surfeur51
The cell |
DVD sorti le
18/07/2001 |
Le Film :
8/10 |
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Résumé : Alors que le FBI est sur le point d'arrêter Stargher, meurtrier en série, celui-ci tombe dans un coma profond, ne laissant aucun espoir de retrouver vivante sa dernière victime. L'agent Peter Novak fait alors appel à Catherine Dean, psychologue ayant expérimenté un procédé thérapeutique qui permet de visiter les esprits de patients inconscients, pour plonger au cœur du mental déviant de Stargher. Mais piégée dans les fantasmes de l'assassin, elle devient sa nouvelle proie...
Avis : Réalisé dans la continuité des thrillers mettant en scène des tueurs en série, qui fleurirent après "Le Silence des Agneaux" et "Se7en", "The Cell" réussit à étonner grâce au scénario très inventif de Mark Protosevich, incluant une bonne dose de science fiction, et qui s'autorise à pénétrer les rêves et fantasmes du criminel. Réalisé par Tarsem Singh dont c'est le premier long métrage après de nombreux spots publicitaires, ce film se distingue également par une recherche esthétique (certains diront même esthétisante) assez poussée, destinée à représenter les univers oniriques de l'héroïne et du tueur. Au total, on obtient une œuvre baroque, assez dérangeante voire malsaine, quelquefois à la limite du gore, et dont on a souvent de la peine à suivre les méandres. Mais il est difficile de rester indifférent au visionnage d'un tel film, que certains trouveront génial et que d'autres détesteront.
Carl Stargher (Vincent D'Onofrio) enlève des jeunes femmes, pour les noyer dans un caisson de verre qu'il remplit peu à peu d'eau, provoquant chez ses victimes des hurlements de terreur qu'il enregistre sur cassettes. S'ensuit un accouplement avec la morte dans un effrayant rituel d'auto mutilation. Les agents du FBI sont sur ses traces, mais quand ils le trouvent à son domicile, le tueur est dans le coma alors qu'une jeune femme, Julia (Tara Subkoff), a été récemment enlevée et reste introuvable. Pour sauver la vie de la malheureuse, un seul espoir, les expériences menées dans un labo par deux scientifiques, Henry West (Dylan Baker) et Miriam Kent (Marianne Jean-Baptiste), pour permettre à une psychologue, Catherine Deane (Jennifer Lopez), de pénétrer le subconscient d'une autre personne grâce à une machine mettant en relation leurs deux cerveaux. Catherine, pour guider les agents du FBI, va devoir affronter les pensées les plus noires et les plus sordides du tueur. En remontant à l'enfance du monstre, elle va mieux comprendre ce qui l'a amené là, mais aussi se laisser entraîner dans un engrenage dont elle ne sortira peut-être pas indemne…. Pendant ce temps, l'eau monte lentement dans la cage de verre où a été enfermée la malheureuse Julia…
Si le scénario passe assez vite sur l'enquête policière qui amène le FBI au domicile de Stargher, ce sont les rêves communs à Catherine et au tueur qui vont constituer l'essentiel de la seconde partie du film, avec un suspense entretenu par la nécessité de sauver Julia avant qu'elle ne soit noyée. La double personnalité de Stargher va se révéler à Catherine, qui va à la fois s'attacher à l'enfant qu'il a été, et lutter contre le monstre qu'il est devenu. Ces rêves sont à l'origine d'images surréalistes, avec beaucoup d'effets spéciaux, de beaux décors et costumes, le réalisateur montrant à cette occasion une virtuosité graphique indéniable, illustrée par exemple par la scène du cheval découpé en tranches. Les aspects fantastiques du film passent assez bien si l'on admet qu'une machine telle que celle utilisée par Catherine puisse exister. Sans être exceptionnel, le casting est plutôt bon et le face à face entre Jennifer Lopez et Vincent D'Onofrio passe très bien. Vince Vaughn et Jake Weber (les agents du FBI Novak et Ramsey), et le jeune Jake Thomas, qui incarne Carl Stargher enfant, réussissent également une très bonne prestation.
