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DVD A LA LOUPE


STAR TREK : ENTERPRISE - SAISON 2 / 7 DVD - EDITION BELGE

Lui écrire Ivenpast

Star Trek : Enterprise - Saison 2 / 7 DVD - Edition belge DVD sorti le 08/05/2008


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Editeur : Paramount
Distributeur :
Paramount

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Nombre de visites :
2770


   

Le Film : 7/10

Résumé : 100 ans après le premier contact avec les Vulcains et 100 ans avant les missions du Capitaine Kirk, l'Enterprise NX-01 initie les premières missions humaines d'exploration spatiale dirigées par le Capitaine Jonathan Archer...

Avis : (…) suite de la saison 1.

Pardon, j’oubliais au passage la présence d’un Klingon tout ce qu’il a de plus protubérant au niveau du front poursuivi par deux extraterrestres encore inconnus avant tout cela… Et déjà , la pilule passe mal. On est bien sûr heureux de se retaper du Klingon à doses qui promettent d’être tout sauf homéopathiques, d’autant plus qu’il semble s’agir d’un premier contact avec les humains, mais alors où sont donc passés les Klingons de Kirk, ceux qui ressemblent tant à des humains et dont le sujet avait été déjà été abordé dans un épisode anniversaire avec retour de Tribules en règle dans la cinquième saison de DS9 ? Et les deux extraterrestres supplémentaires, les fans de M Fantastic, d’où viennent-ils ? Car avec des dons pareils, plus une menace d’ordre stellaire sur plusieurs époques s’il vous plaît, on a du mal à croire que Kirk, Picard et consort n’aient jamais au grand jamais entendus parler de Sullibans …. tout comme des Ferengis d’ailleurs dans un autre épisode alors qu’Archer et sa joyeuse petite troupe ont découvert la primeur du contact avec ces autres races …. Y aurait y pas comme un arrière goût de targ pas frais dans dans le potage vulcain du bistrot d’à côté ?

De plus, l’Enterprise quitte le spatiodock pour sa première mission, c'est-à-dire qu’il n’a jamais vogué plus loin que l’orbite terrestre, avec à son bord un équipage novice pour ce type de péripéties et semblant prendre tout ça avec enthousiasme et innocence… le club Med en quelques sorte… Tout le monde gagne son poste, sûr de lui, et avec un passif de combien d’années d’expérience avec ce matériel déjà ? faut il vraiment rappeler les inaugurations des Enterprise à venir, avec pourtant une technologie beaucoup plus poussée et rôdée à l’image de l’Enterprise de Star trek Generations où pour un simple voyage d’inauguration autour du système solaire, un ruban d’énergie s’est invité à la fête , démontrant le manque d’organisation de Starfleet et la mise en place du matériel indispensable pour la survie dans l’espace seulement prévu pour la semaine d’après , et que dire de La colère de Kahn ou même de The Motion Picture où les trois quart de l’effectif technique sont aussi composés de bleus ? Scotty en paiera le prix fort d’ailleurs…. Quand aux multiples problèmes rencontrés tout au long de la franchise , que ce soit avec les klingons, le pourvoyeur ou les borgs et les cardassiens, est il vraiment nécessaires d’énumérer toutes les difficultés d’adaptation sur du matériel récent ou étranger ?

Ici, tout est en ordre dès le premier envol, Trip qui a dans la main le premier moteur warp 5 de l’histoire règle celui-ci comme du papier à musique, tandis que Reed gère son stock d’armement comme d’autres leur dvdthèque alors que Mayweather, tout jeune enseigne issu des flottes de vaisseaux cargos à moteur Warp 2 au maximum, dirige le vaisseau phare de la future fédération comme s’il s’agissait d’un véhicule télécommandé… Un peu de sérieux quand même. Et ce n’est pas Hoshi, qui bien que linguiste, parvient à digérer le Klingon en un épisode et demi qui va apporter de la crédibilité là où Tchekov et uhura dans Terre Inconnue ont tant de mal, sans traducteur universel, à essayer de gruger les dits Klingons pour simplement rejoindre la prison numéro 1 de l’Empire, Rura Penthe , que l’on retrouvera d’ailleurs dans Enterprise au détour d’un excellent épisode.

