DVD & Blu RayJeux de sociétéJeux VideoLes blogs
Tous DVD Blu-ray
Ex : Rédemption, Mirrors

Chercher un DVD, Blu-ray parmi les 96 817 références.
Comparer les prix auprès des 22 marchands référencés.

Compte DVDpasCherien
login

 | Inscription | Mot de passe ?

DVD A LA LOUPE


L'HOMME AU PISTOLET D'OR - ULTIMATE EDITION / 2 DVD

Lui écrire DVDpasCher

L'homme au pistolet d'or - Ultimate edition / 2 DVD DVD sorti le 08/11/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
Fox Pathé Europa

0

Achat du DVD : Comparer les prix avec le moteur

Nombre de visites :
1340


   

Le Film : 7/10

Résumé :  A Bangkok, James Bond affronte le tueur à gages le plus efficace et le plus cruel, Scaramanga, l'homme au pistolet d'or...

Avis :  9ème opus des aventures de l’espion britannique, cet Homme au pistolet d’or peut se prévaloir de nombreux atouts en la personne de Christopher Lee, avec la prestation inspirée de Roger Moore ou bien encore via un superbe QG de bad guy sortant un peu de l’ordinaire, nonobstant bien évidemment la carcasse du Queen Elisabeth.

Il souffre néanmoins de nombreux défauts comme des JBG toujours inutiles, le retour de l’infâme shérif Pepper (le pire vilain de la franchise) , d’un scénario prétexte et peu crédible (malgré un contexte économique international touché de plein fouet par les crises pétrolières) et j’en passe.
Vous savez donc la couleur. Fan de cette mission passez votre chemin (ou prenez en plein le pif, c’est au choix) car l’homme au clavier d’or (la mégalomanie me reprend) va encore frapper.

