et droit dans ses bottes, une mère belle et manipulatrice et une sœur belle et capricieuse. Autour de la fratrie gravite un ami et des ex et pour ne pas perdre le fil de la série le « passé chinois ». Car les flash-backs sont là pour nous apprendre sa métamorphose physique et mentale. Afin de ne pas nous inonder d’informations et maintenir un suspens insoutenable, la série injecte quelques poignées de secondes toutes les 5 minutes sur ses pérégrinations insulaires. Son maitre-yoda lui apprend que pour survivre, il faut manger et pour manger il faut tuer le poulet. Après ce génocide gallinacé intolérable, on comprend mieux les pulsions justicières de capuche-man.

Ainsi d’épisodes en épisodes, on voit tomber toute l’infamie urbaine répondant au doux vœu de « feu-papa » de nettoyer starling afin de soulager sa conscience post-mortem. Il faut dire que « Green-mascara » a les muscles affutés, 5 minutes par épisode sont consacrées à ses entrainements et s’il ne dispose d’aucun super-pouvoir, sa résistance aux coups et à la douleur nous relègue à une place de choix dans la ferme des poules-mouillées.

Cela dit, si sa résistance aux coups est sans faille, sa discrétion en est tout autre et notre héros doit bien souvent indiquer à son entourage que le super-héros pas si méchant que ça…. c’est lui !

Une fois assimilée la mission de père-lacapuche, 1 épisode = 1 cible = 30 secondes, la séance de gonflette = 5 minutes, la philosophie du poulet-sauveur = 5 minutes et le générique = 1 minute, il reste 28 minutes 30 secondes pour dénouer le nœud du problème, mascara-man doit-il encore aimer ?

Ce soap-comics d’Andrew Kreisberg, Greg Berlanti et marc Guggenheim réunit sans doute tous les clichés et énormités possibles. Soucieux de plaire aux adulescents de 18 à 35 ans, Green arrow n’est plus qu’une immense guimauverie qui doit faire bouillir dans leurs tombes les pères spirituels Mort Weisinger et George Papp.

On est surpris avec ce coffret, sans connaitre à l’avance le contenu, de disposer pour une seule saison de 23 épisodes. Après visionnage on se dit hélas… il y a 23 épisodes.

En dehors d’un script indigeste, on applaudit le directeur de casting pour réussir l’exploit d’aligner un tel parterre de comédiens. Faisons un peu plus connaissance avec les personnages.

- Oliver Jonas Queen (Stephen Amell) 150-80-80 dit capuche-man ou mascara-man, le héros tourmenté, remporte indiscutablement la flèche d’or dans la catégorie « Musclor-Patator-Asthéniquor ». Fatigué de devoir cacher la vérité à ses proches, il a le choix entre s’exiler au tibet ou passer la nuit avec un top canon, vraiment un cruel dilemme ! Pour synthétiser, Stephen Armell a un charisme d’huitre, trop soucieux d’exhiber sa plastique aux dépens de son texte on doit reconnaitre malgré tout qu’il n’hésite pas à nuire à son image avec sa merveilleuse moumoutte qu’il arbore pour chaque scène dans l’île chinoise.

- Thea Dearden Queen (Willa Holland) 80 – 60 – 80, la soeurette du héros, court après les interdits faute d’une famille stable qui fait tout pour l’ennuyer. En dehors d’un rôle peu important, c’est elle qui a le jeu le plus naturel et rafraichissant.

- Moira Queen (Susanna Thompson) 80 – 60 – 80, la mère d’Oliver et Théa s’emmêle tellement dans ses magouilles qu’elle ne sait plus faire la différence entre sa famille et ses ennemis. La dramaturgie de son personnage fait tâche face aux beaux gosses, mais elle ne s’en tire pas trop mal.

- Walter Steele (Colin Salmon) 130 – 90 – 90, le beau-père d’oliver a un rôle tellement dense, qu’il disparait une bonne partie de la saison.

- Tommy Merlyn (Colin Donnell) le meilleur ami d’Oliver est le poisson pilote du héros. Constamment dans son sillage professionnel et se nourrissant des restes de ses conquêtes, il remporte la flèche d’or dans la catégorie « looser jamais au bon endroit ».