Et que dire du premier assaut armé impliquant l’une des plus grosses forces militaires de l’histoire de Star trek, les Klingons et les l’une des races les plus sournoises mais jusqu’ici inconnues, les Sullibans ? L’Enterprise compose à de multiples reprises durant ces deux premières saisons, réussissant même à installer des canons phasers en deux épisodes , tout en les maîtrisant de surcroît après seulement trois tirs…. Car c’est là que le bas blesse, c’est que cet équipage souvent livré à lui-même dans un univers quasi inconnu, exceptées les bribes laissées par les Vulcains s’entend, parvient à se tirer de quasiment toutes les situations problématiques, qu’elles soient d’origines technologiques ou temporelles….

Autre énorme faiblesse de cette nouvelle série, son enjeu / fil rouge majeur, la fameuse guerre froide temporelle justement …. Brillamment mise en place dans le pilote avec son lot de bonnes scènes d’action surtout destinées il est vrai à permettre une présentation en règle de l’équipage via ses forces et ses faiblesses, cette base sur laquelle devrait en toute logique reposer la série va simplement s’effacer et ne revenir que tous les dix épisodes ! Impensable quand on voit que Voyager basait toutes ses histoires sur le retour sur terre , que DS9 passait 3 saisons à régenter le conflit cardassio-bajoran et 6 autres saisons à toujours gérer ce problème tout en luttant contre les fondateurs et que même TNG ou TOS ne s’éloignait jamais du motif phare de leur propre existence : l’exploration ! Enterprise se perd entre épisodes intimistes, épisodes de pseudo exploration et épisodes d’action sans jamais vraiment tenir une ligne directrice stable ou l’ensemble des scénarii pourraient s’articuler. On se surprend alors à espérer un développement à la Babylon 5 , avec une première saison exclusivement destinée à l’introduction d’un contexte géopolitique qui se révèlera intensément développé, peut être d’ailleurs le plus construit de toute l’histoire des séries télévisuelles, et que la saison 2 va enfin exploser et nous en mettre plein les mirettes après un season final plutôt ambitieux via un Archer coincé dans un futur où la Fédération n’est plus…. Et bien, que nenni, on ramène le capitaine dans son présent via un tour de passe passe un peu tiré par les cheveux et on embraye sur 45mn centrée sur le chien du dit capitaine qui fait preuve dans cette histoire d’une considération toute particulière quand aux directives imposées par Starfleet et son devoir… je laisse la surprise aux courageux téméraires qui voudraient essayer de regarder le bien nommé « Mon ami Porthos »…

La saison 2 se déroule alors sous nos yeux navrés , et mis à part une poignée d’excellents épisodes, on arrive cahin-caha au season final, 2ème prise, où l’on se souveint quand même de ce qu’aurait du être Enterprise et où on nous colle à nouveau la menace temporelle, les klingons avec un Duras (enfin l’original !) falot mais furieux et un Enterprise une fois de plus coincé dans une situation inextricable …. Bravo la redite !

