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DVD A LA LOUPE


TRIANGLE (2007) - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

Triangle (2007) - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 22/07/2008


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Wild Side Vidéo
Distributeur :
Universal StudioCanal Vidéo

Date de sortie en salle: 16 janvier 2008
Durée du film: 1 h 41


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Nombre de visites :
513


   

Le Film : 5/10

Résumé : La vie n'est pas facile pour Sam, Fai et Mok, trois amis qui se démènent pour joindre les deux bouts, jusqu'à ce soir d'orage où un mystérieux vieillard vient les trouver dans un bar en leur proposant de devenir riche rapidement. Un antique trésor serait enterré sous un bâtiment du gouvernement, placé sous haute surveillance. Croient-ils en son histoire ? Ils décident de tenter tout de même l'aventure et de forcer leur destin. Mais ce qu'ils découvrent dépasse leurs rêves les plus fous : un ancien cercueil contenant une robe de cérémonie parée d'or. Selon Mok, qui est antiquaire, ils ont une fortune entre les mains. Cette perspective met leur amitié à rude épreuve, les trois amis étant pris d'une avidité incontrôlable. Tout se complique lorsque Ling la femme de Sam décide de voler la robe pour s'enfuir avec son amant et que des gangsters, venus du continent, sont bien décidés, aux aussi, à mettre la main sur le trésor. Une rocambolesque course-poursuite s'engage ! Entre leur survie, avidité et amitié, Sam, Fai et Mok devront faire leur choix...

Avis : Alors que nombre de leurs congénères chinois s’apprêtent à rentrer au pays après leur départ aux USA suite à la rétrocession de Hong-Kong à la Chine, trois des plus grands réalisateurs de cette région se sont unis pour livrer un thriller à 3 mais qui bien plus qu’un banal film à sketch, s’avère être en fait un cadavre exquis, procédé bien plus original que l’autre dans le monde du cinéma et qui consiste à ce qu’un commence l’œuvre et les autres la poursuive alors que le film à sketchs, un lien rassemble des histoires qui n’ont pas le même but. Mais dans ce genre d’exercice qu’est celui de « Triangle » (trois côtés pour trois réalisateurs), il est difficile de garder une certaine cohérence si trois metteurs en scène au style si particulier veulent garder ce qui fait leur identité. Alors est ce que cette œuvre, qui a suscité tant d’intérêt auprès des fans lors de sa sortie au cinéma début 2008 est elle à la hauteur de ses ambitions ? C’est ce que nous allons voir.

Baigné dans une photographies très 40’s qui rappelle furieusement celle du diptyque « Election » que j’ai chronique récemment en ces pages, ce film s’appelle « Triangle » pour plusieurs raisons : trois personnages principaux, trois ‘gangs’ (Police, loosers, truands) et surtout trois arnaques bien distinctes. Dans chaque volet, c’est un objet différent qui est le sujet de tous les enjeux : un trésor, un bijou, un sac. On peut noter enfin que le film est réalisé par trois metteurs en scènes différents utilisant chacun un style particulier : Drame, polar fantastique et Western
L’histoire réelle , c’est cette bande de loosers qui cherchent à se refaire une santé financière en réalisant un gros coup (trouver un trésor caché dans les sous sols de la ville et revendre le butin, le tout étant bousculée par la femme de l’un d’entre eux (excellent Simon Yam une fois de plus), complètement mythomane, qui fricotte avec un flic, lui-même corrompu jusqu’à l’os, dont l’indic n’est ni plus ni moins que le meilleur pote de Yam et qui met la mafia locale sur le coup. On voit bien d’emblée que le script peut se révéler captivant et a certainement servi a créer le buzz auprès des fans avant la sortie du film. Il faut dire que l’ambiance est tendue dés les premières images, tout y fait de trahisons comme dans les plus grands films d’arnaque et les rares scènes d’action se révèlent être particulièrement remuantes tout en étant cocasses (évacuation du trésor sur un brancard en pleine autoroute). Les personnages sont tous troubles, aucun n’étant ni blanc ni noirs, confrontés à leurs propres problèmes et sens des valeurs. Et pourtant, la sauce ne prend pas véritablement et ce dés le début. A ceci plusieurs raisons

Le premier volet de ce cadavre exquis est mis en scène par Tsui Hark. C’est ensuite Ringo Lam qui prend le relais et enfin Johnnie To ferme la marche. Le problème premier de ce film est qu’il débute d’emblée dans une certaine confusion, Hark faisant trop appel aux ellipses ce qui brouille les pistes du spectateur et finit par complètement le perdre alors que c’est dans ces moments que sont jetés les bases de toute l’intrigue et des psychologies des protagonistes. Hark voulant peut être trop en dire, lance une multitude d’idées (il faut dire que ça foisonne) dans tous les sens, certaines aboutissent, beaucoup trop d’autres ne trouvent aucun aboutissement. Sa réalisation est plutôt brillante, laissant de son côté ses tics mégalomaniaques qui parasitent parfois certaines de ses œuvres.
Le souci vient surtout lors de l’enchaînement opéré par Ringo Lam qui fait plonger l’œuvre dans un style différent et finit de dérouter le public. Comme je l’ai dit plus haut, alors que Hark s’était ancré dans le drame, Lam, fait tout de suite plonger sa partie dans le polar fantastique, et dans le même temps, laisse tomber le bouillon verbal que son prédécesseur avait instauré pour enchaîner sur des séquences bien plus silencieuses, oniriques (étranges séquences dans un sous sol), une ambiance fantastique traverser de séquences policières qui la rapproche un peu plus du réel.
Obligé de rattraper les carences narratives du premier segment et l’imbroglio onirique du second, Johnnie To ne s’en sort pas trop mal en insufflant une sens plus épique à son propre volet. L’action, proche du western avec nombre de fusillades qu’il affectionne tant. C’est dans cette partie que l’action est la plus présente et si celle-ci s’avère parfois difficile à suivre au regard de la rapidité des scènes et du nombre d’acteurs présents à chaque fois. Il livre quelque chose dans la droite lignée de ce qu’il a pu faire auparavant, privilégiant les situations tendues, silencieuses entrecoupées de scènes de violence hyper rapides. On retiendra une des séquences finales, celle se situant dans les hautes herbes, particulièrement géniale et bien filmée.

