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DVD A LA LOUPE


BATMAN

Lui écrire Ivenpast

Batman DVD sorti le 30/09/1998


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Editeur : Warner Home Vidéo
Distributeur :
Warner Home Vidéo

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Réalisateur: Tim Burton
Acteurs: Jack Nicholson

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Nombre de visites :
2508


   

Le Film : 9/10

Résumé : Le célèbre et impitoyable justicier, Batman, est de retour. Plus beau, plus fort et plus depoussiéré que jamais, il s'apprête à nettoyer Gotham City et à affronter le terrible Joker...

Avis : Batman garde pour moi une place atypique, particulière. Première (bonne) adaptation de comics qu’il m’ait été donnée de voir et annonçant une série de films et de série TV de plus (The Flash, Batman Returns, Begins…) ou moins (Batman 3 et 4 évidemment…) grande qualité en provenance directe de l’écurie DC Comics (vu qu’elle appartient à Warner, les droits ne sont pas vraiment un problème).
Succès phénomène à sa sortie, l’année 89 fut marquée par une sévère Batmania (c’était quand même plus sympa de voir le masque de la chauve souris sur tous les murs plutôt que les pantins des télé crochets d’aujourd’hui, non ?) et par une envie à peine cachée du studio, à savoir, alterné d’une année sur l’autre un Batman puis un Superman. Le dernier opus de l’homme en collants bleus s’étant soldé par un échec cuisant (faut dire aussi que les effets spéciaux sont en de ça du premier opus - un comble quand même avec 8 ans d’écart ! -, que l’histoire tient plus d’une bluette digne de la série des studios Fleisher et que les acteurs se retrouvent avec des répliques débiles, le méchant en tête mais aussi avec le petit binoclard qui est plus préoccupé par la santé gastrique du rédac chef que par ce qui se déroule sous ses yeux… Un pur produit de la firme Cannon, en somme. Pour ceux qui ne le sauraient pas, on leur doit aussi quelques Van Damme et beaucoup de Chuck Norris), on se contentera donc d’une suite d’adaptation de l’œuvre de Kane.
Au vu de l’univers mis en place par celui ci à grand renfort de (brillants) copié collé avec d’autres héros plus anciens, c’est une chance que l’on est placé Tim Burton aux commandes. D’abord pour sa vision personnelle du mythe (qui se déploiera totalement 3 ans plus tard), ensuite par l’apport de certains de ses collabos fétiches (Elfman en tête qui est devenu depuis Dr Honoris Causa des OST de super héros : Spiderman, Batman 2, Hulk, Darkman, les Simpson…) et enfin pour ses choix artistiques loin d’être discutables. On évite ainsi le remake du rafraîchissant film de 1966 des studios Fox avec Adam West dans le rôle titre (Batman 4 remplissant à lui seul cette fonction, les effets spéciaux en plus).
La photo du métrage est sublime (et atteint des sommets dans Batman Returns), Gotham semble n’être qu’une extension du héros lui-même (nauséeux et presque autiste le jour et psychotique la nuit), les gadgets comme la Batmobile (peut-on encore parler de gadget, là ?) et le Batplane sont incroyables et dégagent autant de mystère, d’énergie et d’attirance que Batman lui-même (dommage que la voiture ait fini sa carrière entre les mains de Daffy Duck dans Les Looney Toons passent à l’action où on remarquera au passage que les deux flics jumeaux d’un épisode de Loïs et Clark (celui avec Resplendissant man, le petit vieux qui a choppé la kryptonian atitude après un coup de foudre) ont été rétrogradé de leur labo douteux de Gremlins 2 pour se retrouver dans la peau des frères Warner… mais je m’égare là).
Le cast lui-même est impeccable de justesse. Physiquement, George Clooney représentait le meilleur des Bruce Wayne (quoique n’ayant pas compris que son personnage était brisé de l’intérieur, ce qui conduit à voir et revoir l’œil frisette du séducteur en permanence), mais le moins crédible des Batman. Val Kilmer, encore moins expressif dans ce film que The Rock dans Doom (à savoir autant que Claire Chazal lorsqu’elle verse une larme en direct suite au crash d’une navette spatiale où qu’elle lit son prompteur) était simplement une erreur. Christian Bale, pour moi, c’est cricri d’amour sans conteste (nous y reviendrons).
Avoir réussi à imposer le Michael Keaton de Beetlejuice (tourné un an auparavant et déjà fantasmagoriquement excellent) était une sacrée paire de manche. Crédible dans le rôle de Wayne (plus que les deux autres sus nommés), il donne une profondeur torturée au héros par son simple regard. A part Sam Neil, je ne connais personne d’autre pouvant réussir à être aussi expressif avec tant de latex et de maquillage sur le visage. Le costume aidant…
Nicholson trouve ici son meilleur rôle de dément psychopathe et donne littéralement vie au personnage (on est heureusement bien loin de l’affreux travail de Jones sur Double Face ou du Bane du 4ème opus, réduit à un simple Juggernaut de service alors qu’il est redoutablement rusé et sournois sans pour autant être dénué d’intelligence dans la Bd). Difficile d’ailleurs de mettre un autre visage sur celui du Joker pour les temps à venir (Crispin Glover peut être après ses prestations dans les Charlie’s angels et surtout dans Willard)… La voix française de Christopher Lloyd reste une cerise sur le gâteau.
Vicki Vale reste plus discutable, nonobstant son rôle dans ce vaudeville improbable entre Joker, Wayne et Batman, elle ne sert pas à grand-chose sauf à nous faire perdre du temps. Peu convaincue par son rôle, elle ne donne pas le change. Dommage que Sean Young ait trouvé le moyen d’être enceinte avant les premiers jours de tournage. Cela n’aurait pas été pire de toute façon.
Tendresse particulière à M. Gough qui trouvera ici un moyen de clore une longue carrière avec les honneurs (puis de la torpiller dans Forever et dans Batman et Robin). Depuis, M. Caine a relevé le flambeau avec plus de punch et plus d’humour, assumant pleinement le passé du personnage et la figure paternelle de Wayne).
Gordon est correct, sans plus, pas assez souple et trop vieux, mais bon (→ VV Gary Oldman, un vampire allié d’une chauve souris, c’est plutôt comique non ?!) .
Au final, on se retrouve avec un blockbuster assumé, permettant (enfin) de renouer avec un Gotham sombre et anarchique (société, pouvoir) et parfait opposé de la brillante Métropolis qui se trouve à peine à 30 bornes en théorie. A l’image du générique, on est baladé et on prend son pied, malgré un sentiment de brides encore, mais qui trouvera sa vitesse de croisière dans Batman Returns.