Quand à l’équipage en soi, pour revenir un peu sur eux, il ne faudra pas oublier les deux aliens à bord. Bien évidemment, Vulcains et premier contact oblige, l’officier scientifique se trouve être une vulcaine du nom de T’Pol qui est aussi froide et inexpressive qu’une porte de prison moyenâgeuse perdue au fin fond de l’océan depuis une bonne centaine d’années. Le personnage en lui-même va permettre d’explorer tout un pan de la culture trekkies qui manquait jusqu’à alors, et c’est en cela une des réussites majeures de ce show (qui a des qualités quand même, il ne faut pas cracher dans la soupe non plus), l’univers Vulcain. Vaisseaux, fonctionnement culturel et sociétal, préjugés et main mise sur le quadrant sans compter leurs propres conflits avec leurs voisins Andoriens… même leurs fameuses capacités télépathiques vont être expliquées avec une surprise de taille que je ne révèlerais pas ici. Cependant, par rapport à Spock, T’Pol ne possède pas cette moitié humaine si fascinante, les vulcains ayant à l’égard des humais la répulsion que ces derniers éprouvent à l’égard des Klingons, et son perso ne suscite jamais de compassion ou d’intérêt, un peu comme celui de Lana Lang dans Smallville… Joli mais sans intérêt. Bien sûr, le Pon’Farr, la logique vulcaine, les conseils au commandement, T’Pol n’y manque pas. Mais même sa maladie captée lors d’un viol psychique laisse plutôt de marbre et comble du comble, on finira pas se passionner plus pour les vulcains de passage que pour le vulcain récurent.

L’autre extraterrestre phare du vaisseau est le dénobulien Flox. Issu d’une race aux mœurs amusantes et qui susciteront de très bons moments dans ces deux premières saisons mais dont le nom n’est jamais cité même à titre d’exemple ou de comparaison dans toutes les autres séries, Flox reste un des bons personnages en cela qu’on s’attache rapidement à lui, un peu comme Neelix, pourtant improbable, dans Voyager. Solide, cultivé et de bon conseil, il représente un ciment véritable pour les membres d’équipage et se révèle rapidement indispensable. Le seul point qui pourrait prêter à sourire reste la manière dont il a été enrôlé par Archer et la quantité industrielle de spécialité qu’il maîtrise de la médecine réparatrice à la psychologie. Son faciès est le plus travaillé de cette jeune saga , ses protocoles de soins basés sur des créatures vivantes est rafraîchissant, comparé à toutes ces seringues aux remèdes miracles employées depuis McCoy jusqu’au docteur holographique et le fait qu’il veuille lui aussi en apprendre plus sur les humains permet d’apporter des situations parfois saugrenues et pleine d’humour. Il est le moins rigide de l’équipage et la seule déception reste le manque d’ingéniosité des équipes créatrices quant à sa conception physique lorsque celui-ci apparaît torse nu en salle de décontamination. Défaut mineur s’il en est face à tous les problèmes déjà pré-cités. Pourtant, on ne peut que rester dubitatif quand ce petit bonhomme avec ses deux limaces, son iguane et sa chauve souris , parvient à mettre au point des remèdes pour des civilisations entières là où ces dernières ont échouer depuis des siècles….

Pour en finir avec les personnages eux-mêmes, citons maintenant la déception Sullibans. Chaque franchise Star trek a eu son ennemi phare. TOS a eu les Klingons, qui n’étaient en fait à l’origine qu’une variante de l’humanité ayant placé la guerre et la domination comme mode de vie plutôt que la loyauté et la démocratie. TNG a ensuite fait fort et a multiplier de manière exponentielle l’univers trekkies avec des bad guys d’envergure comme les Ferengis (monstrueusement développés dans DS9) , les romuliens, les Borgs et un petit nouveau aux allures de Beyonder (marvelophiles, levez la main) le continuum « Q ». DS9 poursuit sur sa lancée avec une opposition à la fédération toute aussi puissante dans son propre quadrant : les fondateurs mais aussi les cardassiens (à peine abordés dans TNG) qui trouvent ici la saga où ils ont été le plus scénarisé , créant de même l’un des méchants les plus emblématiques de Star trek dans la personne de Gul Duckat. Voyager a voulu créer sa propre menace en introduisant les Kazons, pâle resucée des Klingons, mais s’est vite réorientée, avec un bonheur indicible, vers les Borgs, allant jusqu’à en sauver un via le magnifique personnage de Seven of Nine, concentré de tous les persos non humains de Star trek (Le dr holographique, Data, Spock et même dans un certain sens Odo) et nous offrant le season final le plus travaillé de toutes les séries depuis 1966 , rien que ça !

