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DVD A LA LOUPE


ROBOCOP : LA TRILOGIE - DIRECTOR'S CUT / 3 DVD

Lui écrire DVDpasCher

Robocop : La trilogie - Director's cut / 3 DVD DVD sorti le 06/03/2002


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Editeur : MGM
Distributeur :
MGM

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Nombre de visites :
3319


   

Le Film : 9.5/10

Résumé : Robocop : Fin du 20e siècle. Bienvenue à Détroit, ville du cauchemar, devenue totalement incontrôlable. Les criminels mettent la ville à feu et à sang. Les dirigeants sont corrompus et la police officiellement incapable d'enrayer la montée de la violence. Il reste une dernière chance : Robocop, flic mi-homme mi-robot créé à partir du corps d'Alex Murphy, policier mort en service...

Avis : Robocop 1 marquait le début de l’humanisation du personnage de Murphy. Le film, commençant par une banale histoire de poursuite en voiture et portant déjà la patte de Verhoven remis de sa quête de Chair et de Sang et avant son gros délire dans l’espace avec Starship Troopers ne serait ce que par la dénonciation de la société de consommation et de l’accomplissement de la criminalité qui supplante les structures préétablies.

De ce monde en décomposition va surgir un messie de chair et d’acier qui va se donner pour mission de restaurer l’ordre établi en supplantant ses créateurs (le pitch de mordre la main qui vous nourrit se retrouve souvent au cinoche comme au petit écran. On citera pour la forme Babylon 5 dont on reparlera prochainement). Les concepteurs du petit Robocop (nom valable économiquement peut être mais dont les scénaristes ont du se cacher pour parvenir à vendre leur concept aux studios à l’époque. Faut reconnaître que ça sonne série Z leur truc), ne vont pas viser la perfection, sacrifice financier inutile pour un cyborg qui n’est là que pour être flic et obéir aux ordres.

Et l’humanité reste alors la plus forte car paradoxalement sous sa visière et sa mémoire VHS effacée, Murphy va se révéler plus touchant, désemparé et humain que ses patrons de l’OCP, véritables machines à fric.

La comparaison du Messie revient alors en force car c’est un véritable chemin de croix que va devoir parcourir le flic d’acier : sa mort tout d’abord, puis le fait que sa femme ait refait sa vie pour ensuite comprendre que le diable et ses patrons sont assez proches avant de se retrouver pénalisé par une directive insoupçonnée (astucieux faut l’admettre). Le tout se terminera avec un Robocop transformé, s’étant réapproprié son identité et ayant obtenu vengeance et punition de ses bourreaux (avec un plan pas croyable où il marche sur l’eau, dixit Verhoven dans le texte).

Dans ce sens, l’affrontement entre l’ED-209 et Robocop prend à lui seul signification d’affrontement de la société contre le capitalisme.

Esthétiquement irréprochable, la version DVD étant restaurée et faisant étinceler Robocop à chaque plan, ce monument de science fiction souvent copié (par lui-même !) et jamais égalé reste une référence absolu de la lutte de l’homme dans et contre les machines (plus probant que Matrix en tout cas et fichtrement plus efficace).

Les SFX qui ne sont pas sans rappeler Harryhausen (Choc des Titans et autres Simbad) sont exceptionnels et s’accordent à la tonalité du métrage, leur facture étant comparable à celle du premier et du second Terminator et faisant crever (je l’espère) de honte les maniques du PC et de ses programmes (on y revient toujours). J’oserai même avancer un comique de situation dans les premières scènes avec Robocop proche de celle des Harry Callahan (l’émasculation d’un violeur, le règlement de compte d’un braqueur et le tout avec un gros calibre).

Enfin, il faut bien reconnaître que sans l’implication de Peter Weller dans la préparation du rôle (qui une fois le costumé porté se révéla ironiquement inutile), on aurait frôlé le navet (Eden s’en sortait bien aussi, mais Burke et surtout Fletcher se sont montrés catastrophiques. Ne parlons même pas de Maurice Dean Wint, premier Robocop Black mais dont la prothèse faciale faisait passer le costume pour une cagoule !)

Du grand cinéma.


Résumé :  Robocop 2 : Detroit sombre de plus en plus dans le chaos et la confusion. Alors que la police se met en grève, une nouvelle drogue appelée Nuke déferle sur la ville et provoque une vague de violence sans précédent. Un seul flic, RoboCop, semble capable d'enrayer le procéssus. Mais dans l'ombre, un autre cyborg se prépare à mettre en pratique son unique directive : éliminer RoboCop.

