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DVD A LA LOUPE


PREDATORS (BLU-RAY + DVD)

Lui écrire montana62

Predators (Blu-ray + DVD) DVD sorti le 24/11/2010


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : 20th Century Fox
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 14 juillet 2010

Nombre d'entrées : 548 993 env.
Durée : 1 h 46 min.

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Nombre de visites :
3300


   

Le Film : 3/10

Résumé :  Royce, un mercenaire, est contraint de guider un groupe de guerriers d'élite que tout oppose, sur une planète étrangère. Dans leur progression, ils vont réaliser qu'ils ont été réunis pour servir ... de proies. A l'exception notable d'un mystérieux médecin, ils sont tous tueurs de sang froids, Yakusas, condamnés, membres d'escadrons de la mort... des "prédateurs" humains qui sont maintenant en train de se faire chasser et éliminer les uns après les autres par une nouvelle race d'extraterrestres prédateurs.
Pour survivre, tous devront s'unir. Qui sera la proie, qui sera le prédateur ? Que la chasse commence....

Fiche technique : Réalisation : Nimrod Antal, Scénario : Alex Litvak et Michael Finch, Casting : Brandon Hemmerling et Michelle Wade, Décors : Caylah Eddleblute et Steve Joyner, Costumes : Nina Proctor, Chef de photographie : Gyula Pados, Montage : Dan Zimmerman, Effets spéciaux : Barry McQueary, Effets visuels : Robert Rodriguez, Sebastien Dostie, Toader Alex, Andrew Dela Cruz, Patrick Parenteau, Production : Robert Rodriguez, Elizabeth Avellan et John Davis.

Distribution : Adrien Brody : Royce, Topher Grace : Edwin, Laurence Fishburne : Ronald Noland, Alice Braga : Isabelle, Walton Goggins : Walter Stans, Oleg Taktarov : Nikolaï Fedorov, Danny Trejo : Cuchillo, Mahershalalhashbaz Ali : Mombasa, Louis Ozawa Changchien : Hanzo, Derek Mears : Predator.

Avis : Prédators avec un s, tel l'Aliens de James Cameron, Nimrod Antal semble nous prévenir que ce redoutable prédateur n’est pas seul.
Après deux premières séquelles diversement appréciées, la double confrontation aliens vs prédator semblait avoir tué le mythe mais c’était sans compter bien sûr sur la cupidité de certains producteurs.
C’est ainsi que nous suivons la chute libre de Royce parachuté en pleine jungle, ce prologue pourrait nous faire penser à l’île fantastique, il ne manquerait plus que le regretté Ricardo Montalban tout sourire au point de chute. La présentation des personnages est rapide, chacun essayant de remporter la palme de la ringardise, on assiste à des dialogues pathétiques. Cette bande de tueurs armés jusqu’aux dents, sauf 1, ce qui est capital pour le déroulement, tentent bien de comprendre ce qu’ils font là. Dans la bande, il y en a toujours un plus intelligent et c’est Adrien brody qui s’y colle. Comprenant que ce ne sont pas les chasseurs mais le gibier, on peut enfin rentrer dans le vif du sujet et jouer au sempiternel jeu des pronostics. Et à ce jeu là, on gagne à tous les coups, car dans le genre cliché et sans surprise c’est un sans faute.
On se souvient du premier opus avec sa bande de testostéronés par palette, la gonflette débordait de l’écran, les dialogues étaient pauvres mais amusants et puis le suspens s’invitait au moins dans la seconde partie du film.

Ici cet ersatz de l'original se passant de toute velléité artistique, essaie de compenser son vide scénaristique abyssal par des scènes spectaculaires. A ce petit jeu, les effets pyrotechniques et visuels font office de « SOS film en péril ».
Côté casting c’est le grand chelem, toute l’équipe abonde dans le même sens : la médiocrité. Adrien Brody qui ne nous avait déjà pas laissé un souvenir impérissable dans King kong confirme que ce n’est pas un flingue qu’il faut lui mettre dans les mains mais au pire un stylo. Il a beau remonté ses manches pour exhiber ses biceps tout neufs et rutilants, le fusil porte-avion qu’il arbore fièrement est vraiment trop grand pour lui. Je vous recommande d'aller au "Chapitre 8 - 27mn05s" son regard déterminé lorsqu'il tire est un grand moment. On peut bien se demander ce que Laurence Fishburne fait là en dehors de l'alimentaire, mention tout de même pour Louis Ozawa Changchien qui nous gratifie d'un numéro de yakuza hilarant avec duel au sabre et chorégraphie s'il vous plait.
Ce terrain de jeu propice à tous les délires sur une planète inconnue rate le coche d'amener un peu plus de densité dans l'intrigue, cela n'aurait pas été bien difficile pourtant. Un environnement plus hostile que ce soit la faune ou même la flore aurait permis une meilleure immersion dans le fantastique, mais quand l'imagination n'est pas au rendez-vous, il faut se contenter des basiques. Nimrod Antal nous livre donc son poids de chair à Prédator sur un tapis d'usine dans une cadence métronomique.
Au vu du succès conséquent remporté au box office, je ne vois pas pourquoi certains se priveraient d'une part de gâteau, il ne faudra pas s'étonner que le Prédateur rencontre dans ses futures joutes un tyrannosaure ou un Freddy Krueger. tant son statut est bafoué.
Au final Prédator s'offre le luxe de rajouter un s, s comme squelettique, stérile, superficiel et même stupide. Bref un Prédatorsssssss inutile !