Le film s’ouvre donc, une fois n’est pas coutume, non pas sur la dernière action surhumaine de Bond mais dans l’ambiance feutrée du QG de Scaramanga. Parti pris scénaristique intéressant en soi, puisque nous permettant de nous familiariser d’emblée avec le vilain de l’épisode et sur ses infrastructures (du moins en partie, toute la partie Sol –X restant à venir) ainsi que sur sa motivation première, une confrontation avec Bond. Notons au passage que pour un agent réputé secret, Bond est plutôt bien connu de tous, qu’il s’agisse de la police de Louisiane, de la CIA, ou bien encore des super vilains de la franchise. Scaramanga possède ni plus ni moins qu’un double de cire de l’agent 007 ! Le générique s’ouvre alors sur une ultime démonstration de l’habileté meurtrière de ce tueur à gage si particulier. Car Scaramanga n’a absolument rien à voir avec les précédents méchants. Dr No, Blofeld et consort appartenaient au Spectre tandis que Goldfinger et Stromberg n’étaient rien d’autre que des mégalos ayant quelques rêves de portée mondiale pour satisfaire leurs envies ou leurs ego.
Scaramanga n’est rien de tout cela, puisque proposant ses services au plus offrant, en tant que simple exécutant, le tout avec un certain raffinement. A priori, rien de bien excitant dans ce bref portrait. Et pourtant.
Physiquement tout d’abord, Scaramanga tient la dragée haute à 007 : élancé et de grande taille, il est aussi très précieux dans ses déplacements. La manière de s’exprimer reste également bien élaborée, nonobstant un côté british lui aussi en parallèle avec 007. De plus, il est redoutablement efficace. Du personnage fade duv roman, Christopher Lee a su donner une interprétation haute en couleur dan s laquelle réside un des points forts de cette mission. Avec tous ces attributs, Scaramanga aurait pu devenir un espion redoutable. Ayant choisi les chemins de traverse, il va se révéler un véritable pendant maléfique de Bond, son âme damnée. Dans toutes les grandes franchises télévisuelles ou cinématographiques, le héros possède toujours une Némésis aux pouvoirs similaires.
On a pour l’exemple des opposés célèbres : Superman / Bizarro , Flash / Dr Zoom, Rocky / Appollo, Victor Newman / Jack Abbott, le grand Schtroumph / Gargamel, Starfleet / le collectif Borg …..
Il n’y avait donc aucune raison qu’un Némésis de Bond ne soit porté à l’écran, d’autant plus que le MI :6 avait eu longuement droit au sien avec le Spectre.
Moore pour sa part s’en sort avec flegme et assurance et une fois encore, démontre qu’il possédait bien toutes les aptitudes à assumer le rôle de Bond. La VO est d’ailleurs à ce point de vue surprenant, apportant une couche supplémentaire de psychologie au personnage, le raffinement côtoyant avec bonheur la force tranquille du personnage et un humour pince sans rire sans cesse développé depuis Dr No. Excellent dans sa position envers les femmes, nécessairement froid lorsqu’il s’agit de leur soutirer des informations, ce qui peut à priori choquer venant de Moore, en particulier quand il passe à tabac (méthodiquement) Maud Adams pour savoir où se trouve Scaramanga. Profitez bien de ces quelques plans, car il a été décidé par la suite de le montrer beaucoup moins violent dans ces situations, dixit les bonus de l’espion qui m’aimait (déjà chroniqué).
Le personnage de Nick Nack est également une bonne trouvaille car on ne sait jamais s’il est réellement attaché à Scaramanga durant le film, semblant n’attendre qu’une chose, sa mort pour pouvoir hériter du complexe de ce dernier. Même lors de l’affrontement final sur la jonque, on ne sait s’il essaie de tuer Bond pour venger son défunt maître ou parce qu’i a tout perdu dans l’explosion du QG. Ce moment précis mis à part, force est de reconnaître que ses interventions sont toujours savoureuses, apportant un peu de sel à l’action, en particulier lors de l’exécution du pré-générique. Ce sidekick est d’autant plus méritant qu’il est toujours de bon conseil et qu’il permet des ressorts scénaristiques intéressants comme lors du match de kickboxing.
Les JBG, malheureusement ternissent l’ensemble de ce casting choisi. Bonne Nuit est confondante de banalité et aurait plutôt tendance à crisper le spectateur qui se croirait pour un peu revenu au temps des Diamants sont éternels avec cette cousine cachée de Jill St John. On peut au passage se demander quels sont les critères d’évaluation d’entrée au MI :6…. Maladresse, manque d’à propos, étourderie, un autre Némésis parfait de Bond …. Dans la crétinerie. Et ce n’est pas Maud Adams, JBG du vilain, histoire que l’opposition Lee / Moore soit complète, qui relèvera le niveau. Qu’il s’agisse des scènes avec Scaramanga (à dominance fortement phallique avec le golden gun, ce qui est en soi assez osé quand à la considération de ce dernier sur les femmes, nous ramenant directement à Dr No sur le sujet et faisant fi des avancées considérables amorcées avec Pussy Galore et Tracy) ou avec Moore (le pistolet sous la douche, mais bien sûr) , elle échoue sur toute la ligne et le spectateur lambda ne l’appréciera à sa juste valeur que dans une scène unique, celle de sa mort.

Tout Bond qui se respecte doit se démarquer avec une cascade ou une scène mémorable. L’Espion qui m’aimait avait la scène du parachute, Dr No avait Ursula Andress (jouer une jolie potiche n’est pas aussi évident que ça quand on y réfléchit bien) , Bons Baisers de Russie avait la scène du train ou bien encore la mort de son faux Bond, Goldfinger était en soi mémorable, Opération Tonnerre avec le Disco Volente répondait aussi à l’appel et Ohmss avec la mort de Mme Bond avait placé la barre très haut (d’ailleurs, annonce pour tous pour les réactions un peu plus bas, quelle est votre scène préférée des 10 premiers Bond de la franchise ? Une seule réponse et une seule scène par participants, svp !).
L’homme au pistolet d’Or se démarque par sa scène de cascade en voiture. Réalisée en une seule prise par un cascadeur n’ayant jamais effectué unetelle prouesse et avec l’assistance d’ordinateurs, on ne peut que rester pantois devant tant de maestria. Las, comme le précisait Surfeur 51 dans sa critique de l’édition spéciale (juste d’ailleurs, comme l’ensemble de ses critiques de Bond, un peu de pub entre loupeurs ne pouvant pas faire de mal), Hamilton n’a rien trouvé de mieux que d’y apporter un bruitage totalement grotesque, mettant à mal le risque qui a été pris. L’écoeurement est alors total. Il aurait été grandement judicieux de laisser une bande son vierge avant de redémarrer aussitôt avec la composition de Barry (aux commandes qui plus est lors de cet épisode).
Les décors sont assez marquants dans cet opus. Le QG de Scaramanga en tête bien sûr, véritable amalgame (réussi) de tout ce qu’on avait vu avant. Les clins d’œil aux autres opus sont évidents et je ne vous ferais pas la gageure de les énumérer ici sous peine d’être taxé de longueurs interminables et de référencement multiple (d’ailleurs pour les Bond, j’ouvre également une question : préférez vous une analyse sur des points particuliers comme c’est le cas ici ou des analyses globales comme cela a été le cas jusqu’à maintenant ?). Le Queen Elisabeth est de son côté tout aussi remarquable comme qg temporaire du Mi :6. On appréciera les angles particuliers de la caméra pour donner un semblant de normalité à ce décor aux lignes de forces tout en diagonale. Assez déroutant de prime abord, il permet d’apprécier l’énorme machinerie se trouvant à tout moment derrière 007.

