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DVD A LA LOUPE


AU SERVICE SECRET DE SA MAJESTé - ULTIMATE EDITION / 2 DVD

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Au service secret de sa majesté - Ultimate edition / 2 DVD DVD sorti le 08/11/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

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Nombre de visites :
835


   

Le Film : 10/10

Résumé : Conduisant le long d'une plage retirée du Portugal, James Bond rencontre une belle et mystérieuse jeune femme, qu'il empêche de se suicider. Avant même qu'il n'ait le temps de connaître son nom et les raisons de son geste, il est attaqué par des hommes armés. Bond les défait au cours d'une violente bagarre, durant laquelle la jeune femme s'enfuit. Le soir suivant, Bond la rencontre à nouveau dans un casino et leur conversation se transforme en nuit d'amour. Le lendemain matin il constate la disparition de la jeune femme...

Avis :  Au service secret de sa Majesté est un Bond exceptionnel à plus d’un titre. Bond de transition, de retour aux sources, de redéfinition du personnage et de la licence, on ne saurait ici faire le tour des avantages indéniables de cette adaptation.
Sean Connery a donc décidé de prendre son envol (avant deux retours plus ou moins réussis avec Les diamants sont éternels et le non officiel Jamais plus Jamais) laissant de fait le poste de 007 vacant. Lazemby prend donc la relève et impose son style, inspiré bien évidemment de Connery (comment pouvait il faire autrement) mais aussi d’une arrogance nonchalante qui sied délicieusement au personnage. L’introduction de Connery dans Dr No était emprunte de classe et de fatalisme (votre nom ? Bond. James Bond. Cigarette au bec et un œil à la fois sur le tapis de jeu et sur l’environnement proche), celle de Lazemby est tout aussi marquante. Un plan sur la voiture de Bond, un plan tout en clair obscur sur un étui à cigarette et un menton volontaire et une caméra suivant le moindre de ses mouvements jusqu’au sauvetage de Diana Rigg (magistrale, nous y reviendrons) sur la plage. Les présentations sont faites, le ton est donné et sans répit s’enchaîne une série d’actions brillamment mises en valeur sur fond maritime. Le nouveau Bond est nerveux, très nerveux et redoutablement efficace. Moins de joutes verbales post victoires (dommage) et plus de mordant et de réactivité, nonobstant la fameuse phrase réintégrée quand Rigg s’enfuit au volant de sa voiture : ce n’est jamais arrivé à l’autre type !
Cette phrase clin d’œil au spectateur et à priori anodine a d’ailleurs été source de nombreuses controverses permettant d’expliquer l’aspect toujours bondissant de Bond face au staff vieillissant du Mi-6 (Money Penny, Q et M). L’une d’entre elle proposait que le nom de James Bond soit tout simplement un code, comme le sigle 007, et qu’il échouait au nouveau tenant du titre. Cette thèse intéressante (et crédibilisée par le fait que Blofeld ne reconnaisse pas Bond au premier abord) est bien évidemment balayée par la suite des aventures l’espion via de multiples références à son mariage (le « avez-vous déjà été marié, M Bond » de Sophie Marceau entre autre).
Le générique s'en suit donc et pour la première fois s'ouvre sur la suite logique de l'action de 007. Astucieux générique, soit dit en passant, qui,voulant rassurer le spectateur potentiel effectue un intelligent rappel des missions précédentes se déroulant … dans un sablier. Le temps passe, certes mais 007 est toujours là. On notera également une chanson attitrée mémorable et dont l’air marque autant les esprits que celui de Golfinger (The man with the goooooooolden guuuuuuuuuun , tatata !)

