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DVD A LA LOUPE


BATMAN : LA SéRIE ANIMéE - SAISON 2 / EDITION BELGE

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Batman : La série animée - Saison 2 / Edition belge DVD sorti le 04/10/2005


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Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

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Nombre de visites :
2276


   

Le Film : 9/10

Résumé :  Le playboy millionnaire Bruce Wayne et son alter ego Batman protègent les rues de Gotham City d’une bande de scélérats comprenant le super ennemi Le Joker, la mortellement belle Poison Ivy et le primitif Killer Croc.

Avis : Cette loupe se doit d’être lue avant celle sur La série animée Superman. Je précise également qu’il s’agit ici d’un loupe sur les trois premières saisons de Batman the animated Serie, la quatrième s’achevant dans le loupe consacré à Superman. Les plus jeunes d’entre nous se rappelleront sûrement un programme phare qui a été diffusé dans le courant des années 90 et qui a du susciter plus d’une dispute à la maison entre les parents qui voulaient regarder le journal sur la une ou la deux après une dure journée de travail et les enfants, à savoir nous donc, qui bien que n’ayant rien fait de spécial de la journée exprimions tout de même certaines revendications d’ordre puérile pour pouvoir continuer à farnienter devant un petit dessin animé à priori anodin mais qui permettait de réinventer complètement l’univers d’un personnage phare, venant tout juste de nous en mettre plein les yeux sur grand écran… Ces quelques notes de Danny Elfman qui retentissaient alors avaient le don d’ouvrir la boîte de pandore de notre imaginaire et de laisser vagabonder librement nos pulsions de geeks naissants sur un chemin pavé de briques jaune mais d’un jaune sale, presque gris, celui des bas fonds de Gotham. Et pendant que les parents continuaient de s’époumoner dans la cuisine pour de vagues questions d’éducation, le Joker sortait sa boîte à malice, le doubleur français de Danny de Vito et de Michelle Pfeiffer donnaient vie au Pinguin et à Catwoman tandis que l’homme mystère était à deux doigts de découvrir la véritable identité de Batman alors que celui-ci se battait une fois encore contre l’obscure humanité de Freeze prêt à tout pour sauver sa belle des griffes de la mort en n’ayant finalement que peu d’intérêt suite à une résurrection toujours plus inatteignable qui le ferait voir comme un monstre destructeur d’une race…

Bien évidemment, calfeutrés dans nos fauteuils et dans nos chaussons douillets, une poupée Kenner Parker à la main de Double Face ou de Robin, nous ne réalisions pas encore que la Warner Bros (dont le logo disparaissait subrepticement pour laisser apparaître un dirigeable de la police menaçant dans un ciel aux couleurs chaudes déclinant progressivement) venait de réinventer le dessin animé pour enfant, considérant sa cible privilégiée suffisamment mature pour pouvoir enfin posséder plusieurs sens de lecture tout en permettant aux jeunes arrivants de pouvoir se faire plaisir simplement avec une bonne histoire. La Warner venait donc de frapper très fort dans cet univers dominé par Hanna Barberra et une souris et un canard aux dents si longues qu’ils laissaient systématiquement derrière eux des traces de griffes dans le parquet.

Le Batman de la Warner, brillamment apporté sur un plateau par une fine équipe ayant à sa tête un certain Paul Dini accompagné d’un autre visionnaire, Bruce Timm réussissent l’exploit d’offrir au jeune public une histoire à priori manichéenne opposant d’une part le bien (Batman , Robin, Alfred et les autres) d’autre part le mal absolu (le Joker, Bane…). Jusque là rien que du très banal, comme pouvait en offrir le défunt studio Filmation dans les années 60-70 avec des titres phares comme Superfriends, The new adventures of Superman / Batman…. Mais que faire alors de personnages comme Catwoman, Clayface ou le Dr Langstrom qui sont sans cesse partagés entre les deux côtés, Selina Kyle avec son amour de la faune et de la flore (bien que Poison Ivy lui dame un peu le pion sur ce terrain), Matt Hagen qui ne demandait qu’à réussir sa vie d’acteur ou Langstrom qui joue un revival du Dr Jeckyl et Mr Hyde dans une forme antinomique à celle de notre héros….

Batman insère ainsi des nuances de gris dans l’univers rose des cartoons, univers dans lequel les mauvais peuvent s’allier pour une cause juste, dans lequel l’individualiste saura se confier, dans lequel le parangon de vertu peut se fissurer pour laisser apparaître un monstre encore plus sombre et vil que ceux qu’il combat ardemment…

Terminé l’univers joyeusement kitsh de la série produite par la Fox dans les années 60 et dont le film / pilote ressort honteusement ces temps ci à un prix prohibitif en Bluray afin d’essayer de surfer sur la vague, que dis je , le Tsunami The Dark Knight. Quand à l’initiative à l’époque de Batman Begins de proposer en dvd le méconnu mais assez drôle « dans la grotte de Batman », n’en parlons même pas sous peine de nous éloigner de notre sujet.

La Warner reprend les choses en main, confortée par le succès d’un dessin animée sur une chaîne concurrente à une heure de grande écoute, les Simpsons pour ne pas les nommer, et s’inspirant de l’univers de Burton et de son premier opus si merveilleusement bien rendu à l’écran, pour nous offrir un show unique, mais pour lequel il faut bien garder à l’esprit qu’il reste dans la continuité du Batman de 1989 puis de sa suite, Batman Returns.

