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DVD A LA LOUPE


TESS - EDITION PRESTIGE / 2 DVD

Lui écrire surfeur51

Tess - Edition prestige / 2 DVD DVD sorti le 19/10/2005


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Editeur : Pathé
Distributeur :
Fox Pathé Europa

Date de sortie en salle : 31 octobre 1979
Nombre d'entrées : 1 913 000

Durée du film : 2 h 40 min.

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Nombre de visites :
2820


   

Le Film : 9/10

Résumé : Fin du XIX ème siècle, Angleterre. Un fermier pauvre de Marlott envoie sa fille aînée, Tess, travailler chez une riche famille aristocrate. Conquise de force par le fils de sa bienfaitrice, Tess tombe enceinte et doit s'enfuir loin de son village. Commence alors une longue période d'errance semée d'expériences douloureuses, au cours de laquelle la jeune femme devra perdre son innocence pour survivre dans une société impitoyable.

Avis : "Tess" est l'adaptation au cinéma par Roman Polanski du roman mélodramatique de Thomas Hardy, "Tess of the d’Ubervilles", dont la petite histoire veut que ce soit le dernier livre lu par Sharon Tate avant son assassinat, et qu'elle l'aurait recommandé à son mari juste avant d'affronter son funeste destin. Le film est d'ailleurs sobrement dédié "A Sharon". Sans faire de parallèle entre les deux personnages, il faut reconnaître que l'histoire de la pauvre Tess est aussi noire et malheureuse que celle de Sharon, mais la mise en images, absolument superbe, et un scénario à multiples rebondissements rendent le visionnage de "Tess" mémorable, et ce malgré quelques longueurs d'ailleurs parfaitement assumées par le réalisateur. Trois Césars, trois Oscars et deux Golden Globes récompensèrent ce film qui connut en France un juste succès.

Petite campagnarde ingénue, Tess (Nastassja Kinski) pense pouvoir aider sa famille quand elle rejoint la riche demeure des D'Huberville, soit-disant de lointains cousins. La beauté et la jeunesse de Tess lui attirent aussitôt les faveurs d'Alec (Leigh Lawson), qui prendra vite de force ce que la jeune fille n'est pas disposée à lui donner spontanément. Déshonorée par la naissance hors mariage d'un petit garçon, elle aura de plus la douleur de le perdre sans que l'église ne veuille même le baptiser. Sa rencontre et son mariage avec Angel (Peter Firth) apparaît alors comme le seul moment de bonheur de la jeune femme, Angel préférant pourtant quitter sa jeune épouse et partir en Amérique du Sud quand il apprendra son passé, particulièrement dérangeant dans l'Angleterre puritaine de la reine Victoria. Le destin va désormais s'acharner sur la malheureuse, le film se terminant sur une note pathétique au soleil levant, au milieu des pierres de Stonehenge.

Parmi les nombreux atouts du film, il faut en souligner particulièrement deux, l'actrice principale, et la magnifique photographie. Natassja Kinski, alors encore peu connue, fait passer toute la charge émotionnelle du scénario par une sensibilité à fleur de peau, dans un rôle où les femmes portaient encore tout le poids de l'opprobre quand les hommes se conduisaient mal avec elles. La critique de la société de la fin du 19ème siècle est sévère, les hommes, le pouvoir et l'église, laquelle était pourtant censée venir en aide aux malheureux, montrant leur égoïsme, leur cruauté, ou leur indifférence. Le film a été tourné dans la campagne française, principalement en Bretagne et en Normandie, et est marqué par l'empreinte du directeur de la photographie Geoffrey Unsworth qui a choisi de donner à l'image une coloration de soleil couchant et une atmosphère brumeuse qui diffuse la lumière. Décédé d'une attaque cardiaque pendant le tournage, Unsworth fut remplacé par Ghislain Cloquet qui s'efforça de garder la même tonalité générale dont l'esthétisme est indéniable, rehaussé par des costumes et décors naturels parfaits. Le scénario, qui suit de très près le roman de Hardy ne manque pas non plus d'atout, seul le personnage d'Angel, au comportement tout compte fait peu explicable au moins avec les mentalités d'aujourd'hui, dénotant un peu malgré le jeu tout à fait juste de Peter Firth. Quelques passages poussent aussi l'allégorie un peu loin, comme le cerf dans la forêt, mais le tout est très bien équilibré et les deux heures trois quart du film passent sans ennui.