Avis : Robocop II porte la marque de Frank Miller. Terminé la sensibilité de Robocop qui ne dépassera malheureusement pas les frontières de l’ère Verhoven. On se retrouve ici avec une machine sans âme mais au combien efficace, bien conditionnée après la confrontation des époux Murphy. Robocop est alors un lego assemblable, désassemblable et reprogrammable au possible ce qui nous donne des scènes totalement surréalistes (braquage des scouts petits monstres entre autre).

Heureusement le bonhomme se réveille pour nous plonger dans une splendide bande dessinée où les cyborgs (désopilant passage de test des Robocop seconde génération !) affrontent les cyborgs.

Mais au-delà de ça, on se retrouve une nouvelle fois aux mains d’une société corrompue, prête à s’allier au crime (quand elle ne le dirige pas) pour réussir et rien n’est alors épargné. Dans le désordre, le grand patron de l’OCP, convenable dans le premier opus (Vous appelez ça une anicroche !) effectue à virage à 180° et devient un chef de gang à l’échelle nationale (Omni Consortium des Produits, et donc en contrat avec tous les secteurs de l’industrie) , la médecine est prête à tout sauf à respecter le serment d’Hippocrate pour donner corps à ses rêves (quitte à se faire balancer à la fin par le pré cité pour protéger ses intérêts), la municipalité (Black en plus, ce qui pourrait apparaître chez nous comme un éveil de l’égalité mais qui ici est fustigée comme pas permis) se mouille avec ceux contre qui elle lutte , tout comme les flics qui sont plus pourris que jamais , cette alchimie d’ensemble étant finalement livrée aux photographes de presse , monstre hydrocéphale, se nourrissant de son cancer.

Sûr que la pauvre Johnson, Vir Coto terrestre n’est pas assez fort pour résister à tout ceci, de peur de perdre son job (technique efficace puisque présent aux trois castings !).

Face à Cain (qu’on retrouvera brièvement en train d’élever des araignées dans le drôlissime Arak Attacks), Weler donne vie au personnage et les SFX , plus poussés encore que précédemment sont à se damner. Le summum des films fantastiques qui n’abusent pas encore de virtuel e de fonds verts (ou bleus).


Résumé :  Robocop 3 : La municipalité de Detroit, récemment privatisée, est impitoyable avec les habitants de la ville. RoboCop, qui a juré de protéger les innocents, se joint à un groupe de renégats. Cette décision va améner RoboCop à s'opposer à de nouveaux ennemis encore plus puissants dont un dangereux gang de tueurs et un androïde surpuissant.

Avis : Robocop ou comment vendre des figurines bon marché ( et de mémoire plutôt réussie quand je regarde celle qui trône sur mon bureau, fidèle jusqu’à la pointe de métal plantée dans l’avant bras) . Suite à cet épisode emprunt d’adrénaline, le coffret édité autrefois par la MGM (hors de prix à ses débuts et donné maintenant, il fallait que je le dise) nous présente pour finir Robocop III où comment gâcher un concept fort pour le mettre à la sauce Beetleborgs (ou Bioman pour les plus âgés, comme moi).

Résumé de l’épisode, melting pot des deux premiers :
→Moi Robocop continue travail même si grève des flics de l’OCP (dixit opus 1)
→ Moi OCP, pourri jusqu’à la moelle (pitoyable Rip Thorn aors qu’il est si bon dans le fantasque Dodgeball) m’allie avec Jap car guerre froide finie et Jap = avenir (pour côté pourri et alliance, dixit opus 1 et 2)
→ Moi Lewis me fait tuer connement et donc Robocop trouve autre adjuvante féminin (dixit opus 1 et 2 pour la groupie qui le suit partout et pour Lewis défoncée par balles)
→Méchant cyborg court après Robocop (dixit opus 2, mais là , c’est made in Taiwan, car jap = amérloques sinon mieux)
→Affrontement cyborg à cyborg (dixit opus 2)(mais là ils sont plusieurs, et pour pas faire débile par rapport à Terminator, ce sont tous les mêmes modèles, jusqu’à l’observation du computer interne rédigé en mandarin ou en chinois)
→Robocop gagne ses ailes (qui vu la conception devrait lui donner chaud aux fesses et le coller à n’importe quelle surface après refroidissement)
→ Robocop arrête la grève car il est bien le petit soldat d’acier avec sa panoplie (parodie exaspérante du discret canon de Cobra) (dixit opus 1)
→ Pas oublier pitch final « Mes amis m’appellent Murphy, vous appelez moi Robocop » histoire de boucler la boucle et faire miroir à son brillant homologue (on comprend que Weller aie abandonné le rôle. Ce n’était pas par peur de l’étiquette qui a suivi Hamill ou Carrie Fisher pour Star Wars mais par crainte du ridicule, pas folle la guêpe)
En gros, un produit plaisant 5 minutes pour en mettre plein les mirettes aux moins de 10 ans, fan du bonhomme.


