DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


STAR TREK INTO DARKNESS (BLU-RAY 3D + BLU-RAY + DVD + COPIE DIGITALE)

Lui écrire montana62

Star Trek Into Darkness (Blu-ray 3D + Blu-ray + DVD + Copie digitale) DVD sorti le 16/10/2013


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Paramount
Distributeur :
Paramount

Date de sortie en salle : 22 mai 2013
Nombre d'entrées : 879 931 env.
Durée du film : 2h 10min

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
668


   

Le Film : 7.5/10

Résumé :  Alors qu’il rentre à sa base, l’équipage de l’Enterprise doit faire face à des forces terroristes implacables au sein même de son organisation. L’ennemi a fait exploser la flotte et tout ce qu’elle représentait, plongeant notre monde dans le chaos… Dans un monde en guerre, le Capitaine Kirk, animé par la vengeance, se lance dans une véritable chasse à l’homme, pour neutraliser celui qui représente à lui seul une arme de destruction massive. Nos héros entrent dans un jeu d’échecs mortel. L’amour sera menacé, des amitiés seront brisées et des sacrifices devront être faits dans la seule famille qu’il reste à Kirk : son équipe.

Avis : Après avoir dépoussiéré la franchise “Star Trek” en insufflant du dynamisme et de la jeunesse dans le préquel “next generation”, le plus dur restait à venir : confirmer.

Le prologue indique très vite la voie dans laquelle veut s’engouffrer le surdoué JJ Abrams. Ce mélange d’aventuriers de l’arche perdue et de James Bond remet à plat la nature antinomique entre les 2 principaux personnages kirk et Spock. La folie et le pragmatisme sans cesse en opposition débouche malgré tout sur une alchimie unique d’où découle une amitié profonde.

Après cette première séquence typiquement hollywoodienne, le réalisateur fait volte face dans la narration en expulsant de nouveau les phobies américaines sur le terrorisme. Batman, Iron man 3, décidemment ce cinéma américain a bien du mal à évacuer cette peur latente qui suinte sur bon nombre d'œuvres récentes y compris chez nos super-héros. Pour les érudits de la saga, je devrais dire les "Trekkies", l'occasion est donnée de retrouver un ennemi qui leur est bien connu : Khan. Endossant l'étiquette de terroriste, ce dernier n'en a pas moins certains arguments à faire valoir. Après la chasse aux sorcières dans "Zero dark Thirty" où Ben Laden, figure emblématique du terrorisme, faisait l'objet de la recherche "mort ou... mort", khan subit à son tour le même traitement de faveur. L'équipe d'exploration de notre bonne vieille galaxie se retrouve ainsi transformée en équipe "navy seals" de fortune. Cet écart de fonction met la pagaille au sein de l'équipe et divise forcément nos 2 principaux protagonistes. A ma droite un capitaine désinvolte et ivre de vengeance opposé au pragmatique vulcain dont les oreilles sont aussi droites que ses pensées humanistes. Pour fermer ce triangle symboliquement pernicieux, nous avons après l'exécutant et l'exécuté, l'exécutif qui s'intéresse peu aux moyens pourvu que le résultat soit au bout. A ce sujet un clin d'œil nous est adressé par le major Marcus interprété par Peter Weller, le même qui avait endossé l'armure du respect de la loi sous les traits de Robocop.
Enfin derrière cette kyrielle de personnages n'oublions pas la colonne vertébrale d'où gravite une bonne part du récit : l'USS Enterprise.

Les ingrédients bien mis en place, le réalisateur va user et abuser à son gré l'alternance de scènes d'actions époustouflantes aux scènes plus intimistes de cette amitié virilement platonique. Cette sucrerie pro-hollywoodienne bénéficie de rouages bien huilés, honneur, héroïsme, humour un triple H certifié correspondant à une certaine note financière mais cette fois-ci dans le microcosme cinématographique.
Et pourtant derrière ce projet calibré au laser, subsiste une poussière qui vient enrayer sournoisement cet engrenage. A trop vouloir huiler le mécanisme, on finit par patiner et cet afflux de plans formatés fini par désamorcer un ingrédient essentiel: le suspens.
Mis dans des situations très délicates, pas un instant notre foi sur leur réussite vient à être ébranlée. Pour les puristes, on notera également l'effacement total du reste de l'équipage au profit de cette amitié un peu trop envahissante.
Mais le roublard JJ Abrams, rompu aux séries télévisées (Lost) et débordant d'idées à la minute, colmate à grands renforts de rythmes et d'effets ce vaisseau un peu trop clinquant.

