DVD A LA LOUPE

Résumé : Deux randonneurs Américains et un ami Islandais sont à Amsterdam, ils cherchent les vacances ultimes avec du sexe des drogues, et des expériences inoubliables. Quand ils rencontrent Alex dans soirée qui leurs montre des photos d'une auberge de jeunesse à Bratislava offrant les plus sexys et les plus chaudes filles de toute l'Europe. Les 3 amis prennent le train pour trouver l'auberge qui semble trop belle pour être vrai et ils rencontrent un homme d'affaires néerlandais au comportement bizarre. En arrivant à Bratislava, les 3 amis constatent que l'auberge était tout et plus encore de ce qu'ils attendaient. Ils croient avoir trouvé le paradis perdu de sexe sur Terre, mais leur rêve devient vite leurs pires cauchemars.

Avis : Un film qui obtient le Prix du Jury du film fantastique à Austin et le Prix du Meilleur film d'horreur aux Empire Award. Réalisé avec un petit budget (5m$), il rapporte 81m$ dont 48m$ aux Us, avec un public américain qui est vraiment fan du genre. Il ira jusqu'à renversé Le monde de Narnia avec un budget 50 fois plus petit.
Nous sommes face au très controversé réalisateur Eli Roth qui est d'origine Islandaise. Il utilise près de 150 litres de faux sang, et fait apparaitre tous les membres de son équipe (producteurs, comptable, costume et lui même). Le concept du film s'inspire de faits réels d'Américains qui vont en Thaïlande pour commettre ce qui est retranscrit dans le film. Une œuvre qui se place dans le 100 moments les plus effrayants du cinéma. C'est tourné en partie à Prague dans un ancien asile à l'abandon où le réalisateur choisira le pire des endroits, là ou était gardé les patients les plus fous. La présentation du film à Toronto provoque 2 malaises.
L'homme d'affaire Hollandais est engagé dans les derniers jours avant le tournage et il ne parle pas anglais, il joue son rôle en phonétique. Après la sortie du film, Eli Roth a demandé de façon officielle le pardon du président islandais pour les dommages pouvant nuire à la réputation du pays, le président a rigolé et lui a pardonné. Une suite Hostel 2 est sortie et Hostel 3 se prépare prochainement... Interdit aux moins de 18 ans et bannie en Malaisie (a cause des malaises) !

Produit, écrit et réalisé par Eli Roth après son film Cabin Fever, aider et produit par Quentin Tarentino qui va aussi s'investir dans le film, mais également produit par Scott Spiegel (Evil Dead 1,2, Darkman, Jusqu'en enfer, 2001 Maniacs). Robert kurtzman (80 films) crée les maquillages et Martin Pryca réalise les effets spéciaux (Dune la série, la ligue de gentlemen, et les frères grimm). Et coté acteur le réalisateur choisit de jeunes inconnus.

Cette édition nous propose le film en version non censurée qui se livre dans le courant des succès du genres à grand renfort de Promotion pour faire entendre le fait que c'est le pire de tous. C'est un film à la violence brute, gratuite et à mon avis sans intérêt. Je ne suis pas du tout client de ce genre de film c'est immonde, il aurait mieux valu suivre ta première idée Eli soit traiter le sujet dans un documentaire.

Les logos éditeurs et le générique avec un simple sifflement désinvolte commence le film et laisse imaginer la suite. Le film démarre avec une transition radicale sur les 3 principaux personnages, dans une ambiance qui est totalement différente du générique même si le contexte est assez malsain. L'image est sympathique et son rythme est vif ce qui se révèle efficace. Une bande de 3 jeunes aux caractères biens différents sont à Amsterdam dans une ambiance très très chaude. La réalisation est pertinente et continue sur les tribulations de ces 3 jeunes au rythme de leurs rencontres sexy, car l'histoire opère rapidement une transition géographique vers l'Est et nous fait passer par une rencontre insolite dans le train.

Les 3 acteurs se dévoilent enfin mais ils ne sont pas crédibles. Depuis le début le film est fixé sur ces personnages, dans des décors différents qui renouvelle le même principe qu'au départ avec des scènes proche du film érotique. Les détails sont dans un style série B avec des scènes biens légères où 2 nouveaux personnages très «classique» et «torrides» apparaissent car l'histoire commence à livrer d'étranges indices sur la suite des évènements.
A partir de là, la tension monte rapidement dans cette histoire riche en personnages mais dénuée d'un réel intérêt alors que le rythme commence à ralentir et opère un tournant radical avec le début, qui passe du torride au musée des tortures, dans cette ambiance légère qui livre ses 1ères images chocs.

Le concept amène les différentes scènes de façon brutale, c'est limite crédible, vu qu'il n'y a aucun fil conducteur, ni d'intérêt et aucuns détails rendant le film quasiment incompréhensible, avec un résultat bien complexe alors que la violence augmente nettement et d'un seul coup.
Une histoire répétitive, avec des évènements de plus en plus étranges qui apparaissent un peu avant la mi-film dans une atmosphère de plus en plus malsaine. On rentre maintenant dans le vif du sujet de façon inattendu lors d'une scène terrifiante, monstrueuse et limite soutenable. Une violence «réelle» immonde, gratuite, et non justifiée c'est ignoble et pour moi carrément insupportable.

C'est la mi-film et tout est maintenant plus clair, avec le seul de la bande de copains qui a réussi a survivre, bien que tout est prévisible avec ce rythme toujours très vif. Le film file vers le long dénouement et opère la liaison avec le générique et son sifflement morbide. La violence est alors énorme et peu réjouissante voir réellement lourdingue. Les scènes saignantes sont effroyables et elles s'enchainent, lors de cet incroyable dénouement, à l'ambiance bien trop brutale.
L'intensité remonte pour atteindre son paroxysme, et livre ses «détails» dans un style extrêmement réaliste, et nous propose une scène assez délirante dans les vestiaires.

C'est dans un ultime rebondissement judicieux afin de maintenir le terrible concept un peu plus longtemps que le film navigue, et livre une scène encore abominable. C'est un film est vulgaire et dégoutant, malgré une chute qui est réellement pertinente mais toujours ultra violente...

 
Hostel