Enterprise se devait donc d’avoir sa propre menace, et originale en plus, car les autres seront évidemment plus que mis en valeur dans un futur proche. On nous balance alors les Sullibans, guerriers génétiquement modifiés , à la solde d’une entité pour le moment encore inconnue et qui réussissent à mettre en échec la fédération. Intéressants ? Non. Ces Sullibans ne sont qu’un condensé de toutes les espèces rencontrées jusqu’alors et ne possèdent ni de background culturel (malgré l’épisode « détenus » qui essayent de leur donner une légitimité), ni de destinée dramatique et sont plus des larbins que de véritables dangers potentiels.

En vrac, le côté génétique et manipulations a déjà été exploité dans DS9 via le Dr Bashir , dans TNG via l’introduction des Trills et d’un épisode fameux permettant d’expliquer les similitudes physiques entre toutes les races de l’univers, dans Voyager via bien évidemment le terrible défaut de la Fage et des ovidiens et même dans les films avec pour mémoire les guerres génétiques dont Kahn est le pur produit.

Le côté larbin d’une espèce plus forte existait déjà avec le Dominion dans DS9.

L’aspect guerrier et ingéniosité n’est qu’un copié collé des Klingons et des Cardassiens.

Le système de vaisseaux est pompé sur le principe de ruches et des sphères Borgs … tout comme celui d’adaptation. Le côté polymorphique enfin a déjà été utilisé dans Star Trek Terre inconnue, avec les fondateurs et Odo et j’en passe.

Pour terminer cette succincte démonstration, ils ne possèdent à priori pas de langue propre et sont incapables d’agir d’eux-mêmes (les rares ayant essayé dans une hypothétique cinquième colonne issue entre autre de « V » se sont fait tués), leur système d’infiltration pouvant même être mis en parallèle avec celui des Ombres de Babylon 5.

Rien de bien neuf sous le soleil, et ce n’est pas Sillik, chef (?) redouté de cette race étrange et dont on entendra plus parler ensuite (tant mieux pour le coup) qui rattrapera ce désastre avec son charisme proche de celui d’une capote trouée laissée en plein soleil durant tout l’été. Ramenez nous les sœurs Duras !

Si l’on passe sous silence les modifications technologiques évidentes par rapport à TOS pour ne pas choquer les fans de la dernière heure par rapport à nous, les vétérans, Enterprise , pour ces deux premières saisons, laisse un goût d’Ersatz dans la bouche tant ce qui se passe à l’écran reste peu peu passionnant, tant les enjeux sont inexistants et tant les personnages sont anecdotiques. Certes, quelques épisodes leur laissent pourtant un moment de gloire , mais cela compte si peu face à ce vide sidéral de la plupart des histoires proposées…. Je vous laisse évidemment la tribune ci après pour en discuter et conclurai cette première partie par une sélection d’épisodes valant vraiment le détour. A suivre prochainement l’analyse de la saison 3 et 4 , via l’évolution des enjeux, des scénarios et de la qualité qui ne peut que s’améliorer. Seront également abordés les vaisseaux, les décors, les points stratégiques et géopolitiques fort.



S01e05 – Les Xyrilliens
On découvre un vaisseau xyrillien en panne en train de drainer du plasma à l’Enterprise. Envoyé au secours des Xyrilliens, Trip a une liaison avec l’une d’elle et découvre plus tard à son grand étonnement qu’il est enceint…
Premier bon épisode d’Enterprise avec un pitch qui aurait pu être possible dans TOS et TNG, renforcé ici par l’absence de toutes directives quand au comportement et aux précautions à prendre avec toute race extraterrestre. Dans la plus pure tradition Star trek, on découvre ici un bel épisode sur le respect des traditions et la tolérance de l’autre, quelqu’il soit. Cet épisode permet aussi de développer (enfin) certains liens entre les membres d’équipage et de rappeler que mission d’exploration est un terme pouvant receler de multiples interprétations.