Ce Bond est une pépite en soi, parsemée de moments clefs et mémorables. En un seul épisode, Bond pose sa démission, affronte son pire ennemi (Blofeld étant le seul bad guy récurrent de la franchise), effectue sa demande en mariage et se retrouve veuf , le tout en réussissant à sauver le monde la première attaque bio-terroriste de l'histoire du cinéma.
Les nombreuses scènes de course poursuite, qu’elles soient sur skis ou en voiture sont également remarquables (bien que parfois un peu fouillis, force est de le reconnaître) et se terminent toujours pour mieux repartir sur l’action après un interlude qui se révèle dramatique (Diana Rigg retirée de l’avalanche par les sbires de Blofeld) ou romantique et reposant (Bond et Tracy dans la remise et la demande en mariage, moment unique témoignant de l’amour véritable et pas seulement lycéen de Bond pour cette femme hors du commun, en écho avec le refus de la dot à la fin du film et l’anéantissement de Lazemby lors de la mort de son équivalent, dans la voiture).
Diana Rigg, justement, représente elle aussi un virage à 180° (transition facile, désolé) en incarnant pour la première fois à l’écran (pour la saga 007) une femme qui ne peut prétendre au statut de James Bond Girl (JBG). C’est totalement impossible. En effet, la JBG de base est jolie, tombe dans les bras de Bond et sert à faire avancer l’intrigue. Parfois, elle est au cœur même de machinations qui conduiront notre sémillant héros dans des situations à l’apparence inextricables. Diana Rigg répond bien sûr à ces critères, cahier des charges oblige car si elle est magnifique, si elle couche avec Bond, si elle permet au film de démarrer et de se débarrasser du « traumatisme-Connery-l’est-parti » et si elle est ùmalgré elle l’enjeu d’un million de livres, elle dépasse sa condition première et s’élève au dessus de la smala venue se faire soigner d’allergies aussi exotiques que celle du poulet. Tracy est la fille d’un ponte de la criminalité organisée, ce qui lui confère des origines antagonistes avec le travail de Bond. Mais en plus, et c’est là que réside sa force, elle est entièrement autonome et vit sa vie comme elle l’entend. Enfin, elle est remarquablement intelligente (l’échange de propos avec Blofeld) , douée d’une grande force morale et toujours prompte à mettre sa vie en jeu pour et au côté de celui qu’elle aime (pas comme une péronelle, s’entend, les sentiments liants Bond à Tracy sont complémentaires et plus profonds, magnifiés par la relation amicale évidente existant entre les deux acteurs). On notera qu’elle est aussi polyvalente, gardant son sang froid que ce soit sur des skis , en fuyant des hommes armés et une avalanche ou au volant (une femme au volant et sauvant la vie de Bond en 1969 et le tout dans une course de stock car ! Imaginez un peu !). Enfin, Diana Rigg réussit l’exploit (unique) de passer la corde au cou de Bond mais pour un bonheur malheureusement éphémère.
Ce passage nous donnera les quelques minutes les plus dures à voir et à supporter de toute la saga cinématographique de Bond. Ces quelques images possèdent une telle puissance d’émotion et provoque une empathie si forte pour le perso de Bond, notamment quand celui-ci l’embrasse et lui prend la main que le spectateur qui avait relâché sa vigilance au moment du mariage, suite à l’excellent affrontement entre Blofeld et Lazemby en Bobsleigh reste sonné et en larmes à l’annonce du générique final, avec ce plan lourd de sens sur le pare brisé troué d’une balle. Un moment fort de cinéma qui clôturera cette loupe.

A suivre, les diamants sont éternels. Ne l’ayant jamais vu, ce sera une loupe à chaud.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : La jaquette annonce, je cite, « Une restauration digitale image par image ». Il est vrai que la définition de ces images est vraiment bluffante. Les couleurs, les contrastes, tout a été remanié pour offrir un confort de vision encore jamais atteint pour cet « Au service secret de sa majesté ». Les éclairages sur les plans enneigés, les panoramas de la Suisse, les riches couleurs du Portugal et l’explosion de fleurs et de couleurs (je crois de mémoire ne jamais en avoir vu autant dans un film de genre comme les James Bond) du mariage sont ahurissants de précisions et de netteté. En bref, c’est la constatation tranquille : une foultitude de détails jusqu’à alors ignorés dans les arrières plans apparaît comme par magie. Pas trace du moindre artefact, pas un cheveu, pas une tâche. Bien que multi diffusée à la télévision (c’est le Bond qui est passé le plus de fois sur les écrans français) on se surprend à redécouvrir d’un œil neuf cette excellente mission. L’action est fluide, les décors sont enchanteurs. Du très grand spectacle !

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et dts en français,anglais - Sous-titres : anglais, français et arabe.

Avis : Tout comme pour l’image, découvrir un Bond aussi peu aîmé dans de telles conditions relève du miracle (bien que la précédente édition sortait déjà du lot) , d’autant plus que , 5.1 comme dts, tout a été entrepris pour privilégier le confort d’écoute sans recourir au spectaculaire à tout prix. En résulte une clarté des dialogues encore inconnue, une musique nettoyée de tous les souffles vidéos présents sur l’ancienne édition et une ambiance sonore enveloppante sans jamais être étouffante. Pas de problème visible (si je puis dire) de raccord et pour une fois, la piste thx n’aurait rien apporté de plus pour le final.


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Le soin apporté aux menus de transition et de présentation a lui aussi été mûrement réfléchi. Terminé le lancement de la précédente édition, qui était inutile et bonjour de prime abord à une bande annonce générale de la saga présentant une collection « à l’image et au son inégalé en dvd ». On passe ensuite à de superbes menus animés, où sont présentes les silhouettes féminines caractéristiques et les gun et barrels logos. Le menu principal, sur fond de scènes clefs du film, propose un accès simplifié (avec des transitions elles aussi animées et différentes de surcroît avec le background musical de l’épisode) aux chapitres, bonus (commentaires) et réglages langues / sous titres (qui restent sélectionnables à la volée durant la lecture). Un travail de cohérence exemplaire.


