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DVD A LA LOUPE


CASABLANCA

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Casablanca DVD sorti le 16/02/2000


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

Date de sortie en salle : 23 mai 1947
Nombre d'entrées : 3 574 000 env.

Durée du film : 1 h 38 min.

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Nombre de visites :
1571


   

Le Film : 10/10

Résumé : Rick et Ilsa se sont aimés puis séparés. Quelques années après, dans le chaos de la Seconde Guerre Mondiale, Ilsa débarque à Casablanca avec son époux, héros de la résistance. Rick, devenu un propriétaire de night-club cynique et détaché de tout, est le seul à pouvoir aider le couple à s'échapper. Mais il refuse… Jusqu'à ce qu'Ilsa réveille l'idéaliste qui dort en lui.

Avis : Adapté d'une pièce de théâtre jamais jouée sur scène, "Casablanca" est un drame romantique non dénué d'une intention assez manifeste de justifier l'interventionnisme américain dans la seconde guerre mondiale alors que la majorité de la population y était opposée. Tourné en plein conflit, il évite soigneusement toute image de guerre pour se concentrer sur un night-club de la capitale marocaine, endroit à partir duquel tous ceux qui fuyaient les régimes totalitaires d'Europe cherchaient à gagner les Etats-Unis et la liberté (ce point est fictionnel et n'a pas de fondement historique). Malgré une intrigue assez simple et pas la moindre scène spectaculaire, le film est devenu mythique grâce à une interprétation exceptionnelle, des dialogues intelligents non dénués d'ironie, une réalisation sans la moindre faille, et quelques scènes chargées de tellement d'émotion qu'elles en deviennent inoubliables. Tourné dans des conditions chaotiques avec une grande tension entre les acteurs et le réalisateur Michael Curtiz, et malgré un scénario qui ne s'est finalisé que peu avant la fin du tournage, ce film montre, à l'arrivée, un équilibre, une justesse de ton et une beauté graphique et sonore qui en font un des chefs d'œuvre incontournables du cinéma.

Le "Café Américain" de Casablanca est un lieu cosmopolite où se retrouvent, chaque soir de cette année 1942, officiers allemands, autorités vichyssoises et réfugiés divers qui se côtoient sur fond d'intrigues, de dénonciations et de trafic de sauf-conduits pour l'Amérique, pays synonyme de liberté. L'établissement est tenu par le cynique Rick Blaine (Humphrey Bogart), un américain plein d'amertume, de toute évidence marqué par un passé récent encore douloureux, et depuis largement porté sur l'alcool. L'arrivée d’Ilsa (Ingrid Bergman) et de son mari Victor Laszlo (Paul Henreid), un chef de la Résistance échappé d'un camp de concentration et qui cherche à fuir l'Europe, va raviver ce passé et rappeler à Rick les moments de bonheur vécus à Paris avec la jeune femme, juste avant sa disparition mystérieuse lors de l'occupation par l'armée allemande de la capitale française. On va revivre leur rencontre à travers un flash-back qui se termine sur la scène poignante où l'encre de la lettre d'adieu de la jeune femme se dilue aux yeux de Rick sous une pluie battante. De par ses rapports ambigus avec le capitaine Renault (Claude Rains), le chef de la police locale, Rick tient en main le destin du mari de la femme qu'il a follement aimée et jamais oubliée, alors que le commandant allemand Heinrich Strasser (Conrad Veidt) cherche des preuves pour arrêter Laszlo…

Rick et Ilsa sont deux personnages complexes, tiraillés entre leur attirance mutuelle et leur devoir. Il faudra attendre le dénouement pour voir quelle sera la décision finale de Rick, et l'on n'aura jamais la réponse à la question de savoir où se situait vraiment la préférence amoureuse d'Ilsa, déchirée entre un ancien amant et son mari. Ce dernier pourrait être le vrai héros du film, droit, courageux et fier, comme le montre la scène mythique et bouleversante de la Marseillaise chantée à la barbe des officiers allemands, mais l'alchimie est telle entre les deux monstres sacrés que sont Bogart et Bergman que l'on ne s'intéresse qu'à leur relation pendant toute la durée du film. Tous les rôles sont interprétés avec beaucoup de justesse, y compris les plus secondaires, ceci contribuant probablement à l'attribution de l'Oscar du meilleur film, parmi les trois reçus. La photographie toute en clairs-obscurs d'Arthur Edeson et les thèmes musicaux pleins de romantisme de Max Steiner participent également à la magie du film, tout comme la réalisation de Curtiz, d'une technique irréprochable alternant les gros plans magnifiques sur les visages si expressifs de Rick et d'Ilsa, et les plans plus larges du night-club.