S01e07 – Sanctuaire
En signe de respect, à la demande de T’Pol, Archer et trip visitent un monastère Vulcain où ils découvrent une troupe d’Andoriens : des extraterrestres à la peau bleue , soupçonneux et belliqueux , qui prétendent que le monastère est en fait un poste d’écoute élaboré.
Excellent épisode à plus d’un titre. Tout d’abord, il renoue enfin avec une action crédible, espèce contre espèce et non plus vaisseaux contre vaisseaux. Ensuite, il permet la réintroduction d’une espèce seulement aperçue jusqu’à alors, les andoriens, en leur octroyant un background immense en relation avec les Vulcains, ce qui les approfondit du même coup. Enfin, il va démontrer que la fâcheuse tendance à l’ingérence des humains peut se révéler bénéfique et va mettre en évidence de grandes failles dans la probité légendaire des Vulcains. Pour ne rein gâcher, Archer et la fédération (indirectement) vont complètement réordonner l’équilibre militaire du quadrant alpha par une simple concession. Du grand Star trek , au souffle épique, à la tension mesurée , et qui va cruellement faire défaut à Enterprise.

S01e11 – Guerre Temporelle
Un visiteur sabote l’Enterprise, mais son acte détourne le vaisseau d’un orage plasmique qui aurait pu le détruire. Cela amène l’un des membres d’équipage d’Archer à révéler qu’il vient de 900 ans dans le futur.
L’épisode le plus intéressant mais aussi le plus décevant avec le recul de toute la première saison. Après 10 épisodes assez paresseux à l’exception faite des deux mentionnés ci-dessus, on se dit que le premier épisode va enfin trouver sa suite logique et que l’histoire va vraiment démarrer. Des Sullibans (on est encore enclin à ce moment là à leur laisser une chance), un voyageur temporel qui va enfin se révéler et agir avec l’équipage plutôt qu’en opposition avec lui (dixit TNG et Voyager à de multiples reprises) et un final presque inattendu sans compter de futurs arcs scénaristiques possible avec la cabine de Daniels mise sous scellée… tension et action s’équilibrent avec justesse, l’épsiode passe vite et on se réjouit de la suite que vont prendre les évènements. Vous allez être déçus, il va falloir attendre le season final pour trouver un écho à tout ceci, ce qui reste frustrant, les épisodes temporels n’intervenant que sporadiquement , comme si le studio rappelait les scénaristes à l’ordre en leur demandant de bouger les choses….

S01e17 – L’esprit Vulcain
L’Enterprise rencontre un vaisseau dirigé par des vulcains qui explorent leurs émotions : une pratique mal vue dans la société vulcaine. Bien qu’elle rechigne à s’associer à eux , T’Pol est intriguée par leurs expériences.
Episode intéressant car révélateur de la société vulcaine et de ses travers, mais aussi fondateur dans la psychologie et les prises de décision futures de T’Pol. Elle ne commence d’ailleurs à exister qu’à partir de ce dix septième épisode, à travers une expérience traumatisante qui va avoir de sévères répercussions dans les saisons à venir… sans compter que le problème du viol et du partage avec risques de santé représente un parallèle ambitieux pour mettre en exergue le problème entre autre du libre choix et des MST, démonstration qui sera approfondie dans un épisode de la saison 2 (S02e10 – Contamination).

S01e21 – Détenus
Ayant pénétrés illégalement une zone militaire Tandaran, Archer et Travis sont emprisonnés avec des civils Sullibans. Indigné par le fait que parmi les détenus se trouvent des enfants, Archer organise une évasion…
Chaque série Star Trek a eu son épisode dénonçant le totalitarisme et la généralisation d’un comportement de quelques individus à une espèce. TOS via un épisode longtemps censuré en Allemagne mettant en scène Kirk dans un costume Nazi, Voyager également avec des extraterrestres vindicatifs en mal de sensations fortes mais aussi via les borgs, DS9 avec les fondateurs ou TNG avec les douloureux problèmes inhérents au Maquis …. Ici, le camp d’emprisonnement dominé par des militaires renvoie à l’histoire nazie et comme à cette époque, on tient à démontrer que tous les Sullibans ne sont pas endoctrinés, la plupart d’entre aspirants à une vie simple en fait, tous comme les allemands de 40 qui n’étaient pas tous nationaux socialistes mais aussi neutres ou mieux encore résistants. Bel épisode de tolérance et d’humanité démontrant que l’espoir reste toujours possible.

