DVD & Blu Ray Les blogs
Tous DVD Blu-ray

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


STAR TREK : ENTERPRISE - SAISON 1 / 7 DVD - EDITION BELGE

Lui écrire Ivenpast

Star Trek : Enterprise - Saison 1 / 7 DVD - Edition belge DVD sorti le 05/05/2008


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Paramount
Distributeur :
Paramount

0

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
2528


   

Le Film : 7.5/10

Résumé :  100 ans après le premier contact avec les Vulcains et 100 ans avant les missions du Capitaine Kirk, l'Enterprise NX-01 initie les premières missions humaines d'exploration spatiale dirigées par le Capitaine Jonathan Archer...

Avis : Avant toute chose, voici une première inédite ou presque depuis le loupe sur Batman et Superman TAS. Cette loupe était à la base une analyse sur la saison 1. Cependant, ayant vu la saison 2 dans la foulée, des éléments de l’une sont venus s’imbriquer dans l’autre et vice versa. Au final, le texte était beaucoup trop long pour un loupe simple. Les deux saisons d’Enterprise sont donc proposées à cheval sur deux loupes et il faudra lire le loupe de la sison 2 pour obtenir une vus d’ensemble sur ce dyptique ! Merci donc de votre compréhension et de votre patience. Je tâcherais d’éviter ce piège à l’avenir ! Bonne lecture en attendant.

Et une nouvelle série, une ! Dans l’univers (sans mauvais jeu de mots aucun) de Roddenberry, il restait audacieux de vouloir effectuer un retour aux sources du vaisseau phare de la licence, à savoir l’Enterprise qui avait déjà officié dans la série originale , la Nouvelle Génération, la série animée et les deux sagas cinématographiques , nonobstant évidemment le prochain métrage qui revient lui aussi aux sources , sans pour autant aller aussi loin qu’Enterprise mais en se calant juste avant la saga en trois saisons de1966 , ce qui représente en soi une continuité sans bornes , puisque la relève entre Star Trek – Terre Inconnue et Rendez vous à Farpoint a été mise en image via Generations et que le principe du « regardons vers le passé voir comment nous sommes nés » a été brillamment appliqué à First Contact, dont l’histoire trouve des ramifications avec le très bon Regeneration de la saison 2 d’Enterprise ! Vous suivez toujours ? Ce qui nous donne quand même un seul et même (enfin presque, je ne vous ferais pas la gageure d’énoncer les différentes versions de l’Enterprise) vaisseau au cœur de 6 grandes histoires sur 9 !

Tout ce bref « rappel historique » pour se plonger à nouveau dans les questions qui ont agité le microcosme Star Trek à l’annonce de ce projet un peu fou. En effet, chronologiquement parlant , Kirk et consort arrivent pas mal de temps après le NX-01 (dont on aperçoit les lignes dans l’affrontement titanesque entre quadrant alpha et gamma dans le conflit Dominion / Federation de Deep Space Nine) et si le côté cheap des décors , costumes et accessoires pouvait passer pour futuristes (dans une grande épuration générale s’entend), on ne pouvait évidemment pas mettre en place toute une infrastructure scénaristique pour nos têtes blondes des années post 2000 nourries à Babylon 5 (amusant de noter que le cast de cette dernière et de Star Trek s’invite souvent dans une l’autre de ces deux séries) Stargate ou encore Battlestar Galactica (même si cette série arrive un peu plus tard sur les ondes).

