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DVD A LA LOUPE


ON NE VIT QUE DEUX FOIS - ULTIMATE EDITION / 2 DVD

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On ne vit que deux fois - Ultimate edition / 2 DVD DVD sorti le 08/11/2006


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : MGM
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

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Acteurs: Sean Connery

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Nombre de visites :
1679


   

Le Film : 7.5/10

Résumé :  Le gouvernement d'un pays asiatique veut provoquer un conflit armé entre les Etats-Unis et l'URSS. Afin de rester dans l'anonymat, il a confié cette mission au SPECTRE. Encore une occasion pour le célèbre James Bond de montrer toutes ses possibilités dans bien des domaines...

Avis :  Après le (trop) tranquille Thunderball, James Bond délaisse les intrigues mono-politiques saupoudrées de travail de taupe (propres également à Dr No,Goldfinger et Bons Baisers de Russie) pour entrer de plein pied dans les années 70 dans un contexte de guerre froide clairement exacerbé (avec pour arbitre l'Angleterre tout de même, dixit la scène de confrontation entre les politiques russes et ricains) avec une séquence d'introduction emprunte (situation heureuse ou malheureuse) de science fiction. De fait, le film débute par la digestion d'une capsule spatiale américaine par un vaisseau inconnu mais rapidement apparenté au Spectre. On passera sur la mauvaise qualité des incrustations de l'époque qui ressortent encore plus ici après la restauration de Lowry Digital et le manque de dynamisme de l'ensemble pour saluer un véritable effort scénaristique et spectaculaire. Star Wars n'en est alors qu'au stade embryonnaire et ce n'est pas la série Star Trek qui débute à l'époque seulement qui aurait pu avoir une quelconque influence. Les amoureux de la licence penseront bien sûr dans ce sens à Moonraker. S'en suit alors une scène de présentation extraordinaire nous offrant la mort de Bond, et ce, juste avant le générique habituel. Contrairement à Bons Baisers de Russie, il s'agit là en plus du vrai 007 et non pas d'un simulacre d'exécution. Pari risqué mais osé de la part de l'équipe de production, surtout dans le cadre du départ annoncé de Sean Connery qui ne voulait plus tourner de Bond.

L'autre gros point de cet opus réside dans le déplacement de l'action au Japon, ce qui permet d'avoir de nouveaux décors mais aussi une extension du contexte géopolitique national de cette époque. Le personnage de Bond se voit également beaucoup plus développée avec une aisance à peine surprenante dans la langue de Naruto (ok, ok, le raccourci est vertigineux, voire même peu approprié mais rien d'autre ne me vient à l'esprit). Le Japon reste une excellente idée pour l’unité de lieu de la quasi-totalité du film. De plus, celui-ci est tourné de manière à opérer une lente régression (ou évolution, c’est selon) dans l’univers très moderne habituellement propre à 007.

Les scènes clefs se déroulent tout d’abord dans une atmosphère quasi industrialisée avec de grands ensembles industrialo-commerciaux et de belles voitures modernes établissant furieusement le parallèle avec l’ex Austin Martin : coupé sport nerveux et deux place. On se laisse ensuite emporter vers le port pour enfin connaître les joies de la vie du pêcheur traditionnel.

Une évolution dans le déroulement de l’histoire tout à fait justifiable, nonobstant le site opposé et extrêmement complexe du spectre. Depuis Dr No, chaque QG représente un petit plaisir en soi. Dans le 1er opus, il est difficile d’oublier la grande salle au dôme circulaire ou les quartiers souterrains / sous marins de toute beauté. Bons Baisers de Russie permet au Spectre de dévoiler son organisation redoutablement efficace, véritable métempsycose maléfique du MI-6. Goldfinger aura également relevé le défi avec le briefing basé sur la maquette de Fort Knox. Enfin, Thunderball et son Disco Volente se maintenait dans la moyenne (comment Young a-t-il pu ainsi négliger un tel ressort scénaristique et aussi spectaculaire ? Quand on repense au final et à la séparation inattendue des coques ! Quelle regrettable erreur…)

