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DVD A LA LOUPE


300 : LA NAISSANCE D'UN EMPIRE (BLU-RAY + DIGITAL HD ULTRAVIOLET)

Lui écrire montana62

300 : La Naissance d'un empire (Blu-ray + Digital HD Ultraviolet) DVD sorti le 16/07/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :


Date de sortie en salle : 5 mars 2014
Nombre d'entrées : 1 563 297 environ
Durée du film : 1h42mn35s


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Nombre de visites :
2586


   

Le Film : 4/10

Résumé : Le général grec Thémistocle tente de mobiliser toutes les forces de la Grèce pour mener une bataille qui changera à jamais le cours de la guerre. Il doit désormais affronter les redoutables Perses, emmenés par Xerxès, homme devenu dieu, et Artémise, à la tête de la marine perse…

Avis : 300, il y a 7 ans, constituait une œuvre esthétiquement magistrale dans son vide abyssal. Zack Snyder dépoussiérait le péplum en inondant l’écran d’hémoglobine et de ralentis pour mieux glorifier le culte du corps et ses salles de sport. L’esthétisme testostéroné à outrance permettait de voiler les lacunes d’une intrigue connue à l’avance, et surtout d’un casting hystérique. Cette adaptation plutôt fantastique du roman graphique de Miller dans sa démesure visuelle bénéficiait d’excuses par un côté innovant. Du reste, le public avait répondu largement présent.

Vive le cholestérol et les bourrelets !

Pour les aficionados, cette suite ou plutôt préquel, avait de quoi attiser une faim de sang. Mais pour les amateurs de steaks bien cuits ou de pilosité envahissante, un nouveau «tsunami globulaire» ne donnerait-il pas l’envie de voiler son miroir voir débrancher son lecteur Blu-ray préféré ?

Chronologiquement, «Naissance d’un empire» se situe avant et pendant la bataille des Thermopyles. On découvre la naissance ou plutôt la renaissance de Xerxès et un des plus fidèles serviteurs de la perse : Artémise. Le théâtre du conflit change d’environnement et c’est sur la mer que l’affrontement doit avoir lieu. Cela nous permet de découvrir également le fougueux Thémistocle. Le décor et les personnages plantés, préparez vos bassines et perfusions, ça va saigner !

Athènes à feu et à sang, la bataille des Thermopyles ayant rendu son verdict, le moral est plutôt dans les sandales côté grec. Thémistocle a bien compris qu’une grande victoire navale peut redonner le moral à ses autochtones et une relance de la franchise à certains spectateurs frileux.

Si les premières vagues d’hémoglobine éclaboussent avec parcimonie notre écran, c’est pour assurer sans doute un meilleur rendu de la 3D. Les CGI énormissimes tentent bien d’écoper l’annonce d’un naufrage monumental. Si l’esthétique cosmétique reprend les fondamentaux de cette franchise, l’effet de surprise n’a plus cours et ne peut plus servir de paravent.

Le script ayant évacué l’ode au sacrifice et la puissance divine spartiate, Noam Murro reprend la barre de cette galère pour tenter une odyssée plus conventionnelle et proche des péplums d’antan.

Encore faut-il pouvoir saisir les bons courants ?

A voir ces pauvres galériens subir le fouet, la métaphore est toute trouvée pour résumer l’accouchement par siège de la naissance de cet empire. Derrière une réalisation indigente, l’interprétation s’avère à la hauteur de son contexte : une vraie galère.

On peut reprocher à Sullivan Stapleton de ne pas détenir le charisme de Russell Crowe. On oubliera l’anachronisme physique de Lena Headey qui a « oublié » d’avoir vieilli de 10 ans sur une période de quelques jours. On passera sur les transparents Jack O’Connell, Rodrigo Santoro et Hans Matheson. Mais le cas Eva Green, là il y a matière à avoir des regrets. Pour qu’un méchant soit bon, il faut un bon héros. Cette fillette servant de paillasse et de défouloir à l’arrogance grecque était plutôt bien vu pour nourrir une sanguinaire revancharde. Or, notre sublime Eva Green nationale se voit reléguée en une pauvre gothique aux traits noirs acérés, à peine moins appuyés que ceux des quaterbacks de la NFL. Même si elle emporte haut la main le casting, son jeu se dilue à mesure que ses navires prennent l’eau par faute de concurrence. En point d’orgue, je n’arrive toujours pas à départager la scène la plus pathétique entre cet acte sexuel aussi excitant qu’une extraction de dent de sagesse et la méthode pour les nuls du terrorisme.