Cependant, d’un autre côté, quand la première aventure du Capitaine Pike a débarqué sur les écrans US, via le fameux épisode The Cage , force est de reconnaître qu’il fallait faire preuve d’une certaine ouverture d’esprit pour digérer subitement un univers entier avec ses codes bien précis, sa mission particulière et toute la codification militaire sous jacente allant avec, car il ne s’agissait pas d’une croisière s’amuse galactique, loin de là, mais véritablement d’une mission d’exploration, avec ses dangers, sa peur de l’inconnu , nonobstant bien sûr l’ensemble des problèmes sociaux et technologiques inhérents à ce type d’aventure. De même , quand le second pilote, avec cette fois ci Kirk aux commandes arrive quelques mois plus tard, on conserve les mêmes fondations, avec en plus des liens déjà existants entre les différents membres d’équipage… De surcroît, ces premières adaptations télévisuelles ont aussi été marquantes à plus d’un titre dans le contexte sociopolitique conservateur américain. Pour « The Cage », il ne faut pas oublier que le rôle de n°1 (même s’il s’agit là d’un anachronisme évidemment) était tenu par une femme (celle de Roddenberry pour la petite histoire, qui allait ensuite devenir l’infirmière Chapel de la série classique, puis l’exubérante Lwaxanna Troi des dernières franchises et enfin la voix de l’ordinateur de tous les vaisseaux de la Fédération …. Si ça , ce n’est pas de la continuité !) . Quant au second pilote, il permet de mettre en poste une femme au poste des télécommunications, mais une femme noire et d’une grande beauté pour ne rien gâcher (qui sera à l’origine d’ailleurs via une astuce de scénario du premier baiser entre un blanc et une noire de toute l’histoire de la télévision dans un épisode futur) ainsi qu’un japonais au commandes qui sera plus tard rejoint par un russe (Tchekov, interprété par le remarquable Walter Koenig. Que ceux qui en doutent se tournent vers Babylon 5, s’ils ne me croient pas) alors que la fin des années 60 se trouve en plein cœur de la guerre froide. Jamais une autre série n’aura eu tant de courage et tant de discours empreint d’humanisme dans un tel climat politique.

Trois saisons donc, plus deux animées et une série de films plus tard, la nouvelle génération (TNG) prend son envol de plus belle (épaulée tout de même par les épisodes ciné, la série datant de 1988 alors que Terre Inconnue date de 1991) , toujours en se basant sur les préceptes établis par la série classique (TOS) . Son équipage connaît quelques nouveautés, comme la mise en place d’un chef de la sécurité, d’un Klingon dans le casting, ce qui a du en réjouir plus d’un vu que jusqu’à ce nouveau pilote (Rendez Vous à Farpoint), ces derniers étaient les ennemis jurés de Starfleet (ce qui témoigne toujours d’une volonté de s’ouvrir aux autres et de pardon caractéristique à Star Trek) et surtout d’un n°1 qui va redéfinir complètement le rôle et le statut du capitaine, puisque celui-ci trouve dans cette fonction un véritable contre pouvoir décisionnel qui n’existait jusqu’alors pas dans TOS.

Fort de ses mises à jour, la série s’envole elle aussi vers le succès pour sept saisons, rencontrant son lot de problèmes et de nouveaux ennemis extrêmement bien conçus, des fantasques Q aux terrifiants Borgs, qui restent à ce jour, après les Klingons, les bad guys les plus réussis de tout le space opéra télévisuel , de par la menace universelle qu’ils représentent et surtout grâce à leur background historique et culturel extrêmement varié. Pour l’exemple, je n’ai rien contre Star Wars mais à part « que la Force soit avec toi » et Dark Vador , comme symbole de l’empire du mal , il n’y a pas grand-chose…. Maintenant, un simple K’apla ou un « Nous sommes les Borgs, toute résistante serait futile / est inutile (selon les versions) » provoquera normalement chez un être à la culture télévisuelle un tantinet développée une petite onde de frisson de plaisir dans le dos qu’il ne saurait renier, tant les implications de ces deux races ont pu être sources d’épisodes majeurs , autant à la télévision (les épisodes sur l’héritage de Worf, la trahison klingon dans le conflit opposant la fédération au dominion)(la première rencontre Borg due à Q, Lore ayant réussi à se substituer à la reine Borg sur un échantillon de drônes, Lou….) qu’au cinéma (Terre Inconnue qui explique comment les humains et l’Empire ont conclu un traité de paix suite à la mythique conférence de Kitomer ou First Contact, le meilleur film de la franchise qui parvient à faire atteindre aux borgs un nirvanna scénaristique qui restera inégalé jusqu’au fameux season final de Voyager (Vger)).