On ne vit que deux fois enterre définitivement ses prédécesseurs avec son QG (aussi cher à lui tout seul que la totalité de la prod de Dr No !) installé au cœur d’un volcan, parfaite représentation picturale du Spectre : calme et discret à l’extérieur mais toujours en mouvement et représentant en permanence une menace potentielle.
L’ouverture via le lac artificiel, bien que devenue un véritable cliché aujourd’hui (quel plus belle reconnaissance ?) est une idée extrêmement novatrice pour l’époque. C’est là qu’on se rend bien compte que les 60/70 et même 80’s dans une moindre mesure sont les années reines de l’espionnage (et des films en découlant). Un tel subterfuge serait aujourd’hui décelé en quelques minutes. D’ailleurs la complexité des derniers Bond est une conséquence directe de cette ère informatique qui est la nôtre.
Néanmoins, les systèmes d’ouverture / fermeture servent parfaitement l’action, rendant l’endroit maudit pour les autochtones (hommage à Dr No ?) et source de très bonnes scènes pour les spectateurs (dixit l’attaque finale des Ninjas). Les gadgets dans ce Bond sont peu nombreux mais mémorables. Au Jet Pack poudre aux yeux et vraiment peu pratique de Thunderball (qui reste un bon film, mais un peu lent, à mes yeux) succède ici la « petite Nelly » , joyau d’inventivité et à l’origine d’une des plus belles scènes d’action aérienne de la licence. On appréciera également le bureau à rayons X, le pont suspendu au dessus du bassin des piranhas ou encore le camp d’entraînement Ninja alliant modernité et tradition avec une fois encore, une organisation parallèle au Mi 6.
Drôle de vaudeville que ces trois structures effectuent autour de 007 : ce dernier appartient au Mi-6 , est prêté au Japon tandis que le Spectre lui court après…. Ce qui n’empêche pas Connery de oucher avec leurs représentantes féminines, quelque soit leur appartenance ! N’oubliant pas , bien sûr le Tigre, acteur fondamental de l’action de cet épisode. Pour le fun, on relevèra que lorsque Bond se fait Whooper, son arrivée semble aussi douloureuse que pour trois espionnes bien connues de la jeunesse d’aujourd’hui…. Autre élément que l’on retrouvera toujours avec bonheur dans la franchise (et déjà amorcé avec le « Oh ! Non pas lui ! » de Thunderball) le passage éclair de Q qui à lui seul allège une atmosphère assez tendue.

Les Bond girls de cet opus sont aussi une première. De Monney Penny à Domino, toutes les filles principales de la saga répondaient au modèle WASP. Là, elles sont japonaises et très efficaces et espionnes de surcroît. La seule qui commet d’ailleurs une erreur fatale reste de type occidentale, comme pour signifier que cette région du monde n’est pas forcément parfaite…. Même si elle a produit Bond, archétype du mâle invincible. Fort de cette implication heureuse, les adjuvants de Bond changent quelque peu aussi, orientation géopolitique oblige. Terminé la CIA et Félix, oubliés les transfuges de l’Est et bonjour aux ninjas , parangon de ce que devrait être lez bon espion : athlétique, polyvalent, froid et discipliné. Bond en subira l’entraînement , ce qui pourra être une facette supplémentaire à son personnage (en oubliant cette affreuse perruque et son maquillage).

Enfin, ce film reste dans les annales comme première révélation de l’interprète de Blofeld (qui aura connu quelques problèmes de casting, dixit les bonus) via Donald Pleasence alors auréolé du succès de la Grande évasion et de La plus grande histoire jamais contée. L’attente a été longue, la quasi-totalité du film se déroulant sans lui physiquement et sa présence à l’écran étant finalement assez courte compte tenu de son influence dans les films précédents. Passé l’incohérence du physique par rapport aux romans originaux, on reste heureux de la prestation de Pleasence , tout à fait dans le ton, et encore loin du rôle du Dr soignant un certain Mike Myers dans une autre licence fameuse à venir.