L'Image : 2/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.77:1

Avis : Gros défaut de cette édition datant de la préhistoire du support. Le transfert est propre mais les contrastes ne sont pas toujours bien définis. Le grain cinéma est parfois présent sans compter certaines scènes qui manquent parfois de fluidité. Le délire visuel de Burton reste bien retranscrit mais comme pour Beetlejuice, une édition digne de ce nom est quasi indispensable dans l'avenir (je sais, une collector est sortie corrigeant tous ces défauts mineurs).


Le Son : 2/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 en anglais – Dolby Surround en Français et en Italien - Sous-titres : anglais,français, Italien, Néerlandais, Arabe, Espagnol et Portugais

Avis : La VO est très agréable et ne manque pas de punch. La VF à laquelle on est habitué via les multiples rediffusions est relativement claire. La VI est un peu criarde. Néanmoins, pour l’époque, la bande son phénoménale d’Elfman trouvait ici justice. La version dts du collector achèvera les plus circonspects.


L'Interactivité : 1/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal est l’un des plus laids de l’éditeur (mais il y a encore plus moche, en l'occurence Beetlejuice) et ne propose qu’un fond brumeux issu du film (passage du Batplane) avec un énorme fondu sur un logo Warner grisâtre. Le tout est fixe, les chapitres sont tous présentés dans des vignettes fixes sur un même écran diminuant de fait une lisibilité peu évidente. Heureusement, les chapitres, langues et sous titres sont sélectionnables à la volée durant la lecture.


Les bonus :

Les bonus sont quasi inexistants. Pour manger de la chauve souris , il faudra se tourner vers le collector. On trouvera malgré tout ici:

  • des menus interactifs (énorme argument de vente à l’époque sûrement , mais si DVDY avait fait beaucoup mieux avec par exemple l’édition de la fiancée de Chucky…)
  • le chapitrage (je préfère m’abstenir… le chapitrage est une condition sine qua none du dvd. D’un autre côté, l’édition Vidéodis du Wishmaster n’en possédait pas,alors estimons nous heureux)
  • des notes de productions qui se révèlent assez intéressantes mais malgré tout très promotionnelles.


  • Bref, une édition plus que sommaire mais conforme au fond de catalogue de la Warner d’alors.


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Boîtier carton de la Warner 1ère époque (ils me manquent beaucoup depuis, suite au remplacement par le boîtier amaray). La jaquette reprend sobrement le logo du Dark Knight. Le verso est d’une simplicité exemplaire. Pas de résumé ni d’arguments commerciaux, simplement la mention de l’oscar des meilleurs décors en 1989. A l’intérieur, les différents chapitres sont mentionnés sous la photo de Batman empoignant à deux bras le cou du Joker.



    La sérigraphie

    Sérig sur fond laser avec le titre quasi invisible. Paradoxalement, ces dvd primaires étaient bien plus solides que nos beaux dvd sérigraphiés d’aujourd’hui.


    Note Finale : (14.5/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 24/01/2008 à 14:51 par Ivenpast : Succès phénomène ne renvoie pas forcément au territoire français... Les USA sont bien évidemment de mise dans ce commentaire...
    - le 24/01/2008 à 14:38 par alamo : Je n'ai pas les chiffres sous la main, mais autant que je me souvienne, ce film ne fût pas le succès décrit ici. Dès la fin de la première semaine d'exploitation, les salles réclamaient d'autres films à passer dans leur plus grande salle déserte où passait le film...
    - le 24/01/2008 à 08:04 par Ivenpast : oh oui, ils manquent ces boitiers ! J'ai toujours eu de l'affection pour les dvd warners ... peut être à cause de ces derniers justement.... Que de belles éditions avec Matrix, la Confidential, Jfk sur trois volets et que dire des 1ers potters? Merci pour la critique au passage
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