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DVD A LA LOUPE


CAPTAIN AMERICA, LE SOLDAT DE L'HIVER (BLU-RAY 3D + BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Captain America, le soldat de l'hiver (Blu-ray 3D + Blu-ray) DVD sorti le 20/08/2014


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Editeur non référencé
Distributeur :
Walt Disney Studios Home Entertainment (France)

Date de sortie en salle : 26 mars 2014
Nombre d'entrées : 1 868 812 environ
Durée du film : 2h15mn54s


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Nombre de visites :
1307


   

Le Film : 8/10

Résumé : Après les événements cataclysmiques de New York de The Avengers, Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington, D.C. et essaye de s'adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d'intrigues qui met le monde en danger. S'associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l'étendue du plan maléfique est révélée, Captain America et Black Widow sollicite l'aide d'un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi - le Soldat de l'Hiver.

Avis : Avec les frivoles Thor : le monde des ténèbres et Iron-man 3, Marvel semblait plus jouer sur le domaine de la rentabilité que la créativité. Même si le meilleur représentant de la bannière étoilée nous avait plutôt agréablement surpris dans le 1er opus, les réserves étaient bien posées pour une énième suite des studios californiens.

Les frères Russo, au même titre que bon nombre d’œuvres américaines récentes, remettent sur le tapis les symptômes post-traumatiques du 11 septembre. Le personnage de Jack Kirby et Joe Simon après avoir joué les Hibernatus, entretient sa forme afin de pouvoir combattre tous les tyrans qui peuplent ce bas monde. Pour palier un éventuel risque de terrorisme ou déceler un potentiel ennemi de la bannière étoilée, des moyens énormes sont mis en place pour tuer dans l’œuf toute personne qui ne marche pas dans les clous. Sur ce pitch digne des meilleurs moments de la guerre froide, le combat de la liberté a pour principale cible ses meilleurs défenseurs. Plus question de s’attaquer à des têtes de pieuvre ou des robots rutilants, une institution nébuleuse au mécanisme diabolique va constituer un danger bien réel. Encore faut-il cibler l’ennemi ?

Est-ce un hasard si dans le casting on retrouve Robert Redford, mais la 1ère partie louche furieusement sur «Les 3 jours du condor ». L’accent est mis sur le tri des bons et des méchants en glissant largement dans le versant politico-espionnage. Tout le monde se méfie de tout le monde et il vaut mieux raser les murs…. des ascenseurs. L’occasion est donnée d’assister à des combats de 1er ordre ou la technique des coups s’avère plus efficace que celle des armes. Mais la ration de pyrotechnie ne laisse pas sa part et nous vaut une scène de guet-apens somptueuse sur Nick Fury très proche de Heat dans sa mise en scène.

La réalisation enchaine les moments forts aux investigations sur un tempo d’enfer et le temps s’égraine à une vitesse hallucinante. Digne des James Bond, le final accorde forcément une place majeure aux déluges d’effets spéciaux sans constituer pour autant l’élément le plus marquant.

Si le maintien de la liberté doit se gagner au profit de quelques martyrs, qui mieux que le Capitaine América peut contrecarrer cette vision de sacrifice "nécessaire".

Même si la psychologie des personnages est loin d’être aussi poussée que dans « The Dark Knight », le métrage maintient un suspens de bonne facture. Le film dépasse allégrement les 120 minutes mais jamais l’ennui ne vient s’inviter au menu. Il faut dire que des scènes références jalonnent de manière métronomique la narration : le guet-apens de Nick Fury, l’ascenseur, la rencontre avec le soldat de l’hiver ou le survol des vaisseaux avec le faucon.

Bizarrement, ce Marvel qui maitrise la bonne alchimie action-personnage pêche encore par son casting qui ne nous convainc pas complètement. C’est sans doute la faille la plus visible de l’entreprise.

Si Chris Evans assure d’un point de vue physique, il reste trop lisse. Même si le personnage le demande, le charisme se met trop au service du héros étoilé par manque d’audace narrative. Samuel L. Jackson et Robert Redford font le job comme de bons vieux briscards qu’ils sont, mais cela reste trop encadré. En fait la bonne surprise vient de Scarlett Johansson avec ce mélange d’humour et de charme qui permet de dérider utilement parfois un script un peu trop épuré d’humour.

Côté chiffre, Marvel décroche une fois de plus le jackpot. Pour un budget de 170 M de dollars, les entrées multiplient par 4 l’investissement. On note que l’épisode 2 réalise surtout le double de recettes par rapport au 1er opus.