La froideur et l’inhumanité sont parfaitement assumées puisqu’il n’hésite pas à tout sacrifier pour s’échapper vivant, reniant de fait tous les préceptes fondamentaux du Spectre qu’il a lui-même fondé : en cas d’échec, la sentence est sans appel. Blofeld, pourtant, faute de ne pas avoir éliminé Bond alors que l’occasion directe s’était présentée à plusieurs reprises, n’aurait pas dû en réchapper.
Au final donc, un bon cru alternant entre une bonne scène d’introduction (le fait que Bond en sorte indemne n’est quand même jamais clairement expliqué. Le principe de la mise en scène ne justifie pas tout et la publication de la photo de Bond dans tous les journaux alors qu’il n’est qu’un capitaine de frégate, n’est pas cohérente) et de bonnes scènes d’action, le tout basé sur un scénario intelligent. Gilbert trouve sa place de réalisateur (Vivre et laisser mourir et Moonraker sont également de lui) et s’amuse à grands renforts de plans larges, plongées et autres gros plans avec un Connery au sommet de sa maturité d’acteur de 007 (entre deux âges, alternant avec bonheur l’efficacité cynique et le machisme séducteur). Quelques temps morts restent à souligner lors des scènes dans l’espace qui ont tendance à être identiques. Toutefois, on passe un bon moment et le semi échec (pour moi) de Thunderball (qui sans ses prédécesseurs n’aurait pas eu l’aura et le succès qu’on lui connaît) est largement rattrapé.
Grand moment à venir : le mésestimé et pourtant si bon Au service secret de sa majesté…


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 2.35:1

Avis : La jaquette annonce , je cite, « Une restauration digitale image par image ». Il est vrai que la définition de ces images est vraiment bluffante. Les couleurs, les contrastes, tout a été remanié pour offrir un confort de vision encore jamais atteint pour cet « On ne vit que deux fois ». Les éclairages de l’intérieur du volcan sont vraiment extraordinaires. La note ne sera pas maximale toutefois suite à l’incrustation trop visible lors des scènes spatiales et pendant le whoopage de Bond vers Tigre. A part cela, c’est la constatation tranquille : une foultitude de détails jusqu’à alors ignorés dans les arrières plans apparaît comme par magie. Pas trace du moindre artefact, pas un cheveu, pas une tâche (les nombreuses diffusions tv semblent se baser sur l’utilisation d’une vieille vhs en comparaison !). L’action est fluide, les décors sont enchanteurs. Du très grand spectacle !

[ Voir le Top Image pour ce DVD ]


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et DTS 5.1 en français,anglais - Sous-titres : anglais, français et arabe.

Avis : Tout comme pour l’image, découvrir un Bond de plus de 40 ans d’âge dans de telles conditions relève du miracle, d’autant plus que , dolby comme dts, tout a été entrepris pour privilégier le confort d’écoute sans recourir au spectaculaire à tout prix. En résulte une clarté des dialogues encore inconnue, une musique nettoyée de tous les souffles vidéos présents sur l’ancienne édition et une ambiance sonore enveloppante sans jamais être étouffante. Les problèmes de raccords lors des scènes d’action, propres à la précédente édition ont aussi été revus. Le plaisir d’écoute avec un casque est également présent. Rien ne vous sera épargné, du moindre souffle au pas le plus anodin. Magnifique. On regrettera la présence d’un traitement THX (mais là, c’est pour chipoter….)


L'Interactivité : 3/3

L'ergonomie des menus :
Le soin apporté aux menus de transition et de présentation a lui aussi été mûrement réfléchi. Terminé le lancement de la précédente édition, qui était inutile et bonjour de prime abord à une bande annonce générale de la saga présentant une collection « à l’image et au son inégalé en dvd ». On passe ensuite à de superbes menus animés, où sont présentes les silhouettes féminines caractéristiques et les gun et barrels logos. Le menu principal, sur fond de scènes clefs du film, propose un accès simplifié (avec des transitions elles aussi animées et différentes de surcroît avec le background musical de l’épisode) aux chapitres, bonus (commentaires) et réglages langues / sous titres (qui restent sélectionnables à la volée durant la lecture). Un travail de cohérence exemplaire.