S02e02 – Premier contact
En désaccord avec les livres d’histoire, T’Pol fait le récit du premier contact entre les humains et les vulcains qui eut lieu dans la petite vielle minière de Carbon Creek en Pennsylvanie et auquel participa sa propre grand-mère.
Episode récréatif nécessaire après le double épisode « Ondes de choc » , ce premier contact reste un contrepoint agréable au film éponyme, démontrant que les Vulcains peuvent aussi faillir à leurs propres règles de non ingérence et de refus du mensonge, se révélant plus humains que cela n’aurait été possible dans d’autres circonstances. Les situations sont cocasses et on sourit souvent face à cette découverte d’une Amérique profonde. Le genre d’épisode qui ne sert à rien dans la continuité dans la série mais qui permet de voir autrement certains personnages de par leur passé. Le même type d’épisode avait déjà été réalisé pour TNG (avec une rencontre entre Guinan et Mark Twain), DS9 (et ce passé ou cette double réalité d’un Sisko écrivain rêvant d’être un capitaine de Station … ou l’inverse) ou bien encore Voyager (avec un épisode de Noël pour Janeway dans une vieille boutique d’une ville destinée à accueillir le premier centre spatial).

S02e8 – Objet contaminant
Pour récupérer un communicateur oublié lors d’une mission, le capitaine Archer et le lieutenant Reed retournent sur une planète dont la civilisation n’a pas atteint le stade de la distorsion. Pris pour des agents ennemis, ils sont arrêtés et condamnés à mort…
Episode clef pour une fédération n’ayant pas encore mis en place la Directive Première et parfait écho à un épisode me semble t il éponyme où Ricker avait été découvert en mission d’exploration d’une civilisation similaire, tout comme pour data d’ailleurs dans Star trek Insurrection . Force est de reconnaître que malgré un scénario passe partout, les enjeux sont toujours passionnants, renforcés ici par la volonté de ne pas faire prendre l’avantage à un parti dans un conflit armé. La notion de pollution de civilisation est très bien démontrée ici et le besoin nécessaire de réglementer les explorations futures va enfin être posé. N’oublions pas qu’une contamination à priori bénéfique peut conduire à un cataclysme. Les fameux gardiens de l’Univers Marvel ne sont qu’observateurs depuis qu’ils ont fourni l’énergie atomique à une civilisation encore primaire et qui a fini par s’autodétruire dans une cascade de conflits meurtriers…

S02e19 – Le procès
Accusé de conspiration contre l’Empire Klingon , Archer encoure une condamnation à perpétuité sur la rude colonie pénitentiaire de Rura Pnethe. Malheureusement pour lui , son avocat Klingon semble trop expérimenté pour lui assurer la meilleure défense qui soit.
Un des meilleurs épisodes de cette saison en dents de scie avec une histoire uniquement centrée sur l’Univers klingon, véritable pépite en devenir pour tout trekkies qui se considère comme tel, doublé d’un respect immense pour le matériel d’origine mis en place dans TOS avec Star trek VI – Terre inconnue. Le procès d’Archer est un vrai copié collé avec le procès de kirk et de mcCoy et on remarque que les peines sont souvent les mêmes malgré plus d’uns siècle d’écart…. Les décors sont magnifiques, les éléments comme le gant d’acier du juge et la disposition du tribunal ont été maintenus et le tout respecte l’aura Star trek avec un retournement de situation attendu mais délectable de la part de l’avocat klingon…. Amusant de constater que les seuls détenus ayant réussis à s’échapper de la colonie pénitentiaire étaient tous deux capitaines de L’Enterprise ….