L'utilisation du double système IMAX et de la 3D vient également prêter main forte à l'œuvre. Que ce soit avec ce prologue et ses jaillissements multiples et continus ou l'écrasement du vaisseau de Kahn à San Francisco ravivant un certain 11 septembre.
Le procédé IMAX a déjà démontré dans "The dark Night Rises" l'étendue de ses capacités, mais c'est dans la 3D que vient la surprise. Non seulement cette dernière ne joue pas les faire valoirs, mais elle amène en plus une immersion visuelle splendide qui gomme un procédé trop souvent taxé de gadget.

Côté casting, c'est encore le méchant de service qui rafle la mise avec l’inquiétant Britannique Benedict Cumberbatch. Ce dernier développe une palette de sentiments très contenus, froid calculateur bien loin des hystériques dont le 7ème art nous abreuve. Par contre Chris Pine déçoit un peu, jonglant entre la folie et la respectabilité du capitaine de vaisseau, ce dernier n'arrive pas à stabiliser un charisme nettement plus présent sur "next generation". Zachary Quinto assure en spock altruiste mais ne surprend pas non plus. Karl Urban, John Cho et Simon Pegg ont bien droit à une ou deux réparties amusantes mais ne dépasse pas le statut de "guest stars". Enfin malgré une plastique avantageuse, Alice Eve et Zoe Saldana doivent se contenter de miettes pour ne pas employer le réducteur "potiche".
Si JJ Abrams réussit à sortir la franchise de son étiquette "vieillotte", les partitions de Michael Giacchino ont elles, bien du mal à retenir notre attention par sa musicalité un peu trop édulcorée.
Le réalisateur démontre à ses producteurs la bonne maitrise du box-office réussissant à rendre le film déjà rentable dans son pays malgré un budget pharaonique de 180 millions de dollars. En france par contre le film ne réussit pas à atteindre le million de spectateurs, la culture Trekkies ayant bien du mal à trouver ses adeptes dans l'hexagone.

Ce manque d’adhésion ne provient pas du talentueux réalisateur, ni des belliqueux klingons, mais peut-être à cause d’un certain Obi Wan Lucas. La guerre des étoiles est décidemment une "enterprise lucrative et féroce où yoda et spock ont bien du mal à mettre de l’ordre.

Malgré un titre récurrent de l'obsession américaine depuis quelques années, JJ Abrams délivre une partition moins sombre qu'il n'y parait, désireux d'ouvrir une nouvelle page d'optimisme. Au final le réalisateur avec un sujet bien maitrisé mais moins abouti que son 1er opus réussit 1 mission sur 2 : nous divertir sans nous convertir, ce n’est déjà pas si mal…


L'Image : 3/3

Détails techniques : Ratio 2:40 - MPEG4 - AVC

Avis : L’IMAX frappe encore une fois un grand coup pour sa précision chirurgicale, mais pour une fois la 3D s’invité également dans la cour des grands en amenant une grande plus-value à l’ensemble. Dès le prologue on reçoit en continu les braises en pleine figure quand ce ne sont pas les lances ou flèches qui rasent notre visage. La palette colorimétrique explose tout en assurant une saturation impeccable avec notamment cette végétation rouge qui ne bave pas un instant. Le contraste est tout aussi impeccable assurant une parfaite lisibilité même dans les scènes d’espace pourtant nombreuses. Pour ceux disposant de la vision 3d c’est un feu d’artifice en ce qui concerne les jaillissements avec cette scène (49’30) ou la navette s’invite carrément dans notre salon et semblant sortir complètement de l’écran.. Restez surtout jusqu’au bout avec ce début de générique qui nous ballade dans l’espace avec l’éclatement des planètes, on en prend pendant 2 minutes plein les yeux, un véritable régal. Mais que ce soit en 3D ou 2D, le plaisir visuel est total !


Le Son : 2/3

Détails techniques : Son - anglais 7.1 true HD - anglais piste audio descriptive - Français, espagnol, italien DD - français 640Kbps

Sous-titres : Danois, anglais, espagnol, français, norvégien, finnois, suédois, italien, néerlandais, anglais pour les malentendants

Avis : Une fois de plus on est confronté à un problème récurrent entre une Vo magnifique et une VF qui ne dépasse pas la qualité d’un DVD. La précision est redoutable dans ses effets bien marqués, on est même obligé de baisser le volume tant la puissance est omniprésente. Pour la VF c’est radicalement l’inverse où on est obligé de monter le bouton tant on perd en dynamisme. Le doublage est correct, le caisson ne reste pas oublié mais on reste néanmoins frustré par cet oubli récurrent de HD en VF.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal propose sur la version 2D Blu-ray la Lecture, Réglages, Accès aux scenes (16 chapitres) et bonus 16 chapitres. Il n’y a pas de bonus sur la version 3D. Tout ceci se fait sur des extraits du film.