Les bonus :

Les bonus sont principalement présents sur le second disque (exceptés bien sûr les commentaires audio). L’interactivité est extrêmement riche , bien que certains modules soient discutables quand à leur utilité pour bien comprendre les enjeux de cette saga, nonobstant de plus ceux déjà présents sur l’ancienne édition (j’ai évité le copié collé et repris toute cette section cette fois ci)Ils présentent :

  • (DVD 1-) Un commentaire audio du réalisateur (Lewis Gilbert) et de l’équipe du film : intéressant mais la passion et l’élégance de Young ne sont plus là. Autre réalisateur, autre style. Les infos restent de première main et on en apprend tout de même beaucoup. Le sous titrage est de bonne facture.
  • (DVD 2) Les décors de Ken Adam : excellent module démontrant les difficultés pour coller à l’œuvre originale (un château au bord d’un plan d’eau) et l’idée géniale du volcan.
  • (DVD 2) Le monde de Wicker :émission d’époque sympathique sur les coulisses du tournage. Interessant pour comprendre la perception d’un Blockbuster
  • (DVD 2 ) Bienvenue au Japon Mr Bond : documentaire revenant sur les péripéties pour tourner un Bond au pays du soleil levant. Toujours bon à prendre mais guère passionnant puisque tout ou presque est repris dans le making-of
  • (DVD 2 ) Les coulisses du film : un énorme morceau, LE bonus de cette édition . Complet, passionnant et extrêmement riche en anecdotes, du cameraman amputé à la femme de Connery jouant les doublures.
  • (DVD 2 ) Silhouettes : les génériques. Un autre module bien construit sur la conception des génériques de la licence de Connery à Brosnan. Captivant. Bel hommage .
  • (DVD 2 ) Le crash de l’avion – séquence de story boards.
  • Un livret collector de 8 pages qui fait un peu redondance avec les modules précités mais c’est toujours bon à prendre !
  • (DVD 2 ) On passera encore une fois sur le guide interactif : toujours aussi présent et inutile.
  • (DVD 2 ) Bandes annonces, archives cinéma, Bond à la télévision et archives photos : le classique d’une telle édition.

  • Les Visuels : 1/1



    La pochette / Le packaging

    Issu de la fameuse mallette carton de Cdiscount, on se retrouve ici avec un boitier amaray classique double support avec au recto, une image emblématique du Bond de l’épisode (ici Connery en costume cravate avec son Walter ) et en arrière plan une scène culte du dit opus (Ici une photo de Blofeld sur fond de navettes psatiale et de volcan / QG). Le titre est rejeté en haut de jaquette sur fond de scènes clefs, le processus est identique avec le logo de la collection, en bas de page.
    Le dos est beaucoup plus travaillé que l’ancienne collection et propose sur fond noir uni (ou presque puisqu’on devine le barrel logo) le logo MGM, le titre de la collection, le titre en lettre couleur feu, une photo de Bond reprenant celle du recto et le n° de la mission. Adieu donc au logo 007 découpé sur 20 dos de films, ce qui permet de ranger sa collec comme on le sent sans dénaturer sa dvdthèque. Pour ceux qui possède la valise, cela ne fait guère de différence.
    Le verso propose le résumé, un peu d’auto congratulation, 3 photos classiques issues du film, et l’ensemble des bonus sur deux colonnes. Les mentions légales et autres spécificités techniques sont rejetées dans la partie basse et offrent un ensemble simple et accessible.



    La sérigraphie

    Le dvd de ce 007 est sobre et exemplaire. Rond central imprimé, mentions légales reportées dans la partie basse pour ne pas gêner la lisibilité générale, portrait noir et blanc de Bond selon l’acteur du moment. On appréciera la mise en valeur du titre dans des tons jaunes orangés et surtout le background caractéristique de la série avec l’intérieur du canon du pistolet du célèbre agent.
    Le dvd des bonus reprend la même charte avec la james bond girl du métrage.
    Excellent.
    Dommage que le logo anti copie soit toutefois aussi voyant.

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (16.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 04/04/2008 à 13:42 par Ivenpast : Salut J. Burns! Merci pour le correctif! Vivre et laisser mourir a bien évidemment été réalisé par Hamilton (honte suprême .... je me donnerais deux coups de Mjolnir pour la peine!) . La dispersion dans les critiques est un peu normale vu que je les rédige souvent en plusieurs fois! Merci en tout cas pour tout ces compliments , je vais me faire un plaisir de continuer sur cette voie ! Au service .... est presque terminé et ce sera le premier 20/20 de la saga. A plus et merci pour votre soutien de lecteur. Un Ivenpast content :-)

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