Pour ce qui est des épisodes réussis du point de vue des personnages et sur un aspect social et historique, la boucle est bouclée. Merci d’avoir tenu jusqu’ici et à bientôt. Kapla à tous !


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.78.1

Avis : De loin la plus belle image de toutes les franchises Star Trek. Les anomalies spatiales sont merveilleuses de couleurs et de détails et jamais un vaisseau de la fédération n’aura eu un aussi beau rendu. Les scènes d’action sont très fluides et les sfx s’intègrent remarquablement bien à l’ensemble. Un sans faute qui se poursuivra dans les saisons suivantes.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby digital 5.1 allemand et anglais, Dolby digital 2.1 en français - Sous-titres : français, anglais, allemand, ... Les pistes 5.1 sont agréables, mais le doublage étant assez bon, la perte de puissance sonore de la piste française ne vous fera pas trop défaut. Les dialogues sont bien mis en avant et les scènes spatiales ne sont pas en reste. Les traductions des commentaires sont de qualité. <

Avis : Les pistes 5.1 sont agréables, mais le doublage étant assez bon, la perte de puissance sonore de la piste française ne vous fera pas trop défaut. Les dialogues sont bien mis en avant et les scènes spatiales ne sont pas en reste. Les traductions des commentaires sont de qualité.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal s’ouvre sur une belle animation nous montrant de beaux vaisseaux lingons. On arrive ensuite sur un menu de console tactique présentant l’oiseau de proie de la race pré citée. Le tout est fluide et la navigation est très claire. On peut changer de langues et de sous titres à la volée durant la lecture. L’immersion dans Starfleet est totale.


Les bonus :

Les bonus sont à priori nombreux mais ne présentent absolument aucun intérêt, sans compter les bonus cachés qui ne sont même pas sous titrés ! Un tel mépris peut soulever l’indignation chez le geek qui se respecte. Attetnion à lui quand vous lui offrirez le coffret. Dans le détail, on aura :

  • Commentaires audio ou écrits, c’est selon, de nombreux intervenants de la sphère Star trek, des scénaristes à l’inénarrable couple Okuda. Ils sont la pièce maîtresse des bonus, assez complet et jamais ennuyeux.
  • Plusieurs documentaires : la création des Xindis, les classiques moments choisis de la saison , le portrait de Jolene Blalock, Levar Burton, réalisateur de Star Trek (anciennement Geordi Laforge sur STTNG), un retour sur l’épisode centré sur Porthos ainsi que des scènes coupées et parfois inédites…. Le tout est bien trop promotionnel pour emporter l’adhésion et sans âme pour que l’on s’y arrête. Il est loin le temps de TNG où on proposait des bonus sur tout Star Trek à l’image de celui de la saison 2 revenant sur les objets de la franchise….


  • [ Voir les Bonus Cachés pour ce DVD ]

    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Fourreau brillant offrant des portraits de personnages phares (Phlox, Mayweather et bien évidemment Archer) . On trouve à l’intérieur 4 boitiers slims renfermant selon un ou deux dvdv avec différentes jaquettes offrant une vue alternative de l’Enterprise. Au dos, on aura les résumés de chaque épisodes en français et en néerlandais.



    La sérigraphie

    Une sérigraphie lamentable de tout ce qu’il ne faut pas faire : pas d’image, peu de zone imprimée qui soit intéressante, des logos immondes. L’erreur de l’édition en coffret collector n’a pas été perpétrée et au moins on ne laisse pas de traces de doigts cette fois !


    Note Finale : (13.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 04/12/2008 à 16:23 par Ivenpast : oui oui, c'est bien moi ... un style aussi farfelu, nous ne sommes pas 50 à l'avoir sur le net... De plus, les trois critiques en question viennent d'être complétées par trois autres envoyées aujourd'hui et les artciles d'aujourd'hui vont devenir les loupes de demain sur dvdpas cher. continuez de réagir!

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