DVD A LA LOUPE

Résumé : Basé sur l'histoire d'Henri Charrière, connu sous le surnom Papillon; il est condamné à perpétuité malgré son sentiment d'être innocent dans le pénitencier de Cayenne, avec les terribles conditions carcérales. Partie de France il fera connaissance avec d'autres condamnés sur le bateau car les hommes, commencent à parler du petit homme à lunettes, Delga, un faussaire de renom particulièrement riche.
Papillon embarque un couteau, et propose de protéger Delga car deux hommes tentent de l'agresser, mais Papillon parvient à les repousser et du coup, se retrouve isolé en cellule. Les deux hommes bien différent vont se lier d'une véritable amitié.
Le navire arrive et un jeune homme dans la folie décide de plonger où il est abattu froidement. Au pénitencier on reconnaît le riche Delga mais il sera affecté avec Papillon aux durs travaux de l'exploitation forestière dans les marais.
Papillon est obsédé par l'évasion et va rencontrer un homme qui lui propose un bateau contre un grosse somme d'argent.

Avis : Le film est tiré d'un roman autobiographique de Henri Charrière, qui est d'origine du sud de la France et qui monte a paris après son service militaire et se fait rapidement appelé Papillon dans le milieux, en 1931 à l’age de 25 ans il est condamné à perpétuité et envoyer sur l’île de la mort. Pourtant le film ne présente pas le procès qui est une partie importante du roman.
Dustin Hoffman s'inspire du scénariste pour transformé son personnage, et il a du porté des lentilles afin de pouvoir voir clair derrière ses grosses lunettes.
Steve McQueen décide de réaliser toutes les cascades lui même et il dira plus tard «l'une de mes expérience les plus exaltante».
Le film est nominé aux Oscar dans la catégorie musique.
Coté Budget et après le succès de la planète des singes (1968) et de Patton le réalisateur aura un budget de 12m$ pour ce film qui rapporte 53,5m$ en salles et un 5eme place au rang mondial de l’année.
Le film est interdit aux moins de 16 ans dans le monde, et aux moins de 18 ans lors de sa sortie aux Usa, au Canada (Partie anglaise), Australie, Finlande, Irlande et Angleterre car il montre les très durs pratiques de l’incarcération pénitentiaire.

Ce classique des années 70 comme certains films ne sont plus vraiment ce qu’il était à l'époque et pour ma part je trouve qu'il a mal vieilli, alors effectivement un tandem de choix pour cette œuvre mais qui se perd dans un rythme bien trop mou et bien trop lent de nos jours. Le seul intérêt est que le film soit tiré d'une histoire vrai, même si il reprend un peu le thème de la grande évasion avec le même acteur. Car pour Papillon survivre n’était pas suffisant il voulait être libre.

Le très court logo puis le générique commence le film en forme de prélude pour situer le contexte du film. Le film se met en place dans une ambiance sympathique et les dialogues s'installent.
Le film amène rapidement les 2 principaux personnages dans le vif du sujet lors de cette longue scène du voyage. Une réalisation intéressante et un rythme lent alors que la tension monte et conclut cette partie avec le débarquement sur l’île du diable.

Un film qui prend le temps pour ce mettre en place, car chaque scène fait une place particulière aux nombreux détails comme la scène assez violente de la guillotine au pénitencier. Évidement les décors sont excellents comme lors de la scène de l’alligator.
Le film avance dans une atmosphère sympathique car le film accélère avec ses 2 acteurs qui sont au sommet de leur art. Le film rebondit, reste parfaitement linéaire, et rentre un peu plus dans le vif du sujet avec le terrible isolement. Un dosage en douceur et un rythme en longueur gage de qualité à cette époque.

Le style change lors de cette partie qui tourne au drame et qui pousse le concept à fond, mais qui reste cohérent par rapport à l'époque du film.
Un film de plus en plus intense au niveau des émotions proche de la folie. Le film rebondit au bon moment mais ce rythme en longueur est relativement difficiles car le film est prévisible, et du coup créé un décalage pas franchement pertinent.

C'est la mi-film avec 2 grands acteurs, et le film continu à ce mettre en place avec un peu d'action qui arrive lors d'un nouveau rebondissement captivant.
On rentre dans une nouvelle partie plus judicieuse et plus intense, alors que le rythme est plus vif dans cette partie qui s’accélère nettement et qui contraste totalement avec la 1ere partie.

Le rythme retombe à nouveau dans de décors magnifiques de bords de mer, lors d'une longue scène sans dialogues.
Le dénouement démarre dans une ambiance efficace alors qu'on assiste a un ultime rebondissement avec une transition temporelle fort sympathique chargé d'excellentes émotions, «car le bateau est le seul moyen de s'enfuir de l’île du diable».
Dommage que le rythme soit totalement décalé et se révèle être ennuyeux par moments.

Un dénouement étonnant et fidèle à l’entêtement du personnage, qui est proposé avec cette version longue ajoutant au film de nombreuses petites scènes a cette fin très intense qui se termine d'un seul coup.
Un film dramatique soigné qui vaut d'être vu pour l'incroyable performance de Steve Mc Queen mais qui fait indéniablement vieux blockbuster dramatique des années 70.

 
Papillon