[ Voir le Logo Détourné pour ce DVD ]

L'Image : 3/3

Détails techniques : Format : 2.35 - 16/9 compatible 4/3 - Encodage MPEG-4 AVC

Avis : Si on reste froid au sort qu’encourt les protagonistes, il est difficile de rester de glace face au feu d’artifice d’images proposées. Les extérieurs le jour sont tout simplement splendides, le piqué et les contours sont d’une précision diabolique, la profondeur est abyssale et flirte souvent avec la 3D. La végétation proposée permet de féliciter une palette colorimétrique et un contratse à la fête. Un coup d’oeil sur les compteurs permet de vérifier des moyennes qui ne descendent jamais sous les 25Mbps. Le scénario semble idyllique, hélas quelques scènes de nuit viennent entacher l’harmonie parfaite et l’ensemble perd de sa superbe. Cependant cela reste insuffisant pour ne pas apprécier sans retenue le travail effectué.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : DTS-HD Anglais - DTS mi-débit 768Kbps Français, Allemand, Russe - DD 448Kbps Tchec, Polonais, Turc, Ukrainien
Sous-Titrage : Anglais, Français, Allemand, Russe, Estonien, Letton, Lithuanien, Ukrainien, Bulgare, Tchèque, Grec, Hébreu, Polonais, Portugais, Roumain, Finnois, Néerlandais, Turc, Suédois, Islandais.

Avis : Encore une fois on est frustré de ne pouvoir disposer que d’une simple piste DTS. On ne peut rien reprocher au dynamisme, les effets sont excellents, jouant avec le caisson et les surrounds et permettant une belle immersion dans cette forêt. Mais dès qu’on passe sur la VO, les chevaux sont libérés et la VF subit la comparaison. Le dynamisme est bien plus impressionnant et le mixage se révèle redoutable lors des fusillades, encore un film qui ne rapprochera pas le voisinage.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Au lancement du disque on retrouve les bandes annonces d' "Agence tous risques", "Mirrors" ainsi que la promo du coffret Alien Anthologie. Le menu principal propose la lecture du film, Configuration avec la partie audio et sous-titres, Recherche les chapitres (28) et les signets, Bonus et enfin Bonus Live. L’interface se fond dans les images du film avec ce rayon triangulaire de visée rouge attaché au Prédateur. Il est possible de changer à la volée la version audio et les sous-titres



Les bonus :

On démarre avec les commentaires de Robert Rodriguez et du réalisateur Nimrod Antal :

  • A la vue du logo 20th Century Fox Rodriguez précise qu'il voulait mettre un prédateur dessus mais les producteurs ont refusé. Au démarrage du film, il était question de revenir sur le passé de Royce, mais pour un problème de rythme ça n'a pas été retenu. Première congratulation avec son réalisateur, seconde pommade pour Adrien Brody puis Danny Trejo, Alice Braga, l'analogie est même faite avec Sarah Connor ou Ripley c'est dire...Dans tous les cas les deux compères sont sur la même longueur d'onde pour taxer ce casting de fantastique. Il faut donc se rabattre sur les avis qu'on qualifiera de partiaux, il n’y a qu’à écouter les 2 dernières minutes pour s’en rendre compte.


  • - Robert Rodriguez présente les «  Motion Comics  » avec la voix des acteurs :


  • Moment of extraction - petites histoires sur les personnages du film (8’45) : Isabelle, Cuchillo, Hanzo et Monbaza sont présentés au moment où ils ont été enlevé. Plans fixes, graphisme sommaire, intérêt limité.