- Dinah Laurel lance (katie Cassidy) 90 – 60 -90, l’ex principale d’Oliver en veut terriblement au héros de s’être tapé sa sœur en la laissant pour morte dans le naufrage. Elle ne peut même pas se venger sur elle et en plus elle est sensible aux 20 % de cicatrices de Musclor-green. Mais comme c’est une femme de caractère, elle montre bien qu’elle peut hésiter avec le poisson pilote. Indiscutablement elle remporte la flèche d’or dans la catégorie « bimbo œil-qui-pleure et bouche-qui-s’ouvre ».

- John « Dig » Diggle (David ramsey) 180 – 100 – 100, le black-robin d’oliver joue les paravents, chirurgiens et moralisateurs de service. Comme il a été recalé dans le rôle de nounou, il préfère s’entendre dire à chaque épisode « tu avais raison ». Et puis il tient à la famille à commencer par sa belle-sœur.

- Felicity Smoak (Emily Bett Rickards) la seule à ne pas être passée par la case lit-Oliver… pour le moment. Hackeuse et toujours le mot pour rire, elle intègre le groupe d’Oliver pour mieux voir les abdos bandés de son héros préféré. Indiscutablement elle remporte la flèche d’or dans la catégorie « Bimbo aux rouge à lèvres et aux lunettes les plus improbables »

- Quentin Lance (Paul Blackthorne) le flic de service et père de l’ex de green-mascara a une dent contre Oliver vu qu’il a perdu sa 2ème fille dans le naufrage et a également une dent contre capuche-man vu qu’il tue des gens pas bien. En fait c’est le seul flic au monde à ne pas faire le rapprochement mais noyé sous le chagrin et l’alcool, il a des excuses. Indiscutablement il remporte la matraque d’or (ils sont à cours de flèches) dans la catégorie du «flic intègre mais manipulateur parce que trop malheureux pour réfléchir »

Enfin j’oubliais la remise d’un dernier prix, le mien, la télécommande d’or dans la catégorie «spectateur ayant réussi à neutraliser son neurone sur une saison entière sans tomber amoureux d’Oliver»

Derrière ce casting sans aucune profondeur, Arrow sauve ce qui peut l’être, notamment du profond ennui, par ses effets pyrotechniques et chorégraphies de combats bien orchestrés. Les futures saisons annoncent l’injection de nouveaux super-héros mais le manque de charisme du héros central et ses intrigues calamiteuses ôtent toute envie d’en savoir plus.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format 1.78 - 16/9

Avis : Malgré le nombre inhabituel d’épisodes par disque, on est assez surpris de la qualité d’ensemble. Le piqué est vraiment correct avec un contraste solide et une bonne gestion des noirs dans l’ensemble. L’exagération du grain pour les scènes de l’île rappelant le passé est plus discret en scènes d’intérieur.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Anglais DD 5.1 384 Kbps - Français, Italien, Espagnol DD 2.0 192 Kbps
Sous-titres : Français, Anglais, Néerlandais, Espagnol, Italien, Suédois, Danois, Finnois, Norvégien.

Avis : La VO profite du 5.1 Dolby Digital pour mieux distiller les effets, comme trop souvent Warner privilégie sa VO aux dépens des autres langues. On doit donc se contenter pour la VF d’un minable 2.0 à 192 Kbps, ce qui est scandaleux pour une version aussi récente.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Le menu propose pour ses 4 disques Lecture - Episodes - Langues - Scènes inédites et le 5ème Bonus à la place de scènes inédites. Difficile de faire plus sobre dans l’ensemble avec son image fixe représentant Oliver.


Les bonus :

On retrouve sur les 4 premiers disques quelques scènes coupées

  • Disque 1 :
  • Bonus :
  • - 11 Scènes inédites (13'48) qu'on peut découvrir en cliquant sur la paire de ciseaux face à l'épisode choisi.

