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DVD A LA LOUPE - HELLRAISER VI : HELLSEEKER

Lui écrire Cole
Hellraiser VI : Hellseeker DVD sorti le 25/10/2006


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Editeur : Une Vidéo / CIDC
Distributeur :
TF1 Vidéo

Date de sortie en vidéo: 25 octobre 2006

Durée du film : 1 h 25 min.

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Nombre de visites :
210


   

Le Film : 7/10

Résumé : Kirsty est portée disparue, présumée morte suite à un accident de voiture qui l'a conduite, ainsi que son mari Trevor, au fond d'un lac. La réalité dans laquelle vit Trévor depuis est différente. Il confond les faits et ses cauchemars. La police essaie de soutirer le plus d'informations mais il peine à se souvenir du contexte de l'accident. Kirsty l'héritière de son Père et de son Oncle laisse une petite fortune, ce qui fait un excellent mobile, mais Trèvor n'en a aucun souvenir. Il semble tourné en rond dans un monde qu'il ne contrôle plus ou son passé lui échappe et le rend de plus en plus coupable...

Avis : Après l'épisode 5, on pensait la série définitivement enténébrée, lorsque fin 2006 Dvdalaune, sort un coffret contenant 5 Dvd dont l'épisode 6,7 et 8!. On apprend pour l'occasion que l'épisode 6 est sorti fin 2002 aux USA, et qu'il a même obtenu 1 Award Première Dvd en 2003 pour ses effets spéciaux, ou qu'il a été présenté au festival du film de Gerardmer en Janvier 2005... Petit cours d'anglais Hellraiser c'est un dompteur de l'enfer, et Hellseeker un chercheur de l'enfer qui à mon sens pourrait donner le titre français de cet épisode : le maitre et l'élève de l'enfer !!!

Coté équipe, exit Clive Barker dont il reste seulement l'exploitant Dimension films... Car pour cet épisode le réalisateur est Rick Bota surtout connu pour son rôle de directeur de l'image de séries comme les contes de la crypte entre 91 et 95, ou encore des effets spéciaux dans Mimic et qui signera aussi la réalisation de l'épisode 7 et 8. Son Équipe, le scénario, Carl Dupre qui signera l'épisode 8 et Tim Day qui signera le 7 et plus récemment l'écriture de Pulse. Jihn Brake à l'image connu pour les Battlestar gallactica, et Jamion Scott Goei (Gratifié de l'Award) pour ses effets spéciaux au palmarès incroyable dont récemment La colline a des yeux 1&2 ou Mirrors. Produit par Mike Leahy et Ron Schmidt (Les Dracula, The Return, The Tv Set...). Coté Acteur Dean Winters connu pour ses rôles dans les séries New York Unité Spécial, Terminator ou Oz, Le retour d'Ashley Laurence (Kirsty) qui reprend son rôle 17 ans plus tard, mais qui ne signera qu'une participation, Doug Bradley (Nominé pour l'Award), et William S Taylor acteur de Séries incroyable dans le rôle du Lieutenant. Bref quand le monde de la série TV se lance dans la Série B Hellraiser !

Et pourtant cet Épisode est à mon avis, le meilleur de la série et je m'explique, car si l'épisode 4 opère un tournant très violent et l'épisode 5 atteindra le meilleur niveau dans ce sens, le 6 privilégie une histoire nettement plus originale, car en effet tout commence avec un phrase de la Comédie divine (partie sur l'enfer) de Dante Alighierie «Il n'est pire douleur, que le souvenir du bonheur au temps de l'infortune»... Le générique avec un thème de Stephen Edwards reste fidèle à l'esprit de la série en plus moderne et nettement plus court.