  • Crucifixion (2’11) ce petit module revient sur la capture d’un de ces prédateurs et sa crucifixion. La bulle finale laisse songeur « Le faible chute, le fort règne de façon suprême »


  • Evolution des espèces : la renaissance des prédators (40’12) se décompose en 6 parties :

  • - ligne de sang (3’34) On voit en parallèle les personnages des 2 prédator, on survole l’ébauche d’écriture en 1990 mais il faut bien avouer que ces 3 minutes 30 brillent par leur transparence

  • - Le terrain de chasse de l’ennemi (10’41) On découvre les lieux principaux du tournage à Hawai ou au texas avec ses gros écarts de température d‘eau, les cascades impressionnantes dans les chutes d’eau d’une hauteur de 25 mètres avec 4 mètres de fond. On a droit à un peu plus de détails mais la complaisance est omniprésente.

  • - Design intelligent (5’45) C’est le chef décorateur qui se colle au sujet, on retrouve essentiellement le camp de chasse et ses trophées sordides. Au passage, on a encore droit à une volée de félicitations.

  • - Predators comme proie (9’33) On fait un tour d’horizon de ce casting exceptionnel, en prime Adrien Brody, Alice Braga, Laurence Fishburne et Danny Trejo s’expriment.

  • - La transformation de Yautja (6’20) On parle enfin de la bête et de son évolution, l’analogie entre le walkman et l’I-pod censée symboliser la différence parait un poil prétentieux.

  • - rite de passage (4’41) On termine ce demi making-of d’un intérêt très relatif par une cascade de complaisances frisant l’indigestion


  • Les élus (4’52) On refait un rapide tour de table du casting, compte tenu de l’épaisseur et du charisme des personnages, 2 reportages dédiés, c’est vraiment trop !


  • Fox Movie Channel présente la conception d’une scène (7’06) il faut finalement attendre l’avant-dernier sujet pour trouver enfin un peu d’intérêt. On décortique ici la scène avec les chiens prédators et on peut apprécier les effets spéciaux réalisés. Il est à noter que le reportage n‘est pas en HD, on repasse en MPEG-2


  • Scènes inédites et intégrales au nombre de 9 constitue le dernier bonus

  • - Le parachute du mort (0’59) La scène permet de vérifier la profondeur des textes, ici Chuchillo fait remarquer à Royce en montrant le cadavre que le parachute ne s’est pas ouvert. A l’intelligence du dialogue on remarque un grand sens de l’observation, le parachute s’ouvre et voilà Chuchillo qui nous fait le coup de la vierge effarouchée. Un grand moment de cinéma nous a été épargné.

  • - chuchillo et Isabelle (1’03) Chuchillo est encore à l’honneur, ouvrant le tiroir à injures pour Isabelle

  • - Pas très solidaires (1’26) C’est très furtif, une nouvelle fois Isabelle a droit à une bordée de reconnaissances de la part des autres candidats au jeu qui perd-perd.

  • - On en veut trois de plus (1’46) Visiblement la production ne sait pas compter car si on se réfère à la transcription on passe de 36 à 38 meurtres, ce qui fait un total de 2.

  • - Chuchillo s’échappe (0’44) Et bien il est question de besoin naturel et encore une fois du vocabulaire employé, affligeant.

  • - Pourquoi êtes-vous ici ? (2’58) La scène s’attarde un peu plus sur le cas du personnage sans arme et sans intérêt.

  • - Ils sont plus intelligents que ça (0’53) Tout est dit dans le titre pour une scène sans intérêt.

  • - Stans et Isabelle nus (1’37) Il est question de sexe ou plutôt d’un four monumental de Walter, inutile.

  • - Ils continuent à venir (0’39) Phrase unique prononcée pour ce plan, une fois de plus sans intérêt


  • La partie Bonus Live comporte 3 menus, Nouveautés, la filmographie et des informations sur le film et enfin la visite exclusive des lieux de tournage. Pour pouvoir accéder à cette partie, il faut disposer d'une connexion internet.


  • A l’image du film, les bonus traduisent un vide d’intérêt conséquent, une fois épurée la complaisance, il n’y a pas grand chose à se mettre sous la dent.


  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Le sur-étui et la jaquette présentent le même visuel, on y voit notre prédateur qui semble bien pensif. Le vernis selectif isole complètement la bête par un effet 3D, accentuant de ce fait l’aspect morbide de cet entassement osseux en arrière plan et le titre rouge-sang. Au dos on apprécie la lisibilité du contenu, tout est parfaitement identifiable et bien rangé, le vernis sélectif jouant cette fois-ci sur la couleur rouge. On retrouve à l’intérieur du boitier translucide bleu une feuille détachée permettant d’acquérir par un code, une copie digitale.



    La sérigraphie

    La sérigraphie du Blu-ray opte pour la visée triangulaire infrarouge, tandis que la version SD se contente de reprendre la jaquette. Les logos sont nombreux mais bien disciplinés. L’ensemble du packaging sans afficher des trésors d’imagination garde un impact visuel appréciable.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (11/20)

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