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DVD A LA LOUPE


SA MAJESTé MINOR (BLU-RAY)

Lui écrire ninnin4

Sa majesté Minor (Blu-ray) DVD sorti le 22/04/2008


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : StudioCanal
Distributeur :
Universal StudioCanal Vidéo

Date de sortie en salle: 10 octobre 2007
Nombre d'entrées : 133 000 env.
Durée du film 1 h 41 min.


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Nombre de visites :
922


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : Dans une île imaginaire perdue en Mer Egée, aux temps très lointains d'avant Homère, Minor, mi-homme mi-cochon, orphelin et muet, file des jours tranquilles dans la douce tiédeur de la porcherie en compagnie de sa bonne amie la Truie. Au cours d'une escapade en forêt mythologique, il fait la rencontre d'un des personnages les plus influents de son époque, le Dieu Pan - alias Satyre, qui l'initie à sa manière de bouc aux imprévus du paganisme. Perché sur une branche d'olivier pour épier Clytia, la fille du Patriarche promise au poète Karkos, Minor fait une mauvaise chute et se tue. Comme on est encore au début du film, et que la période le permet, il ressuscite et recouvre la parole. Les villageois éberlués découvrent que non seulement il n'est pas mort, mais qu'il se révèle doué d'un stupéfiant sens de l'éloquence. Sur les conseils du devin, Minor est sacré roi. Les ennuis commencent...

Avis : Le premier Blu-ray sorti par Studio Canal, jusque là farouche partisan du mort né HD DVD, c’est « Sa majesté Minor », le plus grand échec critique et commercial d’un de nos plus internationaux metteur en scène avec Jean-Pierre Jeunet et Luc Besson. Et cette sortie est à marquer d’une pierre blanche car non seulement elle marque l’entrée d’un de nos plus grand studios dans la Haute définition qu’on pense à l’heure actuelle définitive et elle permet par la même occasion de rendre justice à un film injustement conspué et boudé par un public qui a jusqu’alors toujours fait honneur à ce grand artiste et conteur qu’est Jean-Jacques Annaud.

On a tout entendu lors de sa (très courte) vie dans les salles obscures. On l’a taxé d’hérésie à la bonne pensée chrétienne, on a crié au scandale, on a insulté Annaud d’avoir livré une ode aux pratiques sexuelles déplacées telles que la sodomie, l’homosexualité, la zoophilie. On l’a accusé de libertinage souverain….et d’être par-dessus tout, un mauvais film et imbécile. Or il faut savoir rendre à césar ce qui lui appartient : non seulement Annaud est et reste un immense metteur en scène mais en plus son œuvre, certes peut être pas aussi parfaite qu’un « Stalingrad » ou un « Nom de la rose » est d’une intelligence et d’un savoir incommensurable. Tous les cris de protestations venaient en fait, excusez ma franchise, de gens qui ne connaissaient pas l’époque racontée et qui n’avaient pas envie de ce sortir du conformisme (terme employé par Annaud dans son commentaire audio) du cinéma actuel.
L’histoire se place en effet dans l’ère pré chrétienne de notre civilisation, quelques part vers la Grèce, dans un petit village ou un homme, Minor, recueilli sur une plage suite à un naufrage a été élevé par une truie et suite à une chute où les villageois le laissent pour mort, il découvre l’usage de la parole. Devant ce fait, les habitants croient au miracle et élèvent alors au rang de roi l’ancien paria. Comme l’explique Annaud, il a déjà abordé ce thème dans son splendide « Coup de Tête » et décline celui-ci en d’autres temps et autres lieux pour ne pas arriver à la redondance que nous aurions pu craindre. Mettant en avant le côté comédie paillarde dans la première partie, il montre de plein front sans tomber dans le voyeurisme ou la pornographie comme certains l’ont laissé entendre, les conditions vie de l’époque où la sexualité est omniprésente et surtout libérée de toute contrainte. Dans le même temps il s’offre une description très crédible des prémices des grandes religions de nos temps où chamanisme et mythologie se bousculent dans la tête des gens certes primaires mais au fond pas bien éloigner de nos contemporains. Ce qui a offusqué les gens venait de leur propre ignorance qui se confrontait à l’immense savoir et le pointillisme d’Annaud dans sa reconstitution historique qui peut paraître surfaite mais pourtant absolument exacte. Entre la belle Clytia qui use de sa beauté parfaite (superbe Mélanie Bernier) pour convaincre son auditoire, l’utilisation d’étui pénien garant et symbole de reproduction, scène d’amour parfois sensuelle, souvent bestiale, rapprochement ambivalent entre humains et monde animal, tout y passe mais trouve une réalité dans les faits pour ceux qui se sont penché un tant soit peu sur cette époque que je qualifierai volontiers de bénie