Pour ce qui reste commun à l’ensemble du film, on ne peut que noter du bon. Le casting est impeccable, Simon Yam prouvant encore une fois l’étendue de son talent et autour de lui, Louis Koo qui jouait déjà aux côté de Yam dans « Election » ainsi que Honglei Sun (un des héros de « Seven sword » de Tsui Hark) complète dans le bon sens du terme ce choix d’acteur. Ensuite, la musique est tout simplement exceptionnelle, instigatrice de l’ambiance sous jacente du film dans les moments calmes, véritables faire valoir de l’action dans celles un peu plus mouvementées.


« Triangle » est donc un film imparfait, d’une esthétique et d’une mise en scène il faut bien avouer réussie et homogène mais le concept du cadavre exquis, pourtant bien plus intéressante que celle du film à sketch n’est pas suffisamment cohérent (ou décalé, suivant ce qu’on en attendait) pour captiver de bout en bout les spectateurs qui se retrouvent rapidement dépourvus face à des changements radicaux de tons et de psychologie des personnages. Ce film est donc à découvrir comme une curiosité, réservée aux fans des réalisateurs responsables de cet ovni qui se seront livrés à une véritable récréation pour pondre une sorte de blague, de parodie de films de genre dont ils sont les plus fidèles représentants…mais bon, concernant Tsui Hark, mieux vaux ce film que « Black mask II ». L’achat du dvd vaut surtout pour ses caractéristiques techniques mais aussi pour la présence d’une version alternative, celle présentée lors du festival de Cannes en 2007 et qui mérité à mon avis bien un ou deux points supplémentaires.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 2.35 : 1

Avis : Tout simplement exemplaire. La master est immaculé et la compression parfaite. Même dans les très très nombreuses scènes nocturnes, elle ne faillit jamais, le grain est quais inexistant et la colorimétrie ‘à la Michael Mann’ est parfaitement restituée.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et cantonnais, DTS 5.1 en cantonnais – Sous titres : français imposés si Vo

Avis : Les Vophiles opteront bien sur pour la version cantonaise DTS, plus précise et peut être bien plus riche. Il ne faut pas moins en dénigrer la piste française, très bien doublée et fort honorable. A noter qu’il existe aussi une anecdotique piste stéréo sur la Vo, qu’on aurait préféré voir disparaître au profit d’un DTS français


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Très beaux menus animés par des images des films qui défilent dans La figure géométrique du triangle, à gauche de l’écran. Sur la partie droite, en fixe, des portraits des 3 acteurs principaux, dans la partie inférieure, les titres de menus. Très belles transitions entre chaque page..


Les bonus :

Elle est répartie comme suit :

Disque 1 : ne contient que le matériel purement promotionnel

  • Featurette très rapide
  • Bande annonce du film
  • Galerie de photos et liens internet


  • Disque 2 :
  • Le film chapitré, dans la forme où il a été présenté lors du festival de Cannes, soit plus long de 8 minutes et qui accélère bien plus la présentation des personnages et de l’intrigue. La réalisation est en ce sens plus clipesque. Disponible seulement en VoSt DD2.0, le son est de nettement moins bonne qualité. Visionné bien des semaines après la découverte du film, cette version me paraît peut être un peu moins esthétique mais bien plus compréhensible…Dommage pour le son !
  • Un soit disant making of, qui est en fait le master class du festival entrecoupé d’images du tournage (en parallèle de celles du film) sur fond de musique techno
  • Une tonne de scènes coupées, toutes plus passionnantes les unes que les autres et qui comblent nombre de lacunes du film
  • 6 bandes annonces de film à venir


  • Le deuxième disque se révèle indispensable par ses scènes coupées et sa version totalement différente….dommage que le packaging soit si décevant de la part de Wild Side.


    Les Visuels : 0/1



    La pochette / Le packaging

    Et une fois de plus, un très beau surétui cartonné au toucher satiné, ne fait que reprendre le visuel de la jaquette et abrite un banal boîtier amaray dans le quel sont fixés sur chaque volet chacun des disques. Autant Wild Side peut nous offrir de très belles éditions collectors, autant elle peut se foutre de notre gueule par moment.



    La sérigraphie

    Réparties de façon opposées dans le boitier, les sérigraphies permettent de recréer l’ambiance de la dernière partie du film, celle du gunfight. En effet, dans la partie inférieure (à droite pour l’une, à gauche pour l’autre), il y a un des acteurs, arme au point, caché dans les hautes herbes. La partie de la galette mise en image n’est pas très importante, ce qui a permis à l’éditeur de (sur)charger les zones neutres de logos, titres et autres mentions légales.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (13/20)

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