Les bonus :

Les bonus sont principalement présents sur le second disque (exceptés bien sûr les commentaires audio). L’interactivité est extrêmement riche , bien que certains modules soient discutables quand à leur utilité pour bien comprendre les enjeux de cette saga, nonobstant de plus ceux déjà présents sur l’ancienne édition (j’ai évité le copié collé et repris toute cette section cette fois ci)Ils présentent :

  • (DVD 1-) Un commentaire audio du réalisateur (Peter hunt, enfin au manettes après avoir monté de nombreuses fois les aventures de Bond) et de l’équipe du film : on découvre enfin toutes ces infos qui faisaient cruellement défaut sur l’ancienne édition faute de sous titrage. Un peu redondant avec l’excellent making of mais passionnant malgré tout.
  • (DVD 2) La distribution / Georges Lazemby raconte Georges Lazemby : deux modules d’époque revenant sur le choix du nouveau 007. Le regard du futur papa de Jarod (The Pretender / Le Caméléon) est juste et sans équivoque sur le jeune loup fou qu’il était lors de ses 28 ans. Ce bonus est touchant.
  • (DVD 2) Conférence de presse au Portugal : module agréable permettant de voir l’un des paravents du cinéma. Il s’agit en fait de la répétition de la scène de mariage, avec la presse comme invitée… alors que celle-ci pensait être présente sur le tournage réel. Agréable, d’autant que cela nous permet d’entapercevoir d’autres images d’époque.
  • (DVD 2 ) Sur la glace / le mouvement suisse : je m’abstiendrais de tout commentaire quand à la vacuité de ces deux modules
  • (DVD 2 ) Les coulisses du film : un énorme morceau, LE bonus de cette édition . Complet, passionnant et extrêmement riche en anecdotes, des colères (souvent inventées) de Lazemby à l’installation du pic de l’Aigle .
  • (DVD 2 ) Le labo de Q : un hommage au personnage de Desmond Llewelyn permettant de revoir les meilleurs Q-moments de la saga et de commencer à goûter à l’humour de Roger Moore. Le fait que ce module prenne place sur le dvd du seul film sans gadget et finalement justifié car que serait une édition de Bond sans ces précieux petits objets ? .
  • (DVD 2 ) Au dessus de tout.
  • Un livret collector de 8 pages qui fait un peu redondance avec les modules précités mais c’est toujours bon à prendre !
  • (DVD 2 ) On passera encore une fois sur le guide interactif : toujours aussi présent et inutile.
  • (DVD 2 ) Bandes annonces, archives cinéma, Bond à la télévision et archives photos : le classique d’une telle édition.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Issu de la fameuse mallette carton de Cdiscount, on se retrouve ici avec un boitier amaray classique double support avec au recto, une image emblématique du Bond de l’épisode (ici Lazemby en action avec une photo que l’on retrouve sur TOUTES les éditions passées et présente de cet opus, en combinaison avec son Walter ) et en arrière plan une scène culte du dit opus (Ici les Alpes Suisses avec hélicoptère et deux sbires de Blofeld pour faire écho à la fameuse poursuite)). Le titre est rejeté en haut de jaquette sur fond de scènes clefs, le processus est identique avec le logo de la collection, en bas de page.
    Le dos est beaucoup plus travaillé que l’ancienne collection et propose sur fond noir uni (ou presque puisqu’on devine le barrel logo) le logo MGM, le titre de la collection, le titre en lettre couleur feu, une photo de Bond reprenant celle du recto et le n° de la mission. Adieu donc au logo 007 découpé sur 20 dos de films, ce qui permet de ranger sa collec comme on le sent sans dénaturer sa dvdthèque. Pour ceux qui possède la valise, cela ne fait guère de différence.
    Le verso propose le résumé, un peu d’auto congratulation, 3 photos classiques issues du film, et l’ensemble des bonus sur deux colonnes. Les mentions légales et autres spécificités techniques sont rejetées dans la partie basse et offrent un ensemble simple et accessible.



    La sérigraphie

    Le dvd de ce 007 est sobre et exemplaire. Rond central imprimé, mentions légales reportées dans la partie basse pour ne pas gêner la lisibilité générale, portrait noir et blanc de Bond selon l’acteur du moment. On appréciera la mise en valeur du titre dans des tons jaunes orangés et surtout le background caractéristique de la série avec l’intérieur du canon du pistolet du célèbre agent.
    Le dvd des bonus reprend la même charte avec la james bond girl du métrage.
    Excellent.
    Dommage que le logo anti copie soit toutefois aussi voyant.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (20/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 30/09/2008 à 16:16 par ninnin4 : Globalement, même si ce n'est pas la meilleure interprétation ni la meilleure histoire, c'est peut être le plus réussi techniquement avec Casino royale. Quelle utilisation des effets spéciaux et du montage. Quelle avance sur son temps : la scène d'avalanche est par exemple bien plus crédible que celle des rivières pourpres
    - le 30/09/2008 à 14:15 par Ivenpast : oui, et à elle toute seule, elle vaut largement les diamants par son efficacité et son respect du spectateur.
    - le 30/09/2008 à 13:30 par ninnin4 : La sène de la plage est je trouve, remarquablement montée, très dynamique!!
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