Quand le film démarre on est agréablement surpris par l'apparition de Kirsty 17 ans plus tard, en opérant une transition extrêmement judicieuse, et qui permet de rapidement situer le contexte et l'atmosphère si spéciale de cette intrigue, avec une scène spectaculaire et poignante dans l'étang. Même concept que le 1er Épisode à force de transitions radicales et confuses avec en plus une ambiance surnaturelle. Puis, la terrifiante et très violente scène de l'opération du cerveau détournera les âmes sensibles! Le rythme est excellent et très dynamique dans l'hôpital, avec un respect total des points clefs de la série. Les interprètes sont crédibles utilisant des dialogues assez riches et des scènes à plusieurs. L'arrivée de l'incroyable Lieutenant (façon Columbo) lance l'histoire de manière terriblement sympathique. L'image du film est excellente, et la réalisation bénéficie de mouvements de camera intéressants. L'histoire se met en place car Trévor est banquier, et il semble totalement amnésique, ce qui donnera lieux à des flashback ou des situations qu'il ne maitrise plus du tout et qui semblent être amplifiées par des événements étranges.
Et pourtant l'histoire reste limpide, bien que l'intrigue s'accélère rapidement, et que la violence ne tarde pas à arriver lors de la délirante scène du Malaise aux effets surprenants. Ce qui permet d'être totalement captivé par ce contraste saisissant et par un dosage envoutant des rebondissements dont notamment l'apparition de la fameuse boite... Les phénomènes s'amplifient en mêlant le réel au surnaturel, les transitions sont de plus en plus nettes, jusqu'à la scène culte de la série, l'achat de la boite mystérieuse, et l'apparition de Pinhead... Le film semble tourner en rond à la manière de la fin de l'épisode 5, et la violence est de plus en plus présente dans cette partie ou Trévor est en proie avec son passé de séducteur gratifiant de quelques scènes torrides.

A la mi-film on nage en plein délires, qui gravite autour des quelques personnages principaux à la manière d'un bon thriller, mais les histoires s'avance vers le dénouement en livrant de plus en plus d'indices. Quand soudain Trévor se retrouve face à l'histoire qui l'a mené au fond de l'étang avec sa femme, opérant ainsi la transition avec le début du film, relançant l'histoire qui semble sortir de sa boucle infernale...

Il est temps pour Trévor de «faire face à ses démons», car le piège se referme inexorablement. Puis le dénouement assez violent, et LA magnifique réplique du film par le Lieutenant devant la grille! La fin est très violente, surprenante, ou le Dompteur et ses Cénobites n'auront plus qu'a conclure de façon génial cette mésaventure... En Clair, et même si le concept de la série est intacte, qui reste dans l'esprit d'une Série B, on regrette énormément que les cénobites et Pinhead en particulier ne soient pas plus présents. Les décors et les couleurs ne sont pas suffisamment sophistiqués à cause de l'hommage au 1èr épisode, qui sera le fil conducteur du film. Et surtout pour les amateurs de sensations fortes le manque de scènes très violentes... Mais c'est ce qui fait tout le charme à mon sens de cet épisode et qui le rend si particulier alors «bienvenue dans le pire des cauchemars, la réalité...».


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format vidéo : 16/9 - Ratio cinéma : 2.35:1

Avis : Une qualité de l'image sympathique mais l'histoire façon boucle limite un peu trop les décors, les effets sont peu nombreux mais assez intenses. Un Pinhead Magnifique mais dans l'ensemble le retour aux valeurs de l'épisode 1 gâche un peu la créativité et la qualité des scènes malgré des détails plus étonnants....


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en français et en anglais - Sous-titres : Français

Avis : La qualité sonore légèrement en baisse par rapport à la série, le thème est peu présent, pas de musiques... Par contre des bruitages intenses; une ambiance différente certe mais assez efficace. C'est surtout les dialogues excellents qui sont le gros point fort de cet épisode, bénéficiant d'un travail étonnant pour ce genre de film.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Les différents menus sont assez moyens constitués d'images fixes avec pour le menu principal, une introduction animé tiré des moments clefs du film et une légère une animation dans le fond. Le menu principal propose le lancement du film qui sera lancé directement en Français. Le menu chapitres possède une image fixe ainsi qu'un visuel animé dans le cube et le nom des chapitres en Français, on regrette que le cube ne tourne pas pour sélectionner les scènes plutôt que des flèches quasiment invisibles. Le choix de la version est vraiment immonde (Image Fixe) et propose la version Française en 5.1 Dolby Digital ou la V.O en 5.1 Dolby Digital avec les sous-titres Français. Un Menu Internet ridicule (sans liens).


Les bonus :

Pas de Menu Bonus donc pas de Bonus, quelle déception...


Les Visuels : 0.5/1



La pochette / Le packaging

Un boitier simple avec une jaquette assez jolie grâce à l'effet rouge plutôt saignant, mais bien loin des différentes affiches existantes et de la qualité du film. L'arrière est assez sympathique avec la présence de Pinhead et d'images assez judicieuses et peu de Promo. Interdiction aux moins de 16 ans !!!



La sérigraphie

La qualité de la sérigraphie est vraiment moyenne, on regrette un excès de la couleur noir qui en plus est légèrement matte ce qui n'arrange rien, seule la tête de Pinhead un peu petite possède une impression de qualité. Les logos sont très discrets tout comme les mentions qui sont du coup illisibles.


Note Finale : (12.5/20)

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