"Casablanca" est devenu un classique indémodable car témoin d'une époque appartenant à l'Histoire, et ceci malgré son tournage en N&B qui le date incontestablement, mais joue tant pour son esthétique unique. Après l'avoir vu, on ne pourra oublier l'imper de Bogart, le charme lumineux de Bergman et quelques moments magiques comme les larmes rédemptrices d'Yvonne (Madeleine LeBeau) défiant les officiers allemands après avoir chanté la Marseillaise, ou l'envol du bimoteur dans la brume nocturne à la fin du film.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 4/3 N&B - Ratio : 1.33:1

Avis : L'image noir et blanc, servie par de très beaux contrastes, est relativement exempte de défauts de pellicule, ayant bénéficié d'une bonne restauration, mais pas tout à fait parfaite. La définition est assez précise avec un grain de pellicule donnant de la douceur à l'image. La compression montre quelques limites dans les arrière-plans, sans que cela nuise de trop à la très bonne impression d'ensemble. Mais c'est évidemment sur le plan artistique que ce film sort de l'ordinaire, laissant une impression visuelle très flatteuse.


Le Son : 1.5/3

Détails techniques : Dolby Digital 1.0 en Anglais, Français et Italien - Sous-titres : Français, Anglais, Arabe, Italien, Néerlandais, Espagnol…

Avis : La bande mono d'origine aurait gagné à être distribuée sur les deux enceintes latérales pour donner un peu plus d'ampleur à la musique de Steiner et aux passages chantés (le fameux air "As time goes by" joué au piano par Dooley Wilson, et la Marseillaise). Les dialogues sont clairs et bien séparés. La VO est parfaitement équilibrée, avec malgré tout un peu de distorsion lors des génériques. On regrettera sur la VF une grave lacune, la disparition du fond musical sonore durant la dernière scène entre Rick et Ilsa.


L'Interactivité : 1.5/3

L'ergonomie des menus :
Le film se lance directement à l'insertion du disque. Le menu principal, atteignable à la télécommande, est animé et sonorisé, les autres étant fixes et muets. Le film est finement découpé en 36 chapitres, mais les vignettes ne permettent d'en atteindre directement qu'un sur deux. On peut changer de langue et sous-titres à la volée.


Les bonus :

Un seul vrai bonus, mais qui permet d'avoir une idée assez précise sur la genèse du film.

  • Bande annonce en 4/3 VO, avec malheureusement beaucoup de défauts de pellicule.
  • Documentaire de 36 minutes en 4/3 VOst, introduit par Lauren Bacall et rassemblant de nombreuses interviews d'anciens acteurs et membres de l'équipe effectuées entre 1992 et 1998. A mi-chemin entre un making of et une analyse du scénario, ce documentaire très intéressant revient sur la genèse du film, en parallèle aux évènements qui se passaient réellement dans cette ville occupée, et en insistant sur les avatars de l'écriture du scénario commencé par Julius et Philip Epstein, et terminé par Howard Koch et Casey Robinson. On apprend que Ronald Reagan avait été envisagé pour le rôle de Rick et on peut mesurer tous les problémes contractuels surmontés pour constituer le casting final. Le documentaire se termine par une revue des autres films inspirés par ce chef d'œuvre, y compris un dessin animé de Bugs Bunny et Titi.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier amaray noir inséré dans un étui cartonné. Les visuels de la jaquette et de l'étui sont assez différents, l'étui appartenant à la collection "Légendes du cinéma", et la jaquette à la collection "Humphrey Bogart". Dans les deux cas le visuel représentant le couple vedette du film est identique, une peinture réaliste se démarquant assez nettement des affiches initiales.



    La sérigraphie

    La sérigraphie reprend le dessin du visuel, en sépia très sombre, presque noir. Il est fait ici aussi référence à la collection Humphrey Bogart, faisant le pendant du titre par rapport au centre. L'impression est fine, incluant le rond central, mais les logos jurent et cassent l'harmonie de l'ensemble.


    Note Finale : (15.5/20)

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