Au final, ce Capitaine América 2 confirme tout le bien fondé sur le 1er opus. Nos yeux ne cessent de s’écarquiller sur la maestria technique aidée par un rythme d’enfer. Un film pop-corn de haute voltige !


L'Image : 2/3

Détails techniques : Version 2D 47,5 Go - 3D 46,8 Go - encodage MPEG4 AVC 16/9 - 2.40.1 Sur un tel film on pouvait s’attendre à une 3D explosive multipliant les top démo. Il n’en est rien et il faut bien avouer qu’on reste franchement sur notre faim. Sur un tel procédé, on note bien souvent sur des plans rapprochés l’arrière manquant cruellement de précision. Le contraste n’est pas toujours à la fête et surtout les amateurs de jaillissement risquent d’être fortement frustrés. Heureusement la profondeur est nettement plus intéressante ainsi que la palette colorimétrique. La version 2D que j’ai parcouru brièvement n’a rien à voir et assure un spectacle total dans sa version, la précision est splendide et fait pencher largement en sa faveur les suffrages. En clair, une version 3D largement dispensable qui vaut juste le coup d’œil dans la dernière partie du film. La version 2D mérite un 3/3.<

Avis : Sur un tel film on pouvait s’attendre à une 3D explosive multipliant les top démo. Il n’en est rien et il faut bien avouer qu’on reste franchement sur notre faim. Sur un tel procédé, on note bien souvent sur des plans rapprochés l’arrière manquant cruellement de précision. Le contraste n’est pas toujours à la fête et surtout les amateurs de jaillissement risquent d’être fortement frustrés. Heureusement la profondeur est nettement plus intéressante ainsi que la palette colorimétrique. La version 2D que j’ai parcouru brièvement n’a rien à voir et assure un spectacle total dans sa version, la précision est splendide et fait pencher largement en sa faveur les suffrages. En clair, une version 3D largement dispensable qui vaut juste le coup d’œil dans la dernière partie du film. La version 2D mérite un 3/3.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Langue : Version 2D : Anglais 7.1 DTS-HD Master Audio - Français 5.1 DTS-HD High Résolution 2046Kbps - Espagnol 5.1 DTS 1509 Kbps - Russe 5.1 DD 640 Kbps
Sous-titres : Anglais - Français - Espagnol - Portugais - Néerlandais - Arabe - Russe

Avis : Jouissant d’une version 7.1 DTS-HD Master Audio pour la VO et 5.1 HD - HR bridée à 2046 Kbps pour la VF
Le moins que l’on puisse dire c’est que ça envoie du lourd. La VO affole les compteurs et bénéfice d'une meilleure fluidité en terme de mixage mais la VF est plus qu'honorable. Les effets pyrotechniques affichent un sacré dynamisme notamment avec l’attaque sur Nick Fury. Les balles traversent la pièce avec une fluidité magistrale mais risquent de peser lourd pour les prochaines années avec vos relations de voisinage.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Le menu propose Film - Bonus - selection de chapitres (19) - Configuration (langues et sous-titres) - Bandes annonces


Les bonus :

Pour le menu l'image propose un pupitre avec différents moniteurs reprenant des extraits du film. On peut modifier en cour les langues et sous-titres.
Sur la version 3D on retrouve la Bande-annonce des gardiens de la galaxie 2'25 en 3D.
Pour les menus, il faut aller sur la version 2D.

  • - Les coulisses du film :
  • En première ligne : les champs de bataille de Captain América 10'11 : A l'image du film, un sujet qui va très vite dans sa multiplication des plans. L'accent est bien mis sur toute la préparation des combats et sa chorégraphie. L'occasion est de découvrir les doublures des acteurs qui font un sacré boulot, ces derniers du reste en font largement l'éloge. Un bon reportage qui fait office de piqure de rappel au sujet de l'importance des cascadeurs malgré l'abondance des effets spéciaux.
  • En compagnie d'Anthony MACKIE 1'55 : Présentation furtive de l'acteur interprétant le Faucon. En dehors de l'énergie qu'il dégage et sa phrase "préparez le chèque" à chaque fin de plan réussi, un sujet sans intérêt.
  • Le carnet de Steve ROGERS - 2'26 : On voit lors d'une scène Steve noter quelque chose sur son carnet, un évènement ou un personnage qui a marqué le pays d'origine. Une fois de plus, un sujet très futile.
  • Ces 3 reportages représentent ce qui semble être une esquisse de making-of. Autant dire que le passionné des effets spéciaux qui inondent ce film reste planté sur le quai. On ne peut même pas reproché une avalanche de complaisances ni de promotion, juste un sujet bâclé frisant la figure imposée.
  • - Scènes coupées et rallongées 3'36 (avec ou sans commentaires audio) : 4 petites scènes qui sont justifiées au coupage soit par manque de rythme ou par redondance. Un choix comme toujours subjectif, à noter que pour la 3ème scène, c'est Scarlett elle même qui a demandé à la couper.
  • - Bêtisier 2'37 : plans furtifs loupés, comme souvent un défouloir pour les acteurs afin de lâcher la pression mais un reportage qui ne fait sourire que ses protagonistes.
  • On attaque le gros morceau avec les commentaires de Anthony et Joe RUSSO - Christopher MARKUS et Stephen MCFEELY.