S’en suivent trois saisons composées d’épisodes extraordinaires parmi lesquels on citera à l’emporte pièce Bas les masques, le Plastiqueur fou, Rendez vous à la rue du crime (saison 1), Rêve ou réalité, Robin se rebiffe, le jour du Samouraï (saison 2), Bane, la cité congelée (saison 3).

Cette fine équipe réussi un travail d’orfèvre, riche de qualité , avec des dessins et des ambiances encore inconnues et d’une richesse rare pour un dessin animé, raflant au passage moultes récompenses et parvenant même à introduire un nouveau personnage, Harley Quinn, qui sera intégrée par la suite à l’univers DC de manière définitive et qui reviendra en live en tant que Big Boss d’une série entière dans Bird of Preys contre la Chasseresse et Oracle (au passage , cette série, même si elle possède quelques lacunes, reste une tentative heureuse de retranscrire un Gotham particulier, sans Bruce Wayne mais toujours dominé par l’ombre de Batman de son premier plan d’ouverture au dernier dialogue de la série par téléphone avec Alfred….).

Mais le potentiel DC est vaste, tellement immense qu’il aura fallu une saga entière (Crise of Infinite Earths) pour réussir à la juguler dans le monde de la bande dessinée alors qu’il fait défaut dans la version animée. Car au bout de trois saisons, et bien que le show n’ait jamais fait preuve de recyclage dans ses intrigues, il faut bien reconnaître que le monde ne s’arrête pas à Gotham. Certains argueront que les épisodes avec Ra's Al Ghul ou ceux concernant Kyodai Ken permettent un dépaysement certain mais tout ne se limite finalement qu’à Bruce Wayne et aux déviants de Gotham. Métropolis est bien sûr mentionnée dans quelque dialogues (elles ne sont éloignées dans la bd que d’une trentaine de kms) mais jamais il n’est question des autres héros (Superman) ou des autres villes (Central City / Flash , Edge City/ Green Arrow….) et à part une introduction sympathique de Zatanna membre à part entière de la Ligue de Justice, force est de reconnaître que tout cela fonctionne dans une autarcie phagocytant toute tentative d’extension.

La série s’achève alors sur un épisode mineur mettant en scène Batgirl et Catwoman s’alliant dans un but illusoire, chacune étant ce qu’elle est, sans faux semblants véritables.


[ Voir le Logo Détourné pour ce DVD ]

L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 4/3 - Ratio : 1.33.1

Avis : Le transfert est récent, mais pour de la tv, on est vraiment face à de la grande qualité. La fluidité est de mise pour le super héros le plus torturé des franchises DC et les scènes d’action bénéficient d’une très belle dynamique. Les couleurs sombres sont de mises mais parfaitement intégrées et le rendu est quasi parfait. Un quasi sans faute.


Le Son : 2/3

Détails techniques : français / anglais en 2.0 , Italien en mono / Sous-titres : français, anglais, italien et néerlandais + deux pistes en anglais et italien pour malentendants. Le son stéréo s’en tire avec les honneurs et les enceintes sont assez sollicitées. Le doublage est de qualité pour ne rien gâché et la spatialisation parvient parfois à surprendre. Les scènes d’action n’ont rien à envier à leur homologue live. <

Avis : Le son stéréo s’en tire avec les honneurs et les enceintes sont assez sollicitées. Le doublage est de qualité pour ne rien gâché et la spatialisation parvient parfois à surprendre. Les scènes d’action n’ont rien à envier à leur homologue live.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal est fixe, tout comme les sous menus mais possède au moins le background musical de la série.L’ensemble est clair et de couleurs vives,. Les sous titres et langues sont sélectionnables à la volée durant la lecture, fait habituel chez Warner.


Les bonus :

Les bonus sont peu nombreux mais ont le mérite d’exister, sous titrés en français, sauf pour les commentaires. Dans le détail, on aura :

  • Commentaires sur 4 épisodes clefs par les créateurs de la série
  • Robin Rising où l’évolution du personnage de Robin dans la série.
  • Gotham’s gardians : les personnages secondaires fidèles. Retour sur les personnages secondaires, mais la mise en place de ces derniers fait plutôt gadget.
  • Voices of the Knight : retour sur le travail du cast vocal américain..

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Un boîtier carton immonde, avec un dos de couleur violette, vierge de tout titre, le tout renfermant 4 boîtiers slim arborant la même jaquette. Tout simplement hideux. Un beau massacre quand on compare cette édition au digipack US.



    La sérigraphie

    Batman TAS reprend la charte graphique de Superman TAS avec un petit plus : le héros principal n'est pas seul, les méchants sont aussi de la partie! Pour respecter sa collection de dessins animés à la franchise DC, Warner garde sa recette : des fonds colorés dans des tons pastels (bizarrement différents sur cette édition) un chiffre énorme pour trouver le volume correspondant aux épisodes, une sélection de personnages tirés du dessin animé et des logos et mentions légales énormes et omniprésents... mais au moins, au contraire de Superman, les cadres "location / vente" ne sont pas disposés en plein sur le personnage. Le titre reste trop gros mais l'ensemble présente une cohérence certaine.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (14.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 18/11/2008 à 14:51 par Ivenpast : A suivre, puisqu'il s'agit d'une analyse en deux parties : Superman TAS

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