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DVD A LA LOUPE


DUNE (BLU-RAY)

Lui écrire montana62

Dune (Blu-ray) DVD sorti le 10/04/2008


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Opening
Distributeur :
Aventi

Date de sortie en salle : 6 Février 1985

Nombre d'entrées : 2 310 957 env.
Durée : 2 h 16 min.

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Nombre de visites :
1323


   

Le Film : 7.5/10

Résumé :  En l’an 10191 AG (Après la Guilde), une seule substance permet de voyager dans l’espace : l’Épice. Cette substance, la plus convoitée de l’univers, ne se trouve que sur la seule planète Arrakis, aussi appelée Dune, planète aride et hostile, couverte de sable. Le Duc Leto Atréides remplace ses ennemis, les Harkonnens, à la tête du fief d’Arrakis, et part s’y installer avec sa concubine Jessica et son fils Paul. Les membres de la Maison Atréides pressentent un piège, tendu par le baron Harkonnen, mais ils doivent obéir à la volonté de l’Empereur. Peu après leur installation sur Dune, les Atréides sont trahis par le médecin personnel du Duc Leto et décimés par une attaque conjointe des forces Harkonnen et des troupes de l’Empereur. Paul et sa mère parviennent à fuir et se retrouvent seuls survivants de la famille Atréides. Perdus en plein désert, ils y rencontrent les Fremen, peuple indigène d’Arrakis et véritable maîtres du désert. Les Fremen attendent la venue d’un Messie qui les délivrera. Se pourrait-il que ce soit Paul ?

Fiche technique : Film américain de David Lynch, Scénario : David Lynch, d’après les romans éponymes de Frank Herbert, Production : Raffaella de Laurentiis, José López Rodero (assistant) et Dino de Laurentiis (producteur exécutif), Musique : Toto, Musique additionnelle :Brian Eno, Daniel Lanois et Roger Eno, Photographie : Freddie Francis Montage : Antony Gibbs, Mixage : Bill Varney, Steve Maslow et Kevin O'Connell, Décors : Anthony Masters, Costumes : Bob Ringwood, Directeur artistique : Benjamin Fernandez, Effets spéciaux mécaniques :Kit West, Effets spéciaux photo : Barry Nolan, Effets spéciaux visuels : Albert Whitlock, Superviseur des créatures : Carlo Rambaldi, Conception sonore, supervision son : Alan Splet Directrice du casting : Jane Jenkins

Distribution : Francesca Annis : Jessica Atréides, Brad Dourif : Piter De Vries, José Ferrer : L’empereur Padishah Shaddam IV, Linda Hunt : Shadout Mapes, Freddie Jones : Thufir Hawat, Richard Jordan : Duncan Idaho, Kyle MacLachlan : Paul Atréides/Usul/Muad'Dib, Virginia Madsen : Princesse Irulan, Silvana Mangano : Révérende Mère Ramallo, Everett McGill : Stilgar, Kenneth McMillan : Baron Vladimir Harkonnen, Sting : Feyd-Rautha Harkonnen, Siân Phillips : Révérende Mère Gaius Helen Mohiam, Jürgen Prochnow : Duc Leto Atréides, Dean Stockwell : Dr Wellington Yueh, Max von Sydow : Liet Kynes, Sean Young : Chani, Patrick Stewart : Gurney Halleck. .

Avis : Après 25 ans, Dune fait partie des légendes cinématographiques ayant fait plus parler de lui dans les coulisses que l'œuvre elle-même.
Considéré comme inadaptable, l'œuvre proposée affiche effectivement des carences narratives et sa mise en scène grandiloquente frise parfois le théâtral, avec au passage des valeurs surannées. David lynch l'appelé de dernière minute après le départ de Ridley Scott propose sa vision du roman fleuve de Herbert avec une réussite parcimonieuse. Il faut bien évidemment replacer l'ensemble dans son contexte, nous sommes à l'époque en plein boum de la science fiction avec notamment la trilogie de la guerre des étoiles qui casse la baraque. La complexité du projet relève du suicide financier et Dino de Laurentiis va l'apprendre à ses dépens, la claque qu'il va prendre le mettra tout simplement sur la paille.

Pour autant peut-on parler de ratage total ?

La densité de l’oeuvre et la complexité des personnages rend le film difficilement abordable, l’absence d’esbroufes ne favorisant pas forcément l’adhésion des amateurs de science fiction plus rompus à des joutes galactiques bâties à grand renfort d’effets spéciaux. On a peut-être un début de réponse sur l’œuvre inachevée avec cet exemple flagrant lors du prologue. Virginia Madsen après avoir joué les narratrices de service, voit son texte se résumer à un mot "Père", ce dernier lui coupant ensuite la parole. Pas assez d'argent - pas assez de temps, donc faire au plus pressé. Ce film est né sans doute 15 ans trop tôt, une telle adaptation avait besoin pour une meilleure immersion d'une bonne trilogie. Les 25 ans marquent également des effets complètement dépassés, le détourage des personnages en devient grossier et relègue presque le film aux bonnes vieilles série B, un comble pour un tel budget à l’époque.
Parler de ratage serait malgré tout injuste pour une oeuvre affichant des moments forts comme la découverte de ces vers de sable ou la formation très poussée de Paul avec ces douleurs par induction nerveuse. On suit son parcours semé d’embûches vec un réel intérêt grâce à une adversité multiple et insidieuse, évitant en partie les longueurs.
La bonne tenue du film tient également à une distribution hétéroclite, mais qui a de l'allure, avec à sa tête un Kyle MacLachlan loin d'être aussi tendre malgré un CV vierge. Les méchants avec à leur tête le répugnant Kenneth Macmillan épaulé par l'ex taulier de midnight express Paul Smith tiennent la route. Côté actrice les Sean Young, Virginia Madsen ou Francesca Annis ont des arguments plutôt agréables. Enfin les guest stars sont légions avec José Ferrer, Max Von Sydow, Patrick Stewart, Sting, Jürgen Prochnow ou Silvana Mangano.

