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DVD A LA LOUPE


THE FOUNTAIN - EDITION COLLECTOR / 2 DVD

Lui écrire ninnin4

The fountain - Edition collector / 2 DVD DVD sorti le 05/07/2007


Cliquez pour voir la jaquette en haute-définition

Editeur : TF1 Vidéo
Distributeur :
TF1 Vidéo

Date de sortie en salle: 27 décembre 2006
Nombre d'entrées : 140 000 env.

Durée du film: 1h 36 min.

Acteurs: Hugh Jackman

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Nombre de visites :
1297


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : The Fountain raconte le combat à travers les âges d'un homme pour sauver la femme qu'il aime. Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l'immortalité. Aujourd'hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi. Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l'espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire. Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques - le guerrier, le scientifique et l'explorateur - parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l'amour, la mort et la renaissance...

Avis : 6 ans après le crispant « Requiem for a dream », Darren Aronofsky nous revient avec « The fountain ». Qu’est il arrivé à ce petit génie qui nous a livré le film ultime sur les junkies et le monde de la drogue. Et bien, après bien des péripéties, il a mis 6 ans, pas moins que ça pour nous livrer un troisième film (le premier était le bouillonnant « Pi »). Entièrement issu de son cerveau fertile, ce film est basé sur un étonnant scénario qu’il a lui-même crée. L’histoire est en elle-même originale : elle raconte, à travers trois époques bien distinctes (Espagne conquistador, époque moderne, futur lointain) le désespoir d’un homme, Hugh Jackman qui fait tout pour sauver sa femme de la mort grâce à un mystérieux arbre de la vie caché au fond de la jungle d’Amérique du Sud, prétendument païen pour l’inquisition mais pourtant bien mentionné dans la bible, comme petit frère de l’arbre de la connaissance dont Eve mangea la pomme.
L’histoire peut presque paraître banale en temps que simple quête d’immortalité pour un être cher en danger de mort mais c’est sans compter sur le génie scénaristique de l’auteur qui dés le départ imbrique les différentes époques et histoires (je fais exprès de bien mentionner et distinguer les deux) en une seule et trouve à chaque fois le moyen de changer les tenants et les aboutissants de ce périple, donc d’en adapter les circonstances.

En plus de cela, il faut vous imaginer vous retrouver face à une des plus belles histoires d’amour jamais vues au cinéma. Bien loin d’ »Un automne à New-York » ou toute autre mièvrerie de comédie dramatique américaine, cette histoire qui semble tragiquement se répéter à travers les âges prend une dimension viscérale qui perturbera les plus endurcis d’entre vous. Il faut dire que porté par un Hugh Jackman et une Rachel Weiz au sommet de leur art, ce récit devient digne de figurer au panthéon du genre tel que « Roméo et Juliette » de Shakespeare et tous les chef d’œuvre qui ont su traverser les âges et les générations

Je n’en dirai pas plus sur le scénario par peur de spoiler et de vous gâcher le plaisir de cette œuvre ésotérique qui n’est pas sans rappeler, au regard de son nombre de niveaux de lectures et d’interprétations possibles (il suffit de lire les critiques de ce film sur notre site préféré ou sur allocine pour s’en rendre compte) des chef d’œuvres du cinéma d’anticipation tel que « 2001, l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick ou bien encore « Solaris » d’Andreï Tarkovski. Ma comparaison n’est pas fortuite. Car comme beaucoup des films du maître anglais précité, cette œuvre se doit d’âtre vu et revu pour en apprécier toutes les subtilités mais il faut avouer aussi que visuellement, l’odyssée spatiale de Kubrick et « The Fountain » ont de sacrés analogies sans toutefois se ressembler
On a pu lire ça et là que « The fountain » n’était qu’une sorte de long clip ou pub pour parfum. Ne vous fiez pas à ce genre de commentaires. S’il est vrai que le début peut paraître, un peu long, trop mystique, c’est que le film demande le temps pour installer son esthétique sans pareil et les bases de son scénario ce qui demande, dés les premières images, une attention soutenue de son spectateur et ce jusqu’aux derniers plans du métrage. Aronofski avait prouvé son savoir faire sur ses deux premiers films. Ici, il explose littéralement et par une esthétique recherchée et des effets spéciaux en marge de ce qui se fait actuellement, arriver à créer une poésie visuelle hors du commun qui rejoint celle de Kubrick sur son film spatiotemporel et renvoie les visions mystico chamanique du « Blueberry » de Jan Kounen au rang de simples visions de déglingué gentillet (je tiens tout de même à signaler que je suis plutôt un partisan du film). Le tout est associé aux violons stridents de Clint Mansell, déjà responsable de la bande originale de « Requiem for a dream » et amplifie de façon impressionnante le côté hallucinatoire de cette grande œuvre tant cette musique colle aux images qui défilent sous nos yeux.