Pourtant, après TNG, DS9 et Vger , une nouvelle franchise Star trek doit être mise sur les rails. On pourrait alors penser pouvoir (enfin) assister à un Star trek propulsé plus de 100 ans dans le futur, ce qui constituerait en soi une suite logique puisqu’à travers les séries précitées, de nombreuses brèches ont été ouvertes avec le double épisode de Voyager et de sa section temporelle ou bien encore le season final de TNG et son Enterprise avec trois nacelles de distorsion et un phaser capable de vous allumer un croiseur impérial en deux coups de cuillères à pot… Et bien non, histoire de surprendre le public et de répondre à des attentes sommes toutes …. Complètement inutiles, tant le noyau de fan considère TOS comme la série fondatrice de la licence (et reprise depuis peu en dvd haute définition avec l’intégralité des effets spéciaux repensés et remaniés de manière à correspondre aux standards mis en place depuis 1897, vitesse de distorsion et visuels en tête, bien sûr) mais tellement porteurs selon eux …. Pourquoi pas, si le show tient la cadence infernale des séries précédentes et parvient à redémarrer sur l’excellence scénaristique de maintenant feu-Voyager…. De plus, mettre en image les bases d’une franchise depuis son commencement le plus lointain n’a-t-il pas été déjà fait avec plus ou moins de succès au cinéma avec Star Wars et sa trilogie d’avant la trilogie ? Le résultat dépassa les attentes les plus pessimistes mais parvint à se relever lors des dernières minutes du troisième épisode. Cependant, Star trek étant avant tout une série Tv, les créateurs vont pouvoir prendre le temps de mettre en place un nouveau vaisseau et un nouvel équipage.

Partant du principe que TOS a été entièrement retravaillée, on passera (peut être) sur les nouveaux visuels et on priera pour que le show ne soit pas une énième adaptation destinée à assurer un enterrement de première classe, mais bien la mise en place brillante qui manquait entre First Contact et TOS …. Car finalement, jusqu’à présent, le seul aperçu du passé de Starflleet ayant été mis en image correspond au 8ème opus cinématographique, qui était une perle de cohérence et de science fiction. Enterprise va-t-elle transformer l’essai ?



TOS débutait ses épisodes pilotes avec un équipage déjà en place. Les membres avaient entre plus ou moins d’affinité mais avec le temps et seulement une poignée d’épisodes, des groupes se sont crées, respectant d’une part les grades, d’autres part les points communs. Ainsi Kirk et Spock rejoint plus tard par McCoy forment un remarquable trio de tête qui a marqué le show et dont les dialogues et aventures ont été écrites par la suite pour développer justement ces liens qui n’étaient pourtant pas prévus au départ. Ce qui reste remarquable dans ces trois personnages, c’est qu’il représentent à eux seuls les caractéristiques d’une seule et même entité dont Kirk serait le côté passionné et frondeur, Spock l’esprit et McCoy la conscience. Séparé les uns des autres, ils perdent d’ailleurs tout leur sel et cela ne sera plus reproduit par la suite dans Star trek, chaque nouveau cast possédant des personnages à part entière et interdépendants. TNG dans Farpoint prenait le contre-pied et débutait avec un casting composé de membres d’équipage ne se connaissant quasiment pas ou presque pas , si l’on excepte la lointaine relation Riker / Troy et l’amitié préexistante entre Picard et Crusher. Chaque officier reste fier de servir sur l’Enterprise mais personne encore n’a vécu d’aventures à travers lui. TNG parvient donc à mettre en place des éléments nouveaux avec Worf qui doit lutter contre les préjugés et Data, véritable écho amplifié de Spock qui va devoir apprendre l’humanité et non plus lutter contre. Les antagonismes affectifs vont devenir des bases scénaristiques et ce petit monde va devoir apprendre à travailler en équipe avant de devenir une famille établie d’amis dès la fin de la saison 7 et le début des pérégrinations stellaires au cinéma (qui tournent le plus souvent autour de la Terre ou de l’équipage alors que les films TOS prenaient parfois une ampleur sidérale).

Enterprise commence son pilote en exécutant une sorte de fusion maladroite de tous ces excellents points. Une partie de l’équipage possède des connexions à l’image d’Hoshi ou de Tucker avec le capitaine. Suite à quelques images sur le nouveau vaisseau NX-01 et quelques paroles de Cochrane, toujours interprété par James Cromwell, les sept ou huit personnages principaux embarque sur le prototype et tout le monde se met à l’ouvrage. Vu qu’il faut bien commencer quelque part , pourquoi pas. Mais logiquement, vu les restrictions plus que centenaires émises par les Vulcains qui sont une véritable éminence grise du gouvernement terrien, aucun humain n’a encore eu le privilège de partir sur une mission aussi longue (trois mois) sur un vaisseau, d’autant plus le seul vaisseau capable d’atteindre Warp 5 , la limite théorique connue. Belle blague au passage que ces limites fantaisistes récurrentes dans Star Trek. Souvenez vous que dans TNG, la distorsion pouvait atteindre Warp 9.95 en cas de nécessité et que cette vitesse à même été surclassée grâce à l’intervention d’un extraterrestre aux capacités particulières. Puis , vers la fin de la série, un épisode est revenu sur les dangers de dépasser la distorsion 5 ou 6 de peur de créer des brèches dans le sub-espace. Débarque alors Voyager qui fonce à Warp 9.9 dès que cela est techniquement possible pour rentrer plus vite sur Terre, laissant aux calendes grecques le dit problème et parvenant même à atteindre Warp 10, autre vitesse impossible, réussissant du même coup à être simultanément partout dans l’univers via un autre excellent épisode. Par une pirouette, on précise alors qu’il vaut mieux éviter l’expérience dans un avenir proche….