CGI et adaptation BD ne cessent d’étayer une industrie cinématographique chancelante dans sa créativité. Si parfois le résultat est étincelant comme la franchise Batman, des productions indigestes empreintes du sceau FNT (Foute Note Tête) continuent à prendre le cinéphile pour un spectateur cacochyme.

Depuis les journées du patrimoine, j’invite donc les personnes à se rendre directement à l’abattoir le plus proche de chez eux afin de suivre les méthodes de découpage du steak qui les attend. Ce sera plus rapide, moins cher et très certainement plus instructif qu’un fait historique librement désacralisé et bidoché à la sauce 3D. Par contre les amateurs de divertissement saignant aux CGI dévastateurs pour le métier d’acteur devraient trouver leur compte.

Rentabilité restant le maître mot, ce 2ème opus qui prend de très grandes libertés sur les textes d’Hérodote rentre dans son investissement. Doublant le budget du 1er 300 avec 110 Millions de dollars, les recettes s’avèrent moins importantes avec 330 M. En France le nombre de spectateur reste sensiblement moins important que le 1er 300 avec un peu plus de 1,5 million mais constitue malgré tout un succès au box office français.

Au final, malgré un visuel racoleur, cela reste une œuvre ostentatoire pour une franchise superfétatoire !


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L'Image : 3/3

Détails techniques : Encodage MPEG-4 AVC - Format 2.40.1

Avis : Le film misant tout sur l’esthétique, il n’était pas question de se louper. Et à ce niveau c’est effectivement une grande réussite avec un contraste royal et une magnifique profondeur sur les plans larges comme cette scène de Xerxès dominant son peuple. Avec un film ne dépassant pas les 105 minutes, la moyenne reste très élevée dépassant allégrement par moment les 30 Mbps. Sur vidéo-projecteur, on note par moment un léger fourmillement mais qui ne nuit pas à l’ensemble de haute tenue.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Anglais 7.1 DTS-HD Master Audio - Français 5.1 Dolby Digital 640 Kbps - Italien 5.1 DD 448 Kbps - Espagnol 5.1 DD 448 Kbps - Anglais (Audio-description) DD 448 Kbps.
Sous-titres : Français - Espagnol - Néerlandais - Danois - Islandais - Norvégien - Suédois - Finnois - Anglais et Italien pour malentendants.

Avis : On pourrait une nouvelle fois reprocher à Warner de privilégier sa VO d’une version HD tout en laissant à la VF une pauvre version DD bridée à 640 Kbps. Mais il faut bien reconnaitre que tout amateur disposant d’un bon matériel pourra se régaler sur les multiples effets proposés. Warner bride la VF et c’est surtout en dynamisme que le contraste est saisissant. Un choix cornélien sera donc à faire entre une VO fantastique à tout point de vue et une VF plus qu’honorable mais plus en retrait malgré tout. On peut changer en cours la langue


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
On retrouve un menu bien formaté chez Warner : Démarrer le film -Chapitres au nombre de 10 - Audio - Sous-titres et Bonus


Les bonus :

Le menu propose quelques images fixes des 2 principaux personnages, Thémistocle et Artémise et s'arrête sur leur face à face. Au démarrage du Blu-ray il est proposé de télécharger un applicatif warner, permettant de disposer d’une seconde fenêtre sur IOS et Android pour avoir en temps réel les explications techniques du film. Après les publicités vantant le Digital HD Ultraviolet et MyWarner on découvre l’aguichante BA de Godzilla 2’26. On trouve ensuite un menu plus consistant avec les bonus.

  • L'effet 300 se découpe en 4 sujets :

  • - 3 jours en enfer (7'08) : le reportage fait figure de pré-production ou plutôt la recherche d'un scénario permettant de mélanger les évènements de sparte et Athènes. L'occasion permet de retrouver certains personnages du 1er 300.

  • - Art brutal (9'08) :Patrick Tatopoulos insiste sur le travail d'équipe et affirme les choix pour résumer l'univers perse. On découvre la superposition des plans ainsi qu'une partie du plateau avec la reconstitution des navires. La seconde partie concerne les accessoires ainsi que les costumes.