L'Image : 2.5/3

Détails techniques : Format Vidéo : 16/9 - Ratio : 1.85:1

Avis : L'image des deux premiers opus est splendide (pour le troisième, le transfert est simplement correct), Robocop a du vider un tube de lustrant! Jamais la lumière n'a aussi bien accroché l'exoblindage de Murphy. Les détails sont très bien rendus (un peu trop d'ailleurs, ce qui ne dessert pas le côté logiquement froid de ED 209 qui passe maintenant pour un modèle réduit de 4,50m de hauteur). Les scènes d'actions sont fluides et le travail de Verhoeven et de ses petits copains en ressort sublimé.


Le Son : 3/3

Détails techniques : Robocop : Français et anglais en 5.1 / Sous-titres : Français, anglais, hollandais

Avis : La simple scène de l'usine de poudre dans le premier opus permet de résumer allègrement cette partie de critique. Cela déchire dans tous les sens, la voix de Weller (avec des résonances métalliques) est magnifique et même la scène finale du 3 revêt un autre aspect. La musique torturée des deux premiers opus appuient avec raison le questionnement existentiel de Murphy et ne cède en rien du terrain lors des scènes d'action. Splendide!


L'Interactivité : 2.5/3

L'ergonomie des menus :
Le menu principal s’ouvre sur un réglage de l’image aboutissant à un buste de Robocop assez stylisée. Le background musical est composé de bruits divers et variés comme ceux des articulations de cyborg et j’en passe. La navigation est assez aisée et renvoie à des menus fixes, suite à une transition animée dans le style du menu de base. Les chapitres, langues et sous titres sont sélectionnables à la volée durant la lecture. Les deux volumes suivants ne proposent que des menus fixes efficaces mais muets.


Les bonus :

Le premier opus est chargé en bonus : scènes coupées, director's cut (qui permet de rajouter 40secondes au film, avec les fameuses scènes coupées)et surtout plusieurs modules passionnants (dont certains d'époque) sur la conception de Robocop (on a échappé de justesse à un Judge Dredd à la sauce Bioman!). Les deux autres opus reprennent simplement les bandes annonces de la trilogie. Dans le détail, on aura :

  • Commentaire audio du réalisateur, du co scénariste et du producteur exécutif : le commentaire est diablement agréable à entendre, sans redites, et le luxe de détail fournis quand à la genèse de Robocop est vraiment de qualité.
  • Documentaire et reportages permettant d’illustrer le commentaire et de se faire une idée de l’évolution du design du cyborg, tout comme du travail fourni par Weller pour avoir une telle démarche. Indispensable
  • Comparaison film / storyboards : le seul aspect gadget de ces bonii.
  • Bandes annonces et galerie de photos. Les bandes annonces trois opus sont aussi présentes sur Robocop II et Robocop III…. Qui ne possèdent eux aucun modules. Dommage pour une telle édition.

  • Les Visuels : 0.5/1



    La pochette / Le packaging

    Jetez un oeil sur le top packaging. A l'image de celui de la malédiction première édition, il se déplie en croix avec de très beaux visuels. Le souci, c'est qu'il reste de fait difficile à manipuler sans compter que le livret a une fâcheuse tendance à se faire la malle... au même titre que les rondelles. Mais bravo quand même!

    [ Voir le Top Packaging pour ce DVD ]



    La sérigraphie

    La triple sérigraphie est agréable et reprend la charte graphique du packaging sans le dénaturer. Le logo OCP est stylisé et parvient à intégrer le rond central. Mais on aurait pu s’attendre à beaucoup mieux, avec pourquoi pas une scène clefs se déroulant à cheval sur les trois disques.


    Note Finale : (18/20)

    Commentaires concernant cette critique

    - le 07/10/2008 à 06:51 par Ivenpast : ne serait ce que pour la scène de la fusillade ....
    - le 06/10/2008 à 22:57 par Bastienh : ah une piste DTS... je n'aurais pas été contre :D
    - le 06/10/2008 à 16:53 par Ivenpast : MEUH NON ...Et puis, ils auraient du mettre du dts ex 6.1 thx ! là au moins ...
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