"The Cell" est incontestablement original, mais peut aussi dérouter, et même les amateurs de thrillers ne sont pas sûrs de s'y retrouver lors des scènes oniriques, qui comportent quelques longueurs, et qui gomment largement le côté plus classique du suspense lié au sauvetage de la victime. Quant aux spectateurs les plus sensibles, il vaut mieux qu'ils soient avertis de la présence de scènes difficiles que certains pourront trouver franchement dérangeantes. Au delà de ces remarques, il reste un film très créatif, quasi unique dans son genre, même s'il n'a pas vraiment marqué l'histoire du cinéma.
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L'Image :
2.5/3 |
Détails techniques
:
Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1
Avis :
L'image est soignée, avec une excellente restitution des couleurs, vives et bien saturées, et des contrastes bien marqués. La définition est bonne, et la compression réalisée avec soin, un sans faute pour l'époque, surtout en considérant le nombre de bonus présents sur le disque. Tout cela est au service de la photographie de Paul Laufer, très travaillée sur le plan artistique
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le Top Image pour ce DVD ]
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Le Son :
2.5/3 |
Détails techniques
:
Dolby Digital 5.1 en Français et en Anglais - Sous-titres : Français, Anglais
Avis :
Le son est judicieusement réparti sur toutes les enceintes, avec un bon lot d'effets de spatialisation, souvent plus subtils que spectaculaires. La musique de Howard Shore rajoute encore à l'atmosphère lourde et tendue du film, alors que les dialogues restent clairs et bien séparés. Pas de différence très marquante entre VO et VF.
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L'Interactivité
:
2/3 |
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L'ergonomie des menus :
Les menus sont animés et sonorisés, avec un graphisme recherché tout à fait dans le ton du film. Celui-ci est découpé en 22 chapitres, et on peut changer de langue et sous-titres à la volée.
Les bonus :
Nombreux et intéressants, surtout pour une édition à un disque.
Commentaires du réalisateur, en VOst. Tarsem Singh décortique sans langue de bois les différentes scènes, en expliquant ce qu'il a voulu faire, ce qu'il trouve réussi, et aussi ce qu'il regrette.
Piste musicale isolée. Bien que permettant d'apprécier la musique seule, cette option est un peu lassante lors des nombreux blancs correspondant aux scènes de dialogues.
Huit scènes coupées, en 4/3 VOst, format cinéma respecté, avec commentaire optionnel du réalisateur. Comme souvent, ces scènes auraient rallongé le film sans vrai apport, sauf peut-être pour la première.
Documentaire de 12 minutes en 16/9 VOst sur le style du réalisateur. Il s'agit en fait d'un petit making of, à base d'interviews et images de tournage, assez intéressant mais trop court.
Documentaires multi-angle en 16/9 VOst sur la conception des effets de six scènes du film (23 minutes au total). L'angle 1 présente une interview du responsable des effets spéciaux, l'angle 2 le tournage et l'angle 3 le story-board. Ces modules constituent le bonus le plus intéressant car ils donnent un bonne idée du tournage.
Filmographies de 6 acteurs et 8 membres de l'équipe technique, sur pages 16/9 illustrées avec beaucoup de recherche.
Bandes annonce 16/9 du film en VF et VOst, et teaser en VOst
Bande annonce de "Destination finale" en 16/9 VOst
Jeu-test sur l'empathie.
Informations sur le cerveau humain et ses différentes parties, pages de texte en 16/9.
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les Bonus Cachés pour ce DVD ]
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Les Visuels :
0.5/1 |
La pochette / Le packaging
Boîtier amaray transparent, avec un feuillet donnant la liste des chapitres. Le visuel reprend l'affiche du film, un peu enlaidie par le sticker jaune "Version Intégrale"
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La sérigraphie
La sérigraphie est basée sur un montage de deux scènes, dans un dégradé de couleur allant du jaune au rouge sang. L'impression est fine, et comprend le rond central. Les textes et logos sont nombreux, et, bien que petits, ressortent un peu trop à cause de leur couleur blanche
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Commentaires concernant cette critique
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- le 28/08/2008 à 23:56 par drouvre : The Cell est vraiment un film bizarre. Je trouve que c'est assez bien retranscris à la fin de la loupe, car certaines scènes sont vraiment (très) longues...
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