Le seul gros point noir de ce film , car il en faut un, vient de son scénario. Sous prétexte d’une crise économico-énergétique (Bond ayant toujours collé au contexte géo-politique de son époque), le spectateur est embrigadé dans la recherche d’un élément mystérieux, le Sol-X, capable de maîtriser l’énergie solaire. On y croit pas une seconde, d’autant qu’au final, ce « grand héritage » local (les fans des cités d’or apprécieront) est relégué aux oubliettes, disparaissant même complètement des préoccupations finales de Bond (qui pense quand même à le mettre dans sa chemise avant de se carapater sur la jonque avec sa copine du jour). Pour mettre en place un affrontement basique entre le bon et le truand (l’olmec Nick Nack pouvant officier dans le rôle de la brute….), il existait sans doute des moyens moins tarabiscotés. Ce qui laisse une impression générale de vacuité. Que retenir de ce Bond à la fin de la séance ? De jolies filles ? Certes, mais sans cervelle. Un enjeu planétaire ? Possible, mais avec le temps, on l’oublie vite. Des gadgets mémorables ? Je ne vois pas lesquels (ce qui tend à démontrer que l’utilisation outrancière des ces derniers, tant décriée, n’est pas encore de mise). Un bad guy d’exception ? Las, Lee a fait fort.

L’homme au pistolet d’Or aurait pu être un grand Bond. Ce n’est pas pour autant un Bond mineur, à la rigueur un Bond de Transition entre l’horrible Vivre et laisser Mourir et l’excellent espion qui m’aimait. On appréciera d’autant plus qu’Hamilton passe le relais la fois suivante, car sincèrement, vous imaginez, vous, le sheriff Pepper sauvant le monde en détruisant les trois sous marins de Stromberg ?

A suivre : Moonraker.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : La jaquette annonce , je cite, « Une restauration digitale image par image ». Il est vrai que la définition de ces images est vraiment de toute beauté. Les couleurs, les contrastes, tout a été remanié pour offrir un agréable confort de vision encore jamais atteint pour ce Man with the golden gun, bien que la copie d’origine fut déjà de bonne qualité. En bref, c’est la constatation tranquille : une foultitude de détails jusqu’à alors ignorés dans les arrières plans apparaît comme par magie. Pas trace du moindre artefact, pas un cheveu, pas une tâche : on se surprend à redécouvrir d’un œil neuf cette excellente mission…Même les éclairages stroboscopiques sur le bateau ont été effacés!

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 1/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et dts en français,anglais - Sous-titres : anglais, français et arabe.

Avis : Un travail correct de restauration du son, même s’il reste une impression constante de mono amélioré. La partition musicale, partie intégrante de cette mission est assez réussie. Mieux que Vivre et laisser mourir mais moins bon que Bons Baisers de Russie.


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Le soin apporté aux menus de transition et de présentation a lui aussi été mûrement réfléchi. Terminé le lancement de la précédente édition, qui était inutile et bonjour de prime abord à une bande annonce générale de la saga présentant une collection « à l’image et au son inégalé en dvd ». On passe ensuite à de superbes menus animés, où sont présentes les silhouettes féminines caractéristiques et les gun et barrels logos. Le menu principal, sur fond de scènes clefs du film, propose un accès simplifié (avec des transitions elles aussi animées et différentes de surcroît avec le background musical de l’épisode) aux chapitres, bonus (commentaires) et réglages langues / sous titres (qui restent sélectionnables à la volée durant la lecture). Un travail de cohérence exemplaire.