L’autre point déroutant, c’est aussi la volonté du metteur en scène de marier les genres et je suis là un peu faible tant il s’agit d’un maelström d’idées et de références qui se télescopent de toute part. Entre hommage direct au cinéma muet par ses inserts de cartons entre chaque tableau et quelques scènes cocasses et grimaçantes, un cri d’amour au cinéma italien des années 70 par le côté grivois savant, la tragédie shakespearienne dans les tourments d’un homme et de son entourage face au pouvoir qu’il a acquis , la fable mythologique façon « songe d’une nuit d’été », il est aisé d’imaginer que le tout ait pu dérouté plus d’un spectateur et pourtant le film tien largement le coup car admirablement construit et surtout porté par de acteurs une fois plus triés sur le volet. José Garcia en Minor est étonnant dans la justesse de son jeu, le rôle du dieu Pan va comme un gant à l’ami Cassel, Mélanie Bernier est épatante dans le rôle de cette magnifique jeune fille attirée par l’ascension de Minor et on trouve nombre de second rôles plus savoureux les uns que les autres avec notamment le toujours excellent Rufus, Claude Brasseur ou encore Jean-Claude Bideau

Reste quand même que pour moi, ce film n’est pas le meilleur d’un de mes réalisateurs fétiches. J’ai tenu à réhabilité son dernier né car j’estime qu’il le méritait mais je reste un peu en deçà de mes espérances peut être parce que je suis un peu réfractaire à la comédie en général, que ce film va à 100 à l’heure, ne laissant aucun répit au spectateur et que le tout est aussi monté sur des ressorts et qu’il y a une sorte d’hystérie dans le scénario et peut être un manque d’épaississement des personnages…Si j’ai toujours été dithyrambique sur son travail, je dois dire que là, je ne classerai pas « Sa majesté Minor » dans la catégorie chef d’œuvre comme j’ai eu tendance à le faire avec sa filmographie mais plutôt dans les bons films qui se laissent agréablement regarder. J’ai pris énormément de plaisir à le voir mais je suis un peu resté sur ma faim m’attendant peut être à plus de tragédie, genre qui met bien souvent plus en valeur le savoir faire technique d’un homme tel que J.J.A.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35:1

Avis : La qualité d’image est tout simplement exceptionnelle hormis une très courte scène où Brasseur mange des vers luisants dans l’obscurité…il faut voir la précision sur les décors naturels de Grèce…un bonheur de tous les instants


Le Son : 3/3

Détails techniques : DTS Master audio 5.1 en français – Sous titres : aucun

Avis : Le DTS HD Master audio de la bande sonore fait preuve d’une précision et d’une efficacité redoutable sans jamais verser dans l’esbroufe superflue


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Contrairement à bien des Blu-ray les menus s’affichent dés l’insertion du disque. IL voient défiler sur la totalité de l’écran des images du film sur fond d’un des meilleurs extraits de la B.O.F. Les titres de menus se trouvent regroupés dans un petit encart sur la partie gauche de l’écran. Les transitions entre chaque page de menus se font sans interrompre le défilement des images, seuls changent les titre dans l’encart.

  • Superbe commentaire audio où une fois de plus Annaud nous fait partager sa passion du cinéma et tente de réhabiliter son œuvre décriée
  • Excellent (une fois de plus) Making of qui balaye en 68 minutes l’ensemble de la production
  • Bande annonce du film
  • Comme toujours avec les films d’Annaud, ce n’est pas la profusion des bonus qui fait l’excellence des éditions de ce ces films mais bien la qualité du peu apporté où règne franchise et passion.

    Les bonus :

  • Superbe commentaire audio où une fois de plus Annaud nous fait partager sa passion du cinéma et tente de réhabiliter son œuvre décriée
  • Excellent (une fois de plus) Making of qui balaye en 68 minutes l’ensemble de la production
  • Bande annonce du film
  • Comme toujours avec les films d’Annaud, ce n’est pas la profusion des bonus qui fait l’excellence des éditions de ce ces films mais bien la qualité du peu apporté où règne franchise et passion.


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Un pauvre boîtier amaray bleu, Blu-ray oblige sans aucun livret à l’intérieur. La jaquette est relativement sobre, mettant bien en valeur la rencontre entre Garcia et sa truie de mère sur fond de plage au soleil couchant.



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend le visuel de la jaquette et s'inscrit donc l'esprit de conte fantastique de la dernière oeuvre d'Annaud, à savoir, sur un fond de soleil couchant sur une plage en bord de mer, une truie et un personnage en train de parler entre eux. Logos et mentions légales certes présents mais plutôt discrets

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (16/20)

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