Au final Dune n’est pas un film de science-fiction raté comme annoncé même s’il est daté. Privilégiant les personnages aux dépens d’effets tapageurs, le film peut frustrer autant les amateurs du genre que les inconditionnels d’Herbert. Il vaut mieux se situer entre ces deux frontières pour apprécier ce pari fou partiellement achevé.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format du cinéma respecté : 2.35 - encodage MPEG-4 AVC

Avis : l>Format du cinéma respecté : 2.35 - encodage MPEG-4 AVC


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : DTS-HD Français, Anglais - DD 2.0 VF et VO 256Kbps - Audio vision en anglais 2.0 192 Kbps
Sous-Titrage : français

Avis : Le fait de découvrir une piste HD en VF constitue une sacrée surprise compte tenu de l'âge du film. La seconde es non des moindres concerne le doublage avec la conservation originale des voix d'époque. Très vite hélas, malgré la HD, on s'aperçoit que le rendu n'est pas toujours au rendez-vous. Si le dynamisme est bien présent, le mixage n'est pas aussi précis qu'il le devrait dès lors que les effets interviennent au milieu des voix, pour la VF bien sûr. Les marteleurs manquent un peu de profondeur dans les basses et les surrounds de générosité parfois sur les effets mais n'occultons pas l'âge. Un gros travail sur les pistes à l'époque a même permis au film de faire partie des nominés pour l'oscar du meilleur son, gage de qualité.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal du disque propose l’envoi du film, les chapitres au nombre de 21, la version audio avec 4 pistes + le sous-titrage français en VO, et enfin les bonus. L’interface propose distinctement un menu fixes ainsi que des images du film. Il est possible de changer à la volée la version audio et d'actionner le sous-titrage français.


Les bonus :

Les bonus se décomposent en 5 volets distincts, ils présentent :

  • - L'adaptation en 3 parties :
  • - Première partie avec Le roman adapté (8'34) c'est le journaliste français Olivier Delcroix qui nous parle du choix de Laurentiis pour david Lynch, de certaines libertés sur l'adaption comme cette valve au coeur, dans tous les cas il semble convaincu de la réussite de cette adaptation.
  • - La seconde partie Un roman inadptable (9'27) revient sur la tentative d'adaptation d'Alejandro Jodorowsky déterminé à s'entourer des plus grands graphistes de l'époque (moebius) (1975), des plus grands musiciens (il approche pink floyd, magma, mike oldfield) et bien sur des plus grands noms pour les acteurs (Orson Welles, Mike Jagger,Dali). Le coup de poker du synopsis envoyé aux plus grands majors américaines ne trouve pas hélas l'écho souhaité.
  • - La troisième partie est en fait une galerie de dessins préparatoires
  • - Le second volet concerne Le tournage : Destination Dune (6'58) C'est un document en soi exceptionnel puisque la quasi totalité des rushes a été détruit suite à l'echec commercial. Ce mini reportage gardé pour la promotion du film permet de voir frank Herbert
  • - On retrouve pour clôturer ce second volet, une galerie de photos

  • - Le 3ème volet se consacre à David Lynch avec une interview (8'23) d'époque. On apprend quelques détails comme le nombre hallucinant de personnes (1700) ayant travaillé au total sur le projet. Sans être extrêmement instructif, le reportage a valeur d'archive.
  • Pour terminer ce volet on dispose de sa filmographie arrêtée à 2006

  • - Le 4ème volet intitulé scènes coupées ne conporte en fait que quelqes photos commentées en français

  • - La dernière partie se consacre à la promotion, on dispose d'un trailer (1'33), d'une galerie d'affiches et des produits dérivés

  • Au final, on retrouve une partie des bonus déjà vus sur la version SD collector (3dvd), rien de nouveau et forcément indigne d'un blu-ray puisque les sujets ne sont même pas en HD.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    La jaquette se contente du minimum, seule cette dune s'apparente au film. Le verso dispose militairement les différentes parties permettant une lisibilité immédiate. Si l'ensemble est sommaire et sans artifice, l'interactivité n'en est pas moins complète ainsi que la partie technique. En somme, une jaquette un peu à l'image du film où l'artificiel n'est pas de mise.



    La sérigraphie

    La sérigraphie se contente de reprendre à l'identique la jaquette, la rationalité règne vraiment en maître. On note même l'absence de logos d'éditeurs, chose extrêmement rare pour le préciser.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (14/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 01/04/2011 à 06:36 par Blurayman : Manque sur cette édition la version "Alan Smithee" présente sur l'édition 3 DVD. C'est une version interminable destinée à la TV US, mais assez bizarre à visionner.
    - le 30/03/2011 à 22:08 par nicofeel : Merci pour cette critique bien développée d'un film culte édité en blu ray.
    - le 30/03/2011 à 17:11 par montana62 : Du point de vue d'un collectionneur, la version 3 DVD en SD est largement supérieure au niveau packaging. Concernant la projection, sur LCD la différence entre les 2 versions n'est pas frappante, par contre sur vidéoprojecteur avec 3 mètres de base, c'est plus notable, là l'avantage va vers le Blu-ray.
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