Les bonus :

Les bonus sont principalement présents sur le second disque (exceptés bien sûr les commentaires audio). L’interactivité est assez pauvre. De nombreux modules sont discutables quand à leur utilité et font plutôt office de remplissage, nonobstant de plus ceux déjà inclus dans l’ancienne édition .Ils présentent :

  • (DVD 1-) Un commentaires audio du réalisateur (Guy Hamilton) , de l’équipe du film et de Roger Moore .
  • (DVD 2) Le Russel Harry Show / les filles au combat : module d’époquie parlant de lui-même. On zappera rapidement .
  • (DVD 2) Les lieux de tournage de l’homme au pistolet d’or.
  • (DVD 2 ) Film sur les cascades de l’américain Thrill Show : interessant car décortiquant la fameuse scène de la voiture.
  • (DVD 2 ) Guy Hamilton, le réalisatuer parle (et on s’en fout) / La route qui mène à Bond
  • (DVD 2 ) Les cascades dans les films Bond – LE MODULE de ces bonus qui vaut le détour. Toute la filmo de Bond est reprise jusqu’à Goldeneye pour nous donner les secrets des plus célèbres cascades de 007 . Seul regret, la redondance avec les petits modules de chaque édition.
  • (DVD 2 ) Les coulisses de l’Homme au Pistolet d’or : making-of agréable bien que trop souvent bâti sur le principe d’entretiens déstructurés et recollés entre eux.
  • Un livret collector de 8 pages qui fait un peu redondance avec les modules précités mais c’est toujours bon à prendre !
  • (DVD 2 ) On passera encore une fois sur le guide interactif : toujours aussi présent et inutile.
  • (DVD 2 ) Bandes annonces, archives cinéma, Bond à la télévision et archives photos : le classique d’une telle édition.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Issu de la fameuse mallette carton de Cdiscount que l’on retrouve maintenant chez Mediadis pour deux fois plus cher (219€ !), on se retrouve ici avec un boitier amaray classique double support avec au recto, une image emblématique du Bond de l’épisode (ici Moore, toujours avec le fameux Walter) et en arrière plan une scène culte du dit opus (Scaramanga devant l’explosion de son île.) Le titre est rejeté en haut de jaquette sur fond de scènes clefs, le processus est identique avec le logo de la collection, en bas de page.
    Le dos est beaucoup plus travaillé que l’ancienne collection et propose sur fond noir uni (ou presque puisqu’on devine le barrel logo) le logo MGM, le titre de la collection, le titre en lettre couleur feu, une photo de Bond reprenant celle du recto et le n° de la mission. Adieu donc au logo 007 découpé sur 20 dos de films, ce qui permet de ranger sa collec comme on le sent sans dénaturer sa dvdthèque. Pour ceux qui possède la valise, cela ne fait guère de différence.
    Le verso propose le résumé, un peu d’auto congratulation, 3 photos classiques issues du film, et l’ensemble des bonus sur deux colonnes. Les mentions légales et autres spécificités techniques sont rejetées dans la partie basse et offrent un ensemble simple et accessible.



    La sérigraphie

    Le dvd de ce 007 est sobre et exemplaire. Rond central imprimé, mentions légales reportées dans la partie basse pour ne pas gêner la lisibilité générale, portrait noir et blanc de Bond selon l’acteur du moment. On appréciera la mise en valeur du titre dans des tons jaunes orangés et surtout le background caractéristique de la série avec l’intérieur du canon du pistolet du célèbre agent.
    Le dvd des bonus reprend la même charte avec la james bond girl du métrage.
    Excellent.
    Dommage que le logo anti copie soit toutefois aussi voyant.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (13.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 17/10/2008 à 18:23 par Ivenpast : Lol ! pour la réponse détaillée, dixit la page des loupes sur le blog !
    - le 17/10/2008 à 14:41 par ninnin4 : Bon ivenpast, à quand la suite des loupes bondesques bordel!!
    - le 23/05/2008 à 11:36 par Ivenpast : Moonraker.... Tu m'étonnes! un bon(d) souvenir de jeunesse et un ennui mortel à l'âge adulte!
    ...voir tous les commentaires...

    si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous


    Achat du DVD :

    Retour à la fiche de l'éditeur de ce DVD

    Aller plus loin

    Nous contacter
    Signaler un bug
    Partenariat | Affiliation
    Souscrire aux fils RSS
    Facebook-Rejoignez nous

    DVDpasCher.net Tous droits réservés © 1998-2013