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DVD A LA LOUPE


MORT OU VIF

Lui écrire surfeur51

Mort ou vif DVD sorti le 22/09/1998


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Editeur : Columbia / Tristar
Distributeur :
GCTHV (Gaumont/Columbia/Tristar Home Video)

Date de sortie en salle : 21 juin 1995
Nombre d'entrées : 692 000 env.

Durée du film : 1 h 45 min.
Réalisateur: Sam Raimi
Acteurs: Russell Crowe Leonardo DiCaprio Gene Hackman

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Nombre de visites :
583


   

Le Film : 7.5/10

Résumé : Comme chaque année, les plus fines gâchettes de l'Ouest américain se retrouvent à Rédemption. Herod, qui règne en tyran sur la petite ville, organise un tournoi de duels à mort, récompensé par une énorme somme d'argent. Redoutable tireur, Herod a toujours été le vainqueur. Cette fois-ci, c'est la surprise, une jeune femme, venue de nulle part, s'inscrit pour défier le tueur.

Avis : Western moderne réalisé par Sam Raimi, "Mort ou vif" est un pastiche non parodique d'un genre qui avait été un peu abandonné après les œuvres "spaghetti" de Sergio Leone. On retrouve d'ailleurs dans le scénario de Simon Moore des idées faisant directement allusion à "Il était une fois dans l'Ouest", avec un parallèle non déguisé entre les personnages joués par Sharon Stone et Charles Bronson d'une part, et Gene Hackman et Henri Fonda d'autre part. L'originalité vient d'un rôle principal féminin pour ce qui concerne les as de la gâchette, le film bénéficiant en outre d'un casting de luxe, avec des comédiens déjà stars à l'époque, et d'autres qui allaient le devenir.

Seize des plus fins tireurs de l'Ouest se retrouvent au fin fond de l'Arizona, dans le petit village de Rédemption où le notable local, le redoutable John Herod, organise son tournoi annuel. Herod (Gene Hackman) compte bien gagner comme chaque année, ses principaux compétiteurs étant cette fois-ci son propre fils, le Kid (Leonardo DiCaprio, dans un de ses premiers rôles), Cort (Russell Crowe), un pasteur ancien homme de main d'Herod, qui refuse désormais la violence mais qui a été enrôlé de force, un champion danois (Lance Henriksen), et une mystérieuse jeune femme qui n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux, Ellen (Sharon Stone, également coproductrice du film). Le tournoi se déroule par élimination directe après un premier tirage au sort… Herod cherche à affirmer son autorité, le Kid à surpasser son père, Cort à sauver sa peau, et les autres s'intéressent surtout à la prime, Ellen semblant, elle, rechercher une vengeance dont on apprendra petit à petit la raison après plusieurs flash-back montrant un drame survenu durant son enfance…

Le scénario est très linéaire, et le dénouement ne surprendra personne, même si le scénariste s'est fendu d'un rebondissement aux trois-quarts du film pour ménager le suspense. Les duels sont filmés de façon assez accrocheuse, avec des effets de caméra, des angles audacieux, des gros plans et des ralentis, et quelques effets spéciaux à la limite de la parodie (les rayons de soleils qui passent à travers les trous créés par les balles ayant traversé les corps…). Après une exposition assez lente (à la Leone) où l'on découvre les personnages principaux, le rythme s'accélère avec la première série de duels qui ne va laisser que quatre compétiteurs en lice. Le film est émaillé de quelques scènes plus intimistes, avec Ellen défiant Herod, et passant la nuit avec le Kid et Cort, occasion de nous montrer que l'actrice n'a rien perdu des charmes qu'elle dévoilait beaucoup plus largement dans "Basic Instinct". Le final propose quelques scènes spectaculaires qui laissent une bonne impression d'ensemble, malgré son caractère très prévisible.

Les acteurs se font plaisir, même s'ils interprètent des personnages un peu stéréotypés, Gene Hackman étant, en particulier, succulent en salaud enjôleur et sûr de lui. Le personnage d'Ellen, assez peu sympathique au début du film, devient beaucoup plus attachant au fur et à mesure que l'on apprend son passé et la carapace qu'elle a du se forger pour préparer sa vengeance, Sharon Stone étant assez crédible dans le rôle le plus nuancé du film. Russell Crowe est quant à lui parfait en ancien pasteur déboussolé, qui va jouer un rôle majeur dans le dénouement. Au total, "Mort ou vif" ne laissera pas forcément des souvenirs impérissables à ceux qui le regarderont, mais c'est un film efficace et très agréable, réalisé en hommage aux grands westerns, et l'on ne s'y ennuie à aucun moment. Il est également à noter que le film est présenté ici en version intégrale, la scène "chaude" entre Ellen et Cort ayant été supprimée sur la version originale US.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : Les couleurs sont dans des tons chauds, avec une tendance légèrement orangée. Les contrastes sont bien gérés, la définition en générale très bonne, et la compression plutôt bonne, surtout si l'on considère que le transfert date des premières années du support. Très belle photographie de Dante Spinotti, toujours bien inspiré, avec entre autres de beaux jeux de lumière dans les cieux, et une utilisation artistique de la pluie.


Le Son : 2.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 et 2.0 en Français et en Anglais - Sous-titres : Français, Anglais, Arabe, Néerlandais

Avis : La bande son, dynamique et disposant de quelques effets sonores spectaculaire est de bonne qualité, mettant en exergue la superbe partition musicale d'Alan Silverstri, sorte d' hommage à d'autres westerns classiques, utilisant bien les basses. Les dialogues sont clairs, et il y a assez peu de différences techniques entre VO et VF.


L'Interactivité : 0.5/3

L'ergonomie des menus :
Les menus sont fixes et muets, au format 4/3. Bien que repris dans une nouvelle édition, ce DVD garde toujours le graphisme minimaliste qui régnait à la préhistoire du support. Le film est finement découpé en 28 chapitres, et on peut changer de langue et sous-titres à la volée.


Les bonus :

On ne peut pas dire que l'éditeur nous ait gâté…

  • Bande annonce en 4/3 Pan&Scan, VO sans sous-titres.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir. Le visuel s'inspire de l'affiche du film, inscrite dans un cadre, l'édition étant, à l'occasion d'une nouvelle sortie, incluse dans la collection "Westerns Classics", ce qui est un peu usurpé, ce film ne faisant pas vraiment partie des grands classiques du genre.



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend l'affiche figurant l'affrontement entre Ellen et Herod, un pistolet séparant leurs deux visages. L'impression est fine, comprenant le rond central, avec des textes légaux en pourtour assez discrets, et des logos placés assez judicieusement.


    Note Finale : (13.5/20)

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