    D'emblée les frères RUSSO évoquent les années 70 dont ils se sont inspirés notamment "Marathon Man" et "Les 3 jours du condor", la nécessité également de présenter rapidement le nouveau personnage "le Faucon". Le fait d'être à 4 supprime tout temps mort au début de ces commentaires et chacun rebondit sur un plan ou un détail comme le fameux carnet.

    A l'image du film, ça fuse dans tous les sens et il faut être attentif pour ne rien rater des détails donnés. Ca oscille entre le bateau satellite et les entrainements poussés de Chris Evans et belle surprise sans complaisance dégoulinante. Dans la chorégraphie du combat entre Chris Evans et Georges St Pierre, on apprend que ce dernier a réalisé 95 % des prises en dehors du flip arrière, la description est précise et permet vraiment une excellente immersion dans les plans. Certes les puristes pourront toujours reprocher qu'un pan magique du cinéma s'écroule en découvrant toutes ses ficelles mais ils ont justement cette possibilité de ne pas sélectionner le film avec les commentaires.

    De nouveau on alterne entre le personnage tourmenté de Captain América qui se cherche et le contexte du film et ses peurs latentes. A peine 20 minutes de passées et déjà une somme conséquente de détails mis à notre disposition. La transposition de la BD au cinéma permet, compte tenu de son âge, de redécouvrir complètement ce héros emblématique et le décalage temporel qu'il faut absorber. La technique n'est bien sur pas oubliée et on apprend ici que le visage de hayley est à 99 % numérique, c'est le même procédé en fait qui a été utilisé pour Chris Evans et son physique chétif au début du film.

    Il est clair qu'on est à des années lumières du pseudo making-of proposé, le sujet des commentaires est d'une densité rare, l'humour n'est pas oublié avec pour une fois les adjectifs complaisants mis de côté. Vu le sérieux des propos et son intelligence, on comprend mieux pourquoi le projet est une véritable réussite. Si les commentaires sont souvent oubliés dans les bonus par un public peu enclin à revoir une seconde projection dans ces conditions, j'invite tous les passionnés à passer outre cet inconvénient et rejoindre les 15 spectateurs de ce monde pour qui ce n'et pas un problème.
  • On termine avec la même bande-annonce que sur la version 3D "Les gardiens de la galaxie"


  • Au final les commentaires riches et intéressants colmatent un making-of bien tristounet pour une telle entreprise. Marvel s'il soigne méthodiquement ses sorties cinématographiques, ferait bien d'apporter un peu plus d'attention à tous les passionnés pour qui l'achat conséquent d'un blu-ray mérite un peu plus que l'oeuvre proposée.


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    On retrouve sur le recto Steve Rogers se protégeant avec son bouclier et il en aura bien besoin. Sur le verso l'ensemble reste moyennement visible avec une dominante rouge qui n'est pas franchement une réussite. Si le synopsis est clair, la lisibilité des bonus sur la version 2D est limite. La partie technique est plus claire mais incomplète puisqu'elle ne reprend que l'anglais et le français. En ouvrant le boitier amaray on retrouve les 2 galettes ainsi qu'un dépliant publicitaire.



    La sérigraphie

    Minimaliste résume assez bien l'ensemble du packaging. Aucune sérigraphie si ce n'est un bleu qui couvre l'ensemble des galettes. Le seul avantage réside dans la distinction précise de la version 2D et 3D. Les mentions légales sont réduites au strict minimum ainsi que les logos. A l'image des bonus, Marvel ne semble pas se préoccuper des collectionneurs estimant que c'est déjà largement suffisant de détenir le film.


    Note Finale : (15/20)

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