Du genre à faire pleurer dans les chaumières, ce drame bouleversant évite quand même la guimauve et dresse un magnifique portrait de femme, aucun spectateur ne pouvant rester indifférent au triste destin de la petite paysanne qui nous était apparue lumineuse dans sa robe blanche et des fleurs dans ses cheveux quand elle dansait au soleil couchant au tout début du film.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : L'image présente de belles couleurs souvent dans des teintes pastels avec l'effet de brume recherché par le directeur de la photo, mais aussi avec des passages soit ternes, soit lumineux. Cette grande variété est restituée sans problème, avec des contrastes bien gérés. La définition est globalement bonne, avec un peu de grain dans les scènes sombres, et la compression ne se fait pas trop présente.


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais - Sous-titres : Français

Avis : Le film étant assez ancien, il contient peu d'effets de spatialisation et on a un ressenti sonore principalement centré sur les enceintes avant. Les enceintes arrières servent surtout pour donner du volume à la très belle musique de Philippe Sarde, assez envoûtante et trouvant toujours le ton juste pour soutenir l'image. Les dialogues sont clairs, aussi bien en VO qu'en VF.


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus sont animés et sonorisés. Le film est découpé en 19 chapitres, et l'on peut changer de langue et mettre ou retirer les sous-titres à la volée.


Les bonus :

Essentiellement sur le deuxième disque, avec deux making of, le second découpé en trois parties, qui nous permettent de (presque) tout savoir sur le tournage de ce beau film. On regrettera juste l'absence d'un commentaire.

  • Sur le disque du film, film annonce en 16/9, constitué d'un diaporama monté à partir d'images du film, sur fond musical sans dialogues.
  • Making of de l'INA, en 4/3, VF. Constitué exclusivement d'images du tournage et d'interviews d'époque de Polanski, ce documentaire intéressant, de 37 minutes, montre en détail le travail du réalisateur en train de diriger son équipe et les acteurs sur quatre des scènes du film. La qualité technique de ce documentaire est par contre très moyenne.
  • "Tess, du roman au cinéma". Documentaire récent de 29 minutes en 4/3 (VF et VOst selon les intervenants), à base d'extraits du film et d'interviews des acteurs et membres de l'équipe, premier volet de ce qui constitue de fait un second making of du film en trois parties, réalisé en 2004 par Columbia. Les interviewés (17 au total) nous font part de leurs souvenirs de tournage. Plus que le seul thème de l'adaptation du roman, cette première partie resitue le film dans le contexte de l'époque à laquelle il a été réalisé.
  • "Tess, le tournage" : la suite directe du document précédent, de durée 26 minutes, plus centrée sur les anecdotes de tournage
  • "Tess, l'aventure" : Cette dernière partie de 19 minutes aborde les à côtés du film, les costumes, les décors (en particulier la reconstitution de Stonehenge au nord de Paris, avec des problèmes de grèves chez les techniciens), et le montage final, avec le choix difficile des coupes à effectuer compte tenu de la longueur du film, laquelle était un frein pour sa distribution aux Etats-Unis.
  • Filmographies de Nastassja Kinski, Peter Firth, Leigh Lawson, et Roman Polanski (format 16/9, avec défilement des filmographies sur fond d'images du film).

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Digipack à trois volets inséré dans un étui cartonné. Le visuel est entouré d'un cadre doré, les lettres mentionnant l'édition et les inscriptions de la tranche étant également dorés. Le visuel s'écarte de l'affiche du film, qui ne comportait pratiquement que le titre sur fond blanc, mais ce montage avec le visage de Tess est plutôt réussi.



    La sérigraphie

    Les deux sérigraphies utilisent le graphisme du titre de l'affiche originale monté avec une photo de l'héroïne. L'impression est fine et comprend le rond central , mais la composition artistique fait un peu fouillis avec de trop nombreux logos. Les inscriptions légales, en pourtour du disque, sont quant à elles assez discrètes grâce à leur petite taille.


    Note Finale : (17/20)

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