Les bonus :

On retrouve un making-off (40’15) découpé en 6 modules :

  • Créer la planète rouge : 8’28
  • Voilà un premier module plutôt intéressant même si trop court. On y découvre la planète rouge qui sert de prologue au film. Lauren polizzi - directrice artistique nous explique qu’il a fallu 6 mois pour peindre tous les feuillages. On participe également à l’élaboration puis la transformation par maquillage des autochtones : les nibiriens. Enfin pour clore ce 1er volet, on suit sur le plateau Spock dans sa combinaison luttant contre ce volcan plutôt belliqueux, l’occasion de voir quelques effets pyrotechniques procurés par ces machines construites pour l’occasion.


  • L’attaque de starfleet : 5’25
  • Module toujours trop rapide, on baigne dans la pyrotechnie en assistant aux trucages mais pour conserver un peu de réalisme beaucoup d’effets ne passent pas par les effets numériques ce qui est une bonne chose.


  • Le monde klingon : 7’30
  • Pour ce 3ème volet on rentre dans l’univers symbolique de Star Trek avec les klingons. L’occasion de découvrir l’immense plateau (12 km2) éclairé par + d’1 million de watts d’électricité. Le maquillage des personnages ne demande pas moins de 4h30 et bien sur on pousse le détail jusqu’aux prononciations. Le sujet est tout aussi intéressant mais 7 minutes semblent vraiment trop court.


  • L’ennemi de mon ennemi : 7’03
  • On y découvre Khan joué par l’excellent Cumberbatch, ici le sujet se veut plus posé mais tout aussi intéressant. On salue surtout le naturel des interprètes qui n’en font pas comme c’est trop souvent l’habitude des tonnes.


  • Abordage : 6’03
  • L’occasion de redécouvrir un immense décor servant à cette fameuse scène d’abordage. Tout budget pharaonique a un début d’explication, la prévisualisation nous permet de se rendre compte de tout le travail de pré-production. Toute la scène est reproduite en images de synthèse permettant de calculer exactement les angles, lumières, effets. On découvre ensuite toute la difficulté à simuler les mouvements face à un décor vert. C’est pour cette même raison que JJ Abrams utilise au maximum des décors naturels pour amener plus de réalisme et jouer en même temps sur les effets trompeurs où on ne situe plus le numérique du réel en temps que spectateur. Pour clôturer, le sujet l’occasion nous est donnée de voir le gros boulot des techniciens avec le câblage utilisé pour chahuter les acteurs.


  • Affrontement final : 5’44
  • Sans doute le module le moins intéressant où on découvre furtivement la chorégraphie du combat final.


  • Au final, ces 40 minutes de making-off traduisent quelques oublis importants comme l’atterrissage du vaisseau sur San-Francisco. Un making-off qui n’en reste pas moins très intéressant grâce au naturel de toute l’équipe technique et des acteurs qui oublient pour une fois l’aspect promotion. Les fans de technique seront ravis de découvrir l’envers du décor même si une part de magie disparait logiquement après avoir visionné l’ensemble.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Le boitier métal esthétique permet de masquer quelques grosses lacunes techniques mais le packaging révèle une fois de plus des choix plus que contestables. Sur la face avant, on retrouve le visuel de khan et du chaos qu’il engendre, collant parfaitement avec le titre. Une fois de plus la fiche technique vient se coller sur l’ouverture du boitier, L’injection directe sur le boitier ne semble pas au programme de Paramount préférant un rafistolage maison. Sur la fiche technique la description technique des 3 supports est plutôt bonne et bien détaillée. A l’intérieur on retrouve les 3 galettes (3D – Blu-ray 2D – DVD) et les codes pour acquérir une copie numérique.



    La sérigraphie

    3 galettes envahies de logos avec en prime l’absence de sérigraphie. Une pratique courante de l’éditeur qui n’attache pas d’importances au contenant après des « oublis » inadmissibles au contenu. Si Paramount veut décourager les derniers collectionneurs payant le prix fort, qu’il se rassure, il est sur la bonne voie !


    Note Finale : (15/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 05/11/2013 à 19:59 par n'anglik : Quand les mots dépassent les images... Je n'ai pas vu ce film et n'ai pas pour habitude de regarder les films de cette "saga", pourtant, après lecture je me laisserai volontiers tenter par ce volet star trek.

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2014