A suivre


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.78.1

Avis : De loin la plus belle image de toutes les franchises Star Trek. Les anomalies spatiales sont merveilleuses de couleurs et de détails et jamais un vaisseau de la fédération n’aura eu un aussi beau rendu. Les scènes d’action sont très fluides et les sfx s’intègrent remarquablement bien à l’ensemble. Un sans faute qui se poursuivra dans les saisons suivantes.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby digital 5.1 Allemand et anglais, Dolby digital 2.1 français - Sous-titres : français, anglais, allemand, ... Les pistes 5.1 sont agréables, mais le doublage étant assez bon, la perte de puissance sonore de la piste française ne vous fera pas trop défaut. Les dialogues sont bien mis en avant et les scènes spatiales ne sont pas en reste. Les traductions des commentaires sont de qualité.

Avis : Les pistes 5.1 sont agréables, mais le doublage étant assez bon, la perte de puissance sonore de la piste française ne vous fera pas trop défaut. Les dialogues sont bien mis en avant et les scènes spatiales ne sont pas en reste. Les traductions des commentaires sont de qualité.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal s’ouvre sur une belle animation nous montrant l’Enterprise en vol. On arrive ensuite sur un menu de console tactique présentant le NX01 sur un angle de vision précis. Le tout est fluide et la navigation est très claire. On peut changer de langues et de sous titres à la volée durant la lecture. L’immersion dans Starfleet est totale.


Les bonus :

Les bonus sont à priori nombreux mais ne présentent absolument aucun intérêt, sans compter les bonus cachés qui ne sont même pas sous titrés ! Un tel mépris peut soulever l’indignation chez le geek qui se respecte. Attention à lui quand vous lui offrirez le coffret. Dans le détail, on aura :

  • Commentaires audio ou écrits, c’est selon, de nombreux intervenants de la sphère Star trek, des scénaristes à l’inénarrable couple Okuda. Ils sont la pièce maîtresse des bonus, assez complet et jamais ennuyeux.
  • Plusieurs documentaires : la création de l’Enterprise, les classiques moments choisis de la saison , le portrait de Scott Bakula, deux modules accessoires (Au cœur de la nacelle 1 et les voyages dans le temps dans Star Trek) , un retour sur le personnage de l’amiral Forrest ainsi que des scènes coupées et parfois inédites…. Le tout est bien trop promotionnel pour emporter l’adhésion et sans âme pour que l’on s’y arrête. Il est loin le temps de TNG où on proposait des bonus sur tout Star Trek à l’image de celui de la saison 2 revenant sur les objets de la franchise….


  • [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Fourreau brillant offrant des portraits de personnages phares (T’Pol et bien évidemment Archer) . On trouve à l’intérieur 4 boitiers slims renfermant selon un ou deux DVD avec différentes jaquettes offrant une vue alternative de l’Enterprise. Au dos, on aura les résumés de chaque épisodes en français et en néerlandais.



    La sérigraphie

    Une sérigraphie lamentable de tout ce qu’il ne faut pas faire : pas d’image, peu de zone imprimée qui soit intéressante, des logos immondes. L’erreur de l’édition en coffret collector n’a pas été perpétrée et au moins on ne laisse pas de traces de doigts cette fois !


    Note Finale : (14/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 26/11/2008 à 14:13 par Ivenpast : ne me tentez pas avec le côté feuilleton, je pourrais m'y laisser prendre ! Il est vrai que les loupes d'Enterprise saison 1,2 et 3 ont été rédigées en même temps, d'où cette impression de continuité... Continuez de réagir ! vos remarques font toujours plaisir!

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2020