Si vous coulez vous plonger dans le film le plus original et le plus poétique de ce début de millénaire, ce chef d’œuvre instantané mais difficile à comprendre au premier abord est pour vous. Si vous voulez vous plonger dans l’histoire d’amour la plus originale et la plus romantique, la plus bouleversante depuis bien longtemps, alors n’hésitez pas. Maintenant, si vous voulez de l’action non stop, des rebondissements à tire larigot, en bref vous vider le cerveau pendant une heure et demi, alors passez vite votre chemin car si ce film recèle son lot d’intrigue et quelques sensations fortes et aussi quelques longueurs notamment en milieu de métrage et arrive à tenir en haleine, il est loin de ce qu’on peut appeler un bockbuster. Il s’agit d’une œuvre extrêmement intelligente, posée et comme toute œuvre de ce genre, elle impose à son public questionnement et réflexion, sensations et émotions et même si elle un peu hermétique à comprendre au premier visionnage, vous n’apprécierez peut être pas mais en tout cas, elle ne vous laissera pas indifférent.
Ce film a demandé six années pleines de travail, Aronofsky a accouché d’elle dans la douleur. D’abord monté sur le seul nom de Brad Pitt qui s’était fortement impliqué dans son élaboration, celui-ci s’est brusquement retiré au profit de « Troie ». Le réalisateur a vu dans le même temps son projet remis entièrement en question et son budget fondre de plus de la moitié. Est-ce la qui a fait que le metteur en scène s’est transcendé ??? Brad Pitt au final n’aurait il pas nuit à la beauté générale de cette œuvre ??? Nous n’en saurons jamais rien. Hugh Jackman a su reprendre brillamment le flambeau et son mythique personnage de Wolverine ne s’est pas immiscé dans son jeu. Il est tout simplement méconnaissable et encore différent de son rôle de magicien du « Prestige ». Il s’impose là comme un très grand acteur tout comme Darren Aronofsky devient par là même un grand poète du 7ème art. « The Fountain est un film à découvrir de toute urgence et sachez qu’en parallèle du film, une bande dessinée a aussi été dessinée sur la même base scénaristique.


L'Image : 3/3

Détails techniques : Format Video : 16/9 – Ratio : 1.85 : 1

Avis : Une splendeur inégalée…de la quasi haute def. Des hautes lumières quasi saturées en passant par des zones d’ombres aux noirs abyssaux mais détaillées, ce film est une véritable splendeur de tous les instants. Le master est bien sur immaculé et la compression de haut vol. le rendu et la précision des couleurs sont impressionnants


Le Son : 3/3

Détails techniques : Dolby Digital 5.1 & 2.0 en français et anglais, 5.1 DTS en français et anglais – Sous titres : français

Avis : Le son est d’une douceur et d’une précision rarement égalée. La musique est très bien aérée sur les cinq enceintes et le DTS français se montre d’une dynamique excellente. Les puristes préfèreront bien sur la Vo DTS mais la Vf est très bien doublée et égale l’autre sur tous les plans


L'Interactivité : 2/3

L'ergonomie des menus :
Voilà ce qui prouve que nous ne sommes pas dans la collection HK. Les Menus sont certes en 16/9ème mais fixes et formées d’une autre façon avec le visage de J.C à droite, les titres à gauche. Les pages sont sonorisés par un morceau de la B.O.F. Excellente lisibilité. Les couleurs dominantes sont les mêmes que le packaging


Les bonus :

Une édition collector, seule sur le marché, tout à fait honorable comme vous pouvez le constater par les bonus :

  • ’Mort et renaissance’ est un documentaire un peu fouillis sur le tournage du film. On appréciera par contre la non langue de bois, fait plutôt rare pour un film américain et les informations sur les déboires du réalisateur avec la première mouture de son film.
  • ’Dans la tête de Darren’ est un montage comparatif, sur fond musical du film et de son story-board
  • ’Les effets visuels’ reprend un peu le même principe et met en parallèle les images du tournage et celle finalisées
  • ’Life on a ship’ est un clip video tiré d’images inédites du film…une sorte de montage des scènes coupées
  • Quelques bandes annonces et habituels liens Internet sans réel intérêt
  • Manquent tout de même un commentaire audio et des interventions des principaux artisans


    Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Quel beau sur étui que voilà : ce cadre noir qui referme l’affiche du film avec les visages des deux acteurs principaux en haut, le titre en relief et en écriture dorée au centre et quelques mentions subsidiaires dans la partie inférieure…dommage qu’il ne renferme qu’un banal boîtier amaray transparent bien fade à côté de ce qu’aurait pu donner un digipack !



    La sérigraphie

    Très belles sérigraphies aux couleurs mordorées sur fond noir, à l'image de la photographie du film et de la jaquette de ce dvd. L'une des galettes représente un arbre magnifique, aux branches fines et au feuillage tombant, le tout en contre jour, sur l'autre galette, il s'agit d'une main, mettant une pièce dans une autre. Le tout est remarquablement sobre car toutes les logos et mentions légales sont de taille microscopiques et situées en périphérie du disque

    [ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


    Note Finale : (18/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 21/01/2008 à 17:23 par Niko06 : Super critique t'as tout compris! ;)
    - le 18/01/2008 à 10:51 par JBOX : Un film tout simplement somptueux, on ne le regarde pas, on le vit !

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