  • - Une nouvelle race de héros (4'49) : Ici le parallèle est tracé entre une machine de guerre (Léonidas) et le politicien qui se bat avant tout pour la liberté (Thémistocle). Les historiens permettent de rectifier certaines libertés du film et au passage permettent de combler certaines de nos lacunes historiques.

  • - La bataille se fait en mer (8'52) : On l’a bien compris, l’intérêt de ce 300 numéro 2 résulte dans ses combats navals. Le sujet regorge d’images et de plans superposés pour mieux nous faire apprécier les CGI. Un sujet richement illustré pour tout amoureux de la technique.

  • Les vrais chefs et légendes (22'52) : Peut-être le sujet le plus intéressant, surtout si on se passionne pour l’histoire. Le trait est mis sur la liberté historique mais après tout que l’histoire se fonde aussi sur une version d’une version, bref qui peut-être très largement dénaturée. Dans tous les cas, nous replongeons dans nos livres et sur la naissance de la démocratie. Le sujet est vraiment passionnant.

  • Les guerrières (12'22) : Dans cet univers débordant de testostérone, la naissance d’un empire permet de rétablir un peu l’équilibre en mettant en avant les faits de 2 femmes qui ont pesé pour partie dans l’histoire : Gorgo et Artémise. Etrangement, on apprend qu’après la bataille de salamine, les historiens ont perdu toute trace des 2 femmes.

  • Navires de guerre (10'36) : le sujet revient sur les navires et en particulier sur le trirème, un bateau à 3 niveaux de rameurs qui permettait une grande maniabilité et rapidité dans les combats. Un professeur a même voulu dans les années 80 reconstruire un tel bateau qu’on jugeait impossible à manoeuvrer en raison de ces 3 rangées de rames. Un reportage qui va jusqu’au bout du projet et de certains soucis du détail. Il aurait pu s’intégrer avec le sujet sur « La bataille se fait en mer»

  • Devenir un guerrier (4'39) : la plupart des derniers reportages étant fortement ancrés sur l’histoire, bizarrement ce dernier sujet revient sur le film et la partie physique des acteurs. On découvre les miracles que peuvent apporter quelques semaines de musculation personnelle. Logiquement le reportage aurait du être inclus dans le making-of « l’effet 300 ».


  • Au final en faisant l’addition des sujets, on dispose de 90 minutes et non près de 2 heures comme c’est indiqué sur le boitier. Néanmoins, on peut apprécier la richesse du contenu aussi bien en images qu’en récits historiques. On peut juste reprocher un classement bordélique des bonus et une redondance sur certains sujets.


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Themistocle occupe tout le recto sans partage. On note l’absence de générique notamment de l’acteur et du réalisateur. Par contre, on souligne bien le producteur Zack Snyder. Le verso souligne le déséquilibre total dans sa présentation. Le synopsis et les bonus occupent 1/3 de l’image. La promotion du système Ultra-violet est bien mieux mis en avant que la partie technique qui se perd dans les interminables mentions légales. En ouvrant le boitier traditionnel amaray bleu, on découvre le disque ainsi qu’une fiche permettant de disposer d’une copie numérique.



    La sérigraphie

    Comme le précédent 300, on retrouve un astucieux bouclier faisant office de sérigraphie. Le choix du noir et blanc est discutable et n’apporte pas de plus value. Si les logos se réduisent au minimum, on appréciera moyennement de les avoir disposer aux 4 points cardinaux effaçant du coup l’extrême discrétion des mentions légales.


    Note Finale : (11.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 28/09/2014 à 17:57 par montana62 : Merci mdc59, un retour est déjà appréciable car il ouvre le dialogue mais en plus s'il est positif ^^
    - le 28/09/2014 à 16:05 par mdc59 : Je comprend, moi aussi j'aime voir comment a été fait un film. Je trouve ça plus intéressant sur des films que j'ai aimé, mais il m'est arrivé aussi de préférer un making-of au film (welcome to the jungle). Beau boulot en tout cas comme toujours.
    - le 28/09/2014 à 10:39 par montana62 : Pour tout te dire mdc59, j'ai presque pris plus de plaisir sur les bonus que sur le film. Il est vrai que la technique m'intéresse beaucoup.
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