  • Episodes :
  • 1 - Le naufrage (40'51)
  • 2 - La promesse (40'40)
  • 3 - Ami ou ennemi (40'45)
  • 4 - Un homme innocent (40'47)
  • 5 - Le second archer (40'27)

  • Disque 2:
  • Bonus :
  • 2 scènes inédites (1’02)
  • Episodes :
  • 6 - Héritages (40'21)
  • 7 - Femme fatale (39'00)
  • 8 - Vendetta (40'47)
  • 9 - Une ombre sur la ville (40'48)
  • 10 - A feu et à sang (40'45)

  • Disque 3:
  • Bonus :
  • 3 scènes inédites (1’24)
  • Episodes :
  • 11 - Méfiance aveugle (40'51)
  • 12 - Vertigo (40'48)
  • 13 - Abus de confiance (40'36)
  • 14 - L'art de la guerre (40'46)
  • 15 - Insaisissable (40'39)

  • Disque 4:
  • Bonus :
  • 3 Scènes inédites (3’25)
  • Episodes :
  • 16 - Les liens du sang (40'04)
  • 17 - L'instinct de vengeance (40'35)
  • 18 - Le sauveur (40'39)
  • 19 - Travail inachevé (40'39)
  • 20 - Un retour inattendu (40'49)

  • Disque 5:
  • Bonus :
  • - 6 Scènes inédites (5'07)
  • - Arrow s'anime (28'23) : De la genèse aux avis des principaux protagonistes, cette petite demi-heure permet de cerner le personnage tourmenté. Un sujet alerte mais prisonnier de sa promotion évidente.
  • - Arrow : Ecole de combat / Ecole de cascades (18’08) : Sans doute la partie la plus attractive d’Arrow qui permet de ne pas s’ennuyer mortellement. On y voit les multiples répétitions des combats et cascades, de ce point de vue, on est dans les mêmes conditions qu’un long métrage. On démarrait sur l’épisode 18 avec ces entrainements de sauts d’immeuble en immeuble, on termine avec la scène complète.
  • - bêtisier (2’22)
  • - L’équipe de la série au Paley Festival 2013 (27’26) : Une des multiples séances promo nous est proposée. C’est un copier-coller du sujet (Arrow s’anime) avec cette fois-ci le public, derrière pas mal de futilités et complaisances, on est obligé de sourire lorsque c’est le tour de Katie Cassidy à prendre la parole. En effet, sa robe rentrée au chausse-pied l’empêche de respirer et de bouger (voir la position de ses jambes) vu la position basse des caméras, un pantalon aurait été plus ... pratique.
  • Episodes :
  • 21 - Le programme (40'48)
  • 22 - Menace sur la ville (40'40)
  • 23 - L'affrontement (40'48)
  • Au final on dispose d’un peu plus de 1h40 de bonus sur l’ensemble des 5 dvd. C’est sur le dernier disque qu’on y trouve le plus d’intérêt avec Arrow s’anime et école de combat/cascades. Mais à l’image de la saison, promotion et futilité dominent, indiscutablement cette série vise avant tout un public jeune. Pour les autres seul l’attrait des combats permet de maintenir une faible attention.


    Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Le visuel de l’étui et de la jaquette sont identiques, plutôt esthétiques avec sa dominante légitime verte représentant l’archer. Au verso on apprécie une excellente lisibilité dans le détail technique et les images, warner à ce niveau fait un sans faute. En ouvrant le boitier on découvre les 5 galettes facilement accessibles et le verso de la jaquette propose l’intégralité des épisodes avec quelques détails comme le réalisateur ou si l’épisode dispose de scènes coupées.



    La sérigraphie

    Le visuel est identique pour les 5 disques, on note juste une petite différence de la position de l’arc et des flèches en fonction des disques. La dominante reste toujours verte, les logos sont sagement regroupés et les mentions légales plutôt discrètes en dehors du rectangle d’autorisation. L’ensemble n’est pas exceptionnel d’imagination, mais Warner nous a habitué à tellement pire qu’il serait injuste de ne pas préciser l’effort global.


    Note Finale : (10/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 13/04/2015 à 07:42 par Ivenpast : Pas encore vu la série, mais je me suis bien marré avec ton texte!
    - le 01/04/2015 à 07:53 par montana62 : J'avoue m'être beaucoup amusé aussi à l'écrire...
    - le 31/03/2015 à 19:44 par nicofeel : Une loupe excellente qui oscille entre sérieux et beaucoup moins sérieux. Sympa l'humour développée dans cette loupe ! J'ai bien rigolé. Une